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RECITS d'opération
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Opération
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Posté le: 09. Avr 2012, 19:17
Bon et bien voila moi aussi je me suis faite opérer Vendredi dernier et tout va bien, comme l'a dit le chirurgien qui m'a opéré, ça ressemble à une grosse angine vue de l’extérieur.
Je suis rentrée jeudi en fin d’après midi dans le service post-opératoire, je n'était pas censé être là mais bon je serais dans le service approprié que le lendemain après l'intervention.
J'ai ramené pas mal de choses mais finalement je n'ai pas eu besoin de grand chose car anxieuse comme toute personne qui se fait opérer.
Jeudi soir 18 heures 30 ma famille me quitte et vient le ballet des infirmières et médecins. première prise de sang faite mais résultats pas bon, on me demande si je prends un anti coagulant ce à quoi je répond que non. Seconde prise de sang refaite une bonne heure après et visite d'une personne qui vient me faire passer un ECG, le premier de ma vie, sauf qu'en consultation pré-anesthésiste, le docteur m'a dit que ce n'était pas nécessaire mais que je l'ai fait quand même. Le Cardiologue vient me voir et me dit qu'il faut que je fasse un test d'effort car petit soucis.
Ensuite vient le repas du soir et uniquement moment de tranquillité dans ma chambre, viens l'infirmière de nuit qui prends le relais et j'ai le droit à ma douche avec de l'hibiscrub avant de pouvoir mettre la tenue qui me servira pour la nuit je vous rassure, je n'ai pas eu à dormir avec la chemise de nuit bleu foncée.
L'infirmière est venue me donner un cachet d'Atarax qui n'a eu pas eu vraiment d'effet pour moi que ce soit la nuit précédant mon intervention où le matin.
Debout à 7 Heures pour la seconde douche à l'hibiscrub et la tenue sexy, ensuite vient le second cachet d'Atarax et je me remets dans mon lit jusqu'à ce que le brancardier vient me chercher, destination la salle d'opération. J'ai parcouru les couloirs jusqu'à ce que vienne les fameuses salles d'opérations. J'ai pu voir mon chirurgien qui a vu que j'était angoissée et qui m'a dit que ça allait bien se passer et j'ai eu confiance en lui.
Le brancardier m'a déposé dans une petite pièce qui n'était pas fermé et il y avait plusieurs personnes qui étaient là aussi a attendre, j'ai pu voir du monde défier et le personnel soignant très gentil avec moi, un médecin où je ne sais quoi qui me caressait la main et ça m'a fait très chaud au coeur.
Ensuite on est venu me chercher et on m'a installé en salle d'opération, l'infirmière anesthésiste qui est venu avec moi en salle d'opération et que je remercie pour sa gentillesse et qui m'a expliqué ce qu'elle faisait pendant tout le temps où j’étaie encore consciente à été d'une gentillesse ainsi que les deux où trois personnes qui sont été là avant le trou noir. Là elle m'a fait respirer dans un masque et ensuite le trou noir.
Je crois qu'il était treize heures quand je me suis enfin réveillé en salle de réveil, les gens autour de moi en train de me dire que tout s'était bien passé.
Ensuite de retour dans une autre chambre où j'ai passé la moitié de la journée endormie pratiquement et vers les 17 heures, j'ai pu enfin me lever et poser un pied par terre, ma voix est éraillée un peu mais elle fonctionne lol
18 heures le chirurgien qui me dit que tout s'est bien passé et que si je passe une bonne nuit je pourrais retourner chez moi le lendemain matin.
Je ne pensais pas avoir de plateau repas et bien finalement si, j'ai eu le droit à une soupe et du mixé et pour finir compote et yaourt nature.
J'ai dormir jusqu'à 22 heures 30 pour finir car j’avais fait pratiquement toute ma nuit et j'ai le droit à un cachet pour dormir mais qui n'a pas fonctionné correctement, la perfusion me faisait mal et l'infirmière de nuit à dut me l'enlever car je ne la supportait plus.
Le matin vers 6 heures 30 prise de tension et température ensuite petit déjeuner vers 8 Heures 30 et le Chirurgien qui était présent juste aprés, il a enlevé le pansement et je n'ai pas eu le courage de voir ma cicatrice en fasse, ce sont des steri strips et dans une dizaine de jours, je pourrais la voir, j'ai le droit à mon premier cachet de Levo 50.
que puis je dire, si ce n'est ce que le chir m'a confirmé, c juste une grosse angine la douleur passe au fur et à mesure sauf que ça tiraille encore et heureuse d'être rentrée chez moi et enfin me reposer.
Je suis rentrée jeudi en fin d’après midi dans le service post-opératoire, je n'était pas censé être là mais bon je serais dans le service approprié que le lendemain après l'intervention.
J'ai ramené pas mal de choses mais finalement je n'ai pas eu besoin de grand chose car anxieuse comme toute personne qui se fait opérer.
Jeudi soir 18 heures 30 ma famille me quitte et vient le ballet des infirmières et médecins. première prise de sang faite mais résultats pas bon, on me demande si je prends un anti coagulant ce à quoi je répond que non. Seconde prise de sang refaite une bonne heure après et visite d'une personne qui vient me faire passer un ECG, le premier de ma vie, sauf qu'en consultation pré-anesthésiste, le docteur m'a dit que ce n'était pas nécessaire mais que je l'ai fait quand même. Le Cardiologue vient me voir et me dit qu'il faut que je fasse un test d'effort car petit soucis.
Ensuite vient le repas du soir et uniquement moment de tranquillité dans ma chambre, viens l'infirmière de nuit qui prends le relais et j'ai le droit à ma douche avec de l'hibiscrub avant de pouvoir mettre la tenue qui me servira pour la nuit je vous rassure, je n'ai pas eu à dormir avec la chemise de nuit bleu foncée.
L'infirmière est venue me donner un cachet d'Atarax qui n'a eu pas eu vraiment d'effet pour moi que ce soit la nuit précédant mon intervention où le matin.
Debout à 7 Heures pour la seconde douche à l'hibiscrub et la tenue sexy, ensuite vient le second cachet d'Atarax et je me remets dans mon lit jusqu'à ce que le brancardier vient me chercher, destination la salle d'opération. J'ai parcouru les couloirs jusqu'à ce que vienne les fameuses salles d'opérations. J'ai pu voir mon chirurgien qui a vu que j'était angoissée et qui m'a dit que ça allait bien se passer et j'ai eu confiance en lui.
Le brancardier m'a déposé dans une petite pièce qui n'était pas fermé et il y avait plusieurs personnes qui étaient là aussi a attendre, j'ai pu voir du monde défier et le personnel soignant très gentil avec moi, un médecin où je ne sais quoi qui me caressait la main et ça m'a fait très chaud au coeur.
Ensuite on est venu me chercher et on m'a installé en salle d'opération, l'infirmière anesthésiste qui est venu avec moi en salle d'opération et que je remercie pour sa gentillesse et qui m'a expliqué ce qu'elle faisait pendant tout le temps où j’étaie encore consciente à été d'une gentillesse ainsi que les deux où trois personnes qui sont été là avant le trou noir. Là elle m'a fait respirer dans un masque et ensuite le trou noir.
Je crois qu'il était treize heures quand je me suis enfin réveillé en salle de réveil, les gens autour de moi en train de me dire que tout s'était bien passé.
Ensuite de retour dans une autre chambre où j'ai passé la moitié de la journée endormie pratiquement et vers les 17 heures, j'ai pu enfin me lever et poser un pied par terre, ma voix est éraillée un peu mais elle fonctionne lol
18 heures le chirurgien qui me dit que tout s'est bien passé et que si je passe une bonne nuit je pourrais retourner chez moi le lendemain matin.
Je ne pensais pas avoir de plateau repas et bien finalement si, j'ai eu le droit à une soupe et du mixé et pour finir compote et yaourt nature.
J'ai dormir jusqu'à 22 heures 30 pour finir car j’avais fait pratiquement toute ma nuit et j'ai le droit à un cachet pour dormir mais qui n'a pas fonctionné correctement, la perfusion me faisait mal et l'infirmière de nuit à dut me l'enlever car je ne la supportait plus.
Le matin vers 6 heures 30 prise de tension et température ensuite petit déjeuner vers 8 Heures 30 et le Chirurgien qui était présent juste aprés, il a enlevé le pansement et je n'ai pas eu le courage de voir ma cicatrice en fasse, ce sont des steri strips et dans une dizaine de jours, je pourrais la voir, j'ai le droit à mon premier cachet de Levo 50.
que puis je dire, si ce n'est ce que le chir m'a confirmé, c juste une grosse angine la douleur passe au fur et à mesure sauf que ça tiraille encore et heureuse d'être rentrée chez moi et enfin me reposer.
Inscrit le: 28.03.12 | Messages: 14 | Carcinome Papillaire | Margny Les Compiègne | 
Posté le: 11. Avr 2012, 11:07
Déroulement de l'opération et hospitalisation :
Je suis rentrée à l'hôpital Saint-Louis à Paris le dimanche 26 février pour 16h. J'ai fait connaissance avec ma chambre et ma voisine (je redoutée d'être avec quelqu'un mais finalement on s'est très bien entendu et on est d'ailleurs resté en contact). L'infirmière m'a donné un petit flacon d'un savon désinfectant dont je devrai me nettoyer avec la moitié le soir même et l'autre moitié le lendemain matin avant l'intervention. Elle m'a dit que je pouvais descendre si je voulais prendre la télé et comme ça dérangée ma voisine migraineuse de demander un casque avec. Mon mari et moi-même sommes donc descendues demander la télé et acheter un casque. Un peu plus tard l'infirmière est revenue prendre ma tension et m'a donné un package avec dedans une jolie blouse bleue, des chaussons et une charlotte pour "me faire belle pour le lendemain". Elle m'a dit qu'il viendrait me réveiller le lendemain matin vers 5h30 - 6h pour la douche. Elle est également revenue vers 23h pour me donner un petit cachet pour me détendre et m'aider à l'endormissement.
Le lendemain matin révéil vers 5h30 (très dure) pour me demander d'aller à la douche. Après la douche l'infirmière est venue me coller 2 patchs, un sur chaque main pour l'anésthésiste et m'a redonné un comprimé pour me détendre, puis m'a dit que je pouvais me reposer en attendant que l'on vienne me chercher.
Vers 7h30 un brancardier très sympa est venu me chercher pour me monter au bloc. J'étais détendue grâce au comprimé. J'arrive dans une salle "d'attente" près du bloc, où attendait déjà une patiente et une autre arrivée derrière moi où un anésthésiste vient se présenter et me demander quelques informations sur mon identité. Un quart-d'heure plus tard environ un autre anésthésiste vient me voir pour voir mon dossier et me dit qu'on va m'emmener au bloc ce qui fût le cas 5mn après sa visite. Le brancardier m'installe sur un brancard m'enfermant dans le drap et m'attachant, direction le bloc "n°4".
Arrivée au bloc la 1ère anésthésiste se représente et me dit qu'elle va me préparer pour l'intervention. Le deuxième anésisthe (peut-être un assistant) commence à me mettre des capteurs dans le dos et à préparer le masque et me dit de respirer profondément dedans et au bout de la 3ème respiration j'entend vaguement la 1ère anésthésiste me dire je vais piquer et là plus rien !
2h30 d'opération environ et on me remène en salle de réveil où je commence à ouvrir les yeux vers 13h00 où j'ai très mal à la nuque. Une infirmière s'approche et je lui dit elle me donne un coussin pour mettre sous ma tête mais que je n'ai pas supporté longtemps pour me redresser un peu et me demande si j'arrive à déglutire et je lui confirme que oui. Elle me demande si je sais l'heure qu'il est et je n'en n'ai aucune idée, elle m'annonce qu'il est 13h30 et qu'on va me redescendre dans ma chambre. L'infirmière très agréable. Quelques minutes plus tard un autre brancardier vient me chercher et me redescend dans ma chambre, très sympa mais j'ai l'impression qu'il prend mon lit pour une ferrari (lol). J'arrive devant ma chambre et mon chéri m'attend très content de me voir.
Dans l'après-midi l'assistante du Professeur Sarfati vient me voir et me dit qu'elle a assisté à l'opération et que tout s'est bien passé. Le nodule gauche est dure mais une biopsie va être réalisée et que j'aurai les résultats dans quelques jours mais qu'il ne faut pas que je m'inquiète. Elle me demande si je vais bien et là je lui dit que j'ai très mal à la tête et au cou. Elle m'explique que c'est à cause de la position de ma tête pendant l'opération qui est inclinée en arrière. Elle demande à une infirmière de me donner un anti-douleur dans ma perfusion. J'ai dormi une bonne partie de l'après-midi. par contre la nuit à été difficile, impossible de dormir à cause des douleurs.
Le lendemain matin l'infirmière est venue me retirer les agrafes, une sur deux et de chaque extrémité, donc 4 retirées le lendemain de l'opération. Ce n'est pas douloureux c'est juste impressionnant quand on n'en n'a jamais eu. En plus l'infirmière très agréable et délicate. J'ai 8 agrafes sur une cicatrice 8cm. je commence à me sentir mal, nausées, vertiges et vomissements, effets de l'après-anésthésie. L'assistante chirurgienne vient voir me donne et m'explique que maintenant je dois prendre du Levothyrox pour remplacer la fonction de la thyroïde et me le prescrit au dosage de 100, elle me demande comment je me sens et j'ai toujours mal au cou et derrière la tête, on continue donc les anti-douleurs. Mon mari est allé dans une pharmacie médicalisée pour m'acheter un oreiller ergonomique. Elle me demande si j'ai des fourmillements et je lui confirme que j'en ai dans les pieds et un peu dans les mains et les lèvres, elle m'explique que c'est une baisse de calcium et que l'infirmière va me donner du calcium dans la perfusion et qu'elle va contrôler par prise de sang le taux jusqu'au lendemain. J'ai donc eu une première prise de sang, puis une autre le soir et également une autre le lendemain matin très très tôt pour avoir les résultats avant ma sortie. Et à ma sortie mon taux de calcémie était bas, j'ai donc eu un traitement à prendre pendant 8 jours puis une prise de sang à faire à la fin du traitement qui s'est avérée bonne. L'infirmière m'a également donné un médicament dans ma perfusion pour les nausées et vomissements. Les vomissements se sont calmés mais les nausées sont restées avec moi toute la journée. Pour le 1er repas je n'ai pas mangé le midi à cause des vomissements et le soir très peu. J'avais un peu mal à la gorge mais supportable, ça m'a fait pensé à mon opération des amydales pour la gêne mais pour la douleur à une petite angine. Le soir j'ai commencé à me sentir mieux mais je n'arrivais pas à dormir à causes de mes douleurs cervicales. J'ai demandé à l'infrimière de me donner un comprimé pour m'aider à l'endormissement qui m'a permis de dormir un peu car journée difficile et nuit blanche la veille.
Après une bonne nuit de sommeil le mercredi matin je me suis sentie mieux malgrè les douleurs cervicales. J'étais contente car on est venu m'annoncer que je pouvais sortir. L'infirmière est donc venue me retirer la perfusion et m'a retiré les dernières agrafes et me mets des stéril-strip a gardé pendant 5 jours mais je les ai gardé 7. Je ne dois pas prendre de bain, ni aller à la piscine, ni chez le coiffeur, ni porter de charges lourdes pendant un mois. La secrétaire du Professeur Sarfati est venue m'apporter l'arrêt de travail (3 semaines et demi), l'ordonnance du prochain rendez-vous avec le chirurgien, de la prochaine prise de sang à faire et du renouvelement du Levothyrox. Elle m'indique aussi qu'elle s'est chargée de faire ma sortie. Je n'ai donc plus qu'à préparer mon sac et à partir.
La convalescence :
De retour à la maison je suis très fatiguée et c'est très difficile de tenir ma tête et de me positionner pour dormir. Pendant un bon mois la position pour dormir est difficile et j'ai une grande fatigue.
A la reprise du travail le cou reprend ses fonctions doucement et je me sens un peu moins fatiguée.
Au bout d'un mois et demi je peux enfin tourner la tête et dormir dans la position que je veux. La fatigue est toujours présente mais je me sens mieux.
A ma visite chez le medecin du service nucléaire, le Levothyrox est de 100 les jours pairs et 125 les jours impairs car je me sentais très fatiguée. Du coup la prise de sang prévue n'aura lieu que le jour de ma cure à l'iode.
Je suis rentrée à l'hôpital Saint-Louis à Paris le dimanche 26 février pour 16h. J'ai fait connaissance avec ma chambre et ma voisine (je redoutée d'être avec quelqu'un mais finalement on s'est très bien entendu et on est d'ailleurs resté en contact). L'infirmière m'a donné un petit flacon d'un savon désinfectant dont je devrai me nettoyer avec la moitié le soir même et l'autre moitié le lendemain matin avant l'intervention. Elle m'a dit que je pouvais descendre si je voulais prendre la télé et comme ça dérangée ma voisine migraineuse de demander un casque avec. Mon mari et moi-même sommes donc descendues demander la télé et acheter un casque. Un peu plus tard l'infirmière est revenue prendre ma tension et m'a donné un package avec dedans une jolie blouse bleue, des chaussons et une charlotte pour "me faire belle pour le lendemain". Elle m'a dit qu'il viendrait me réveiller le lendemain matin vers 5h30 - 6h pour la douche. Elle est également revenue vers 23h pour me donner un petit cachet pour me détendre et m'aider à l'endormissement.
Le lendemain matin révéil vers 5h30 (très dure) pour me demander d'aller à la douche. Après la douche l'infirmière est venue me coller 2 patchs, un sur chaque main pour l'anésthésiste et m'a redonné un comprimé pour me détendre, puis m'a dit que je pouvais me reposer en attendant que l'on vienne me chercher.
Vers 7h30 un brancardier très sympa est venu me chercher pour me monter au bloc. J'étais détendue grâce au comprimé. J'arrive dans une salle "d'attente" près du bloc, où attendait déjà une patiente et une autre arrivée derrière moi où un anésthésiste vient se présenter et me demander quelques informations sur mon identité. Un quart-d'heure plus tard environ un autre anésthésiste vient me voir pour voir mon dossier et me dit qu'on va m'emmener au bloc ce qui fût le cas 5mn après sa visite. Le brancardier m'installe sur un brancard m'enfermant dans le drap et m'attachant, direction le bloc "n°4".
Arrivée au bloc la 1ère anésthésiste se représente et me dit qu'elle va me préparer pour l'intervention. Le deuxième anésisthe (peut-être un assistant) commence à me mettre des capteurs dans le dos et à préparer le masque et me dit de respirer profondément dedans et au bout de la 3ème respiration j'entend vaguement la 1ère anésthésiste me dire je vais piquer et là plus rien !
2h30 d'opération environ et on me remène en salle de réveil où je commence à ouvrir les yeux vers 13h00 où j'ai très mal à la nuque. Une infirmière s'approche et je lui dit elle me donne un coussin pour mettre sous ma tête mais que je n'ai pas supporté longtemps pour me redresser un peu et me demande si j'arrive à déglutire et je lui confirme que oui. Elle me demande si je sais l'heure qu'il est et je n'en n'ai aucune idée, elle m'annonce qu'il est 13h30 et qu'on va me redescendre dans ma chambre. L'infirmière très agréable. Quelques minutes plus tard un autre brancardier vient me chercher et me redescend dans ma chambre, très sympa mais j'ai l'impression qu'il prend mon lit pour une ferrari (lol). J'arrive devant ma chambre et mon chéri m'attend très content de me voir.
Dans l'après-midi l'assistante du Professeur Sarfati vient me voir et me dit qu'elle a assisté à l'opération et que tout s'est bien passé. Le nodule gauche est dure mais une biopsie va être réalisée et que j'aurai les résultats dans quelques jours mais qu'il ne faut pas que je m'inquiète. Elle me demande si je vais bien et là je lui dit que j'ai très mal à la tête et au cou. Elle m'explique que c'est à cause de la position de ma tête pendant l'opération qui est inclinée en arrière. Elle demande à une infirmière de me donner un anti-douleur dans ma perfusion. J'ai dormi une bonne partie de l'après-midi. par contre la nuit à été difficile, impossible de dormir à cause des douleurs.
Le lendemain matin l'infirmière est venue me retirer les agrafes, une sur deux et de chaque extrémité, donc 4 retirées le lendemain de l'opération. Ce n'est pas douloureux c'est juste impressionnant quand on n'en n'a jamais eu. En plus l'infirmière très agréable et délicate. J'ai 8 agrafes sur une cicatrice 8cm. je commence à me sentir mal, nausées, vertiges et vomissements, effets de l'après-anésthésie. L'assistante chirurgienne vient voir me donne et m'explique que maintenant je dois prendre du Levothyrox pour remplacer la fonction de la thyroïde et me le prescrit au dosage de 100, elle me demande comment je me sens et j'ai toujours mal au cou et derrière la tête, on continue donc les anti-douleurs. Mon mari est allé dans une pharmacie médicalisée pour m'acheter un oreiller ergonomique. Elle me demande si j'ai des fourmillements et je lui confirme que j'en ai dans les pieds et un peu dans les mains et les lèvres, elle m'explique que c'est une baisse de calcium et que l'infirmière va me donner du calcium dans la perfusion et qu'elle va contrôler par prise de sang le taux jusqu'au lendemain. J'ai donc eu une première prise de sang, puis une autre le soir et également une autre le lendemain matin très très tôt pour avoir les résultats avant ma sortie. Et à ma sortie mon taux de calcémie était bas, j'ai donc eu un traitement à prendre pendant 8 jours puis une prise de sang à faire à la fin du traitement qui s'est avérée bonne. L'infirmière m'a également donné un médicament dans ma perfusion pour les nausées et vomissements. Les vomissements se sont calmés mais les nausées sont restées avec moi toute la journée. Pour le 1er repas je n'ai pas mangé le midi à cause des vomissements et le soir très peu. J'avais un peu mal à la gorge mais supportable, ça m'a fait pensé à mon opération des amydales pour la gêne mais pour la douleur à une petite angine. Le soir j'ai commencé à me sentir mieux mais je n'arrivais pas à dormir à causes de mes douleurs cervicales. J'ai demandé à l'infrimière de me donner un comprimé pour m'aider à l'endormissement qui m'a permis de dormir un peu car journée difficile et nuit blanche la veille.
Après une bonne nuit de sommeil le mercredi matin je me suis sentie mieux malgrè les douleurs cervicales. J'étais contente car on est venu m'annoncer que je pouvais sortir. L'infirmière est donc venue me retirer la perfusion et m'a retiré les dernières agrafes et me mets des stéril-strip a gardé pendant 5 jours mais je les ai gardé 7. Je ne dois pas prendre de bain, ni aller à la piscine, ni chez le coiffeur, ni porter de charges lourdes pendant un mois. La secrétaire du Professeur Sarfati est venue m'apporter l'arrêt de travail (3 semaines et demi), l'ordonnance du prochain rendez-vous avec le chirurgien, de la prochaine prise de sang à faire et du renouvelement du Levothyrox. Elle m'indique aussi qu'elle s'est chargée de faire ma sortie. Je n'ai donc plus qu'à préparer mon sac et à partir.
La convalescence :
De retour à la maison je suis très fatiguée et c'est très difficile de tenir ma tête et de me positionner pour dormir. Pendant un bon mois la position pour dormir est difficile et j'ai une grande fatigue.
A la reprise du travail le cou reprend ses fonctions doucement et je me sens un peu moins fatiguée.
Au bout d'un mois et demi je peux enfin tourner la tête et dormir dans la position que je veux. La fatigue est toujours présente mais je me sens mieux.
A ma visite chez le medecin du service nucléaire, le Levothyrox est de 100 les jours pairs et 125 les jours impairs car je me sentais très fatiguée. Du coup la prise de sang prévue n'aura lieu que le jour de ma cure à l'iode.
_________________
super_coco
Inscrit le: 15.09.11 | Messages: 127 | TT - cancer papillaire | Sud ouest | | 50+
| 50+Posté le: 12. Avr 2012, 12:59
Récit de mon séjour (n°3).
Partie de la maison... En espérant y revenir... Je quitte ma mère (venue garder mon fils), mon copain, mon "Titou" de 2 ans... en espérant revenir... Grosse angoisse de l'anesthésie, de ne pas me réveiller, c'est horrible. Mais ça, je le garde pour moi... Partie vite, car taxi en avance.
Arrivée à l'institut jeudi : 1h d'avance, tranquille...
On m'emmène vers ma chambre "particulière"... Mince, attribuée par erreur à quelqu'un d'autre... Allez, ça commence ! La poisse... Pas d'autre chambre dispo... Du coup longue attente... car rien de libre. On me porte un chocolat chaud avec des gateaux (hummm).
On m'emmène dans ma chambre (double, on me dit pas de tv, car déjà prise, le tél ? non, merci, j'ai le mien), je fais connaissance avec ma "coloc", opérée depuis lundi d'un cancer du sein et reconstitution avec peau et graisse ventre (énorme ce que la médecine fait de nos jours). Je me suis permise de la questionner et lui raconter mes histoires aussi. Je lui propose mon aide au besoin. Sympatique. Moi la pêche, j'essaie de rester en place, je suis speed comme fille.
Repas du soir... bon. Avec tisane
Puis douche à l'hibiscrub... Moi qui ne connaissait que la bétadine rouge...
Petit cachet pour bien dormir, que je refuse. L'infirmière insiste "ça évite les allergies.... Bon, ok, je le prends. Résultat : nuit blanche ! En plus, ma voisine ne peut pas dormir la nuit, donc lumière allumée, lit qui change de position toutes les 10mn... Bref l'horreur (ça a été comme ça les 3 nuits !).
Levée 6h pour douche et mise en tenue de combat ! Chemise de nuit de l'hosto, culotte et bas de contention assortis sexy !
Petit cachet : non merci !
Attente jusqu'à 8h45 et c'est parti ! Baladée dans les couloirs et hop, en salle d'op ! Pfff, mauvais présentiment. Je glisse sur la table... Un peu frais, on m'installe la couverture soufflante, chaud. Je tremble... On me redemande mon nom, pourquoi je suis là... On m'injecte un produit... on m'averti qu'il est froid et que la sensation sera bizarre. En effet, ça passe derrière la nuque, brrr... Le masque pour l'oxygène pour avoir 100% dans les poumons avant l'intubation... Pfff Ca approche. Puis un autre produit et dans 2 à 3mn, ce sera fini (fini quoi ! mais non ! je veux me réveiller !). On me dit de pense à quelquechose d'agréable (quoi ? Help !) Vertiges, et hop !
J'ouvre les yeux... Changement de décor... Je touche mon cou. Ca y est c'est fait, je suis réveillée (yesss!). Enfin, euh, non.... On me dit "vous êtes réveillée, on vous ramène dans votre chambre". Je n'ai même pas répondu... Gros malaise, envie de vomirn un truc de fou (non, je ne vais pas vomir ! non, je ne veux pas !!!)? Fatiguée... Je demande mon tél, pour envoyer des news... 3 mots, envoyés à plusieurs destinataires.
Allez, je ferme les yeux, si j'arrive à dormir, je n'aurais plus de douleurs, plus envie de vomir....
On me demande si ça va "oui, ça va". Dodo...
Un bruit de porte... J'ouvre les yeux...
Mon copain qui m'a fait la surprise de venir à mon réveil... Je reste éveillée toute l'am pour rester avec lui.
La douleur est supportable. Je peux bouger la tête, pas de redon (le top !).
La perf est restée, à vide. Je l'enroule autour de mon poignet, façon bracelet Interdiction de boire, de se lever...
Je lui demande de me passer mes vêtements. Je ne suis pas malade !!!
Et hop, en jean, ça le fait mieux déjà . Je commence à remonter ma tête de lit... Puis assise
Les infirmières passent "le bassin ?". Non merci, j'irai quand je pourrais me lever
Elles reviennent, je suis assise "mais non, je ne me suis pas levée !". Mon copain confirme
J'ai eu droit en fin d'am et boire un peu d'eau...
Trop faim, il me tardait le soir !!!
Malgré la douleur (relativement faible), j'ai dévoré ! En plus c'est bon hummmm. Purée jambon. Purée excellente et le jambon, de bonne quelité, mixé et mis en forme à l'aide d'un moule, belle présentation.
Lendemain matin douche, habillée et dodo (rien d'autre à faire et en vue d'avoir la pêche l'am). Am, mon cop est revenu, je lui ai dit "ouste, on bouge !". Et nous voilà partis en balade dans Toulouse 1h, tranquille...
Le dimanche, attente des résultats de la prise de sang pour valider la sortie... Aucuns symptomes (calcium), donc pas de raisons... Midi : c'est bon !
Yesss !!! Petit sms à mon taxi (qui était en attente) et c'est parti !!!
Retour maison !!!!
Partie de la maison... En espérant y revenir... Je quitte ma mère (venue garder mon fils), mon copain, mon "Titou" de 2 ans... en espérant revenir... Grosse angoisse de l'anesthésie, de ne pas me réveiller, c'est horrible. Mais ça, je le garde pour moi... Partie vite, car taxi en avance.
Arrivée à l'institut jeudi : 1h d'avance, tranquille...
On m'emmène vers ma chambre "particulière"... Mince, attribuée par erreur à quelqu'un d'autre... Allez, ça commence ! La poisse... Pas d'autre chambre dispo... Du coup longue attente... car rien de libre. On me porte un chocolat chaud avec des gateaux (hummm).
On m'emmène dans ma chambre (double, on me dit pas de tv, car déjà prise, le tél ? non, merci, j'ai le mien), je fais connaissance avec ma "coloc", opérée depuis lundi d'un cancer du sein et reconstitution avec peau et graisse ventre (énorme ce que la médecine fait de nos jours). Je me suis permise de la questionner et lui raconter mes histoires aussi. Je lui propose mon aide au besoin. Sympatique. Moi la pêche, j'essaie de rester en place, je suis speed comme fille.
Repas du soir... bon. Avec tisane
Puis douche à l'hibiscrub... Moi qui ne connaissait que la bétadine rouge...
Petit cachet pour bien dormir, que je refuse. L'infirmière insiste "ça évite les allergies.... Bon, ok, je le prends. Résultat : nuit blanche ! En plus, ma voisine ne peut pas dormir la nuit, donc lumière allumée, lit qui change de position toutes les 10mn... Bref l'horreur (ça a été comme ça les 3 nuits !).
Levée 6h pour douche et mise en tenue de combat ! Chemise de nuit de l'hosto, culotte et bas de contention assortis sexy !
Petit cachet : non merci !
Attente jusqu'à 8h45 et c'est parti ! Baladée dans les couloirs et hop, en salle d'op ! Pfff, mauvais présentiment. Je glisse sur la table... Un peu frais, on m'installe la couverture soufflante, chaud. Je tremble... On me redemande mon nom, pourquoi je suis là... On m'injecte un produit... on m'averti qu'il est froid et que la sensation sera bizarre. En effet, ça passe derrière la nuque, brrr... Le masque pour l'oxygène pour avoir 100% dans les poumons avant l'intubation... Pfff Ca approche. Puis un autre produit et dans 2 à 3mn, ce sera fini (fini quoi ! mais non ! je veux me réveiller !). On me dit de pense à quelquechose d'agréable (quoi ? Help !) Vertiges, et hop !
J'ouvre les yeux... Changement de décor... Je touche mon cou. Ca y est c'est fait, je suis réveillée (yesss!). Enfin, euh, non.... On me dit "vous êtes réveillée, on vous ramène dans votre chambre". Je n'ai même pas répondu... Gros malaise, envie de vomirn un truc de fou (non, je ne vais pas vomir ! non, je ne veux pas !!!)? Fatiguée... Je demande mon tél, pour envoyer des news... 3 mots, envoyés à plusieurs destinataires.
Allez, je ferme les yeux, si j'arrive à dormir, je n'aurais plus de douleurs, plus envie de vomir....
On me demande si ça va "oui, ça va". Dodo...
Un bruit de porte... J'ouvre les yeux...
Mon copain qui m'a fait la surprise de venir à mon réveil... Je reste éveillée toute l'am pour rester avec lui.
La douleur est supportable. Je peux bouger la tête, pas de redon (le top !).
La perf est restée, à vide. Je l'enroule autour de mon poignet, façon bracelet Interdiction de boire, de se lever...
Je lui demande de me passer mes vêtements. Je ne suis pas malade !!!
Et hop, en jean, ça le fait mieux déjà . Je commence à remonter ma tête de lit... Puis assise
Les infirmières passent "le bassin ?". Non merci, j'irai quand je pourrais me lever
Elles reviennent, je suis assise "mais non, je ne me suis pas levée !". Mon copain confirme
J'ai eu droit en fin d'am et boire un peu d'eau...
Trop faim, il me tardait le soir !!!
Malgré la douleur (relativement faible), j'ai dévoré ! En plus c'est bon hummmm. Purée jambon. Purée excellente et le jambon, de bonne quelité, mixé et mis en forme à l'aide d'un moule, belle présentation.
Lendemain matin douche, habillée et dodo (rien d'autre à faire et en vue d'avoir la pêche l'am). Am, mon cop est revenu, je lui ai dit "ouste, on bouge !". Et nous voilà partis en balade dans Toulouse 1h, tranquille...
Le dimanche, attente des résultats de la prise de sang pour valider la sortie... Aucuns symptomes (calcium), donc pas de raisons... Midi : c'est bon !
Yesss !!! Petit sms à mon taxi (qui était en attente) et c'est parti !!!
Retour maison !!!!
Inscrit le: 28.03.12 | Messages: 14 | Carcinome Papillaire | Margny Les Compiègne |
Posté le: 12. Avr 2012, 13:22
| Helene912 a écrit: |
| Récit de mon séjour (n°3).
Partie de la maison............. ........... Yesss !!! Petit sms à mon taxi (qui était en attente) et c'est parti !!! Retour maison !!!! |
Bonjour Helene912,
Et bien quelle pêche tu as, bravo ! Tu ne te laisses pas abattre.
Bonne continuation et bonne journée,
_________________
super_coco
Posté le: 12. Avr 2012, 14:17
bonjour super-coco
il n'est pas utile de reprende à chaque fois en citation le message auquel tu réponds!, cela alourdit le forum sans rien apporter!
merci et bonne journée!
il n'est pas utile de reprende à chaque fois en citation le message auquel tu réponds!, cela alourdit le forum sans rien apporter!
merci et bonne journée!
_________________
Wynnie
le forum vous est utile? Pensez à adhérer à l'association qui finance le fonctionnement du forum, tous les infos ici :
fmember.php
Inscrit le: 28.03.12 | Messages: 14 | Carcinome Papillaire | Margny Les Compiègne |
Posté le: 12. Avr 2012, 15:02
Bonjour Wynnie,
Merci pour la remarque, je suis nouvelle et je n'ai pas encore l'habitude du fonctionnement du forum
Bonne journée à toi aussi !
Merci pour la remarque, je suis nouvelle et je n'ai pas encore l'habitude du fonctionnement du forum
Bonne journée à toi aussi !
_________________
super_coco
Inscrit le: 15.09.11 | Messages: 127 | TT - cancer papillaire | Sud ouest | | 50+
| 50+Posté le: 13. Avr 2012, 08:00
Bonjour super_coco et merci
Je te rassure, j'ai aussi des moments de fatigues et les 3 premiers jours de rentrée, j'ai fait une sieste....
J'espère que tes douleurs passent et que tout va s'arranger pour toi.
A bientôt !
Je te rassure, j'ai aussi des moments de fatigues et les 3 premiers jours de rentrée, j'ai fait une sieste....
J'espère que tes douleurs passent et que tout va s'arranger pour toi.
A bientôt
!
Inscrit le: 28.03.12 | Messages: 14 | Carcinome Papillaire | Margny Les Compiègne |
Posté le: 13. Avr 2012, 08:21
Bonjour Helene912,
Je ne suis pas étonnée que tu as des moments de fatigue et c'est normal mais je suis admirative pour ton courage et ton dynamisme. Et c'est bien si tu prends le temps de te reposer il le faut pour récupérer
Je n'ai plus de douleurs, je me sens mieux. Il ne reste plus que la fatigue de temps en temps. Maintenant j'attends ma radiothérapie
A bientôt !
Je ne suis pas étonnée que tu as des moments de fatigue et c'est normal mais je suis admirative pour ton courage et ton dynamisme. Et c'est bien si tu prends le temps de te reposer il le faut pour récupérer
Je n'ai plus de douleurs, je me sens mieux. Il ne reste plus que la fatigue de temps en temps. Maintenant j'attends ma radiothérapie
A bientôt !
_________________
super_coco
Posté le: 27. Avr 2012, 12:09
Lien vers le récit d'Anne12, opérée à Villefranche de Rouergue le 27 mars 2012 :
Lobectomie : Témoignage et suivi de Anne12
Lobectomie : Témoignage et suivi de Anne12
Inscrit le: 18.05.12 | Messages: 22 | 91 | | 30+
| 30+Posté le: 24. Mai 2012, 14:06
bonjour
voila ma petite contribution si ça peut aider...
je me suis faite opérer dans le nouvel hopital de corbeil (91) par le Dr DHUBERT.
je suis entrée le 05 avril 2012 vers 19h pour un operation le lendemain (ablation de la thyroide suite à un nodule suspect varieté papillaire).
malgré l'heure on m'a ramené un plateau repas car je n'avais pas mangé.
les infirmieres ont été plutot rassurantes.
l'hopital est neuf, je suis dans une chambre seule avec sa salle de bain, et une télévision tactile sur laquelle on peut egalement surfé sur le net...bon je n'ai rien pris pour le temps que j'y été j'ai juste regarder un peu la chaine gratuite gulli (ca m'a fait etre en connexion avec mon fils)
le soir 1 er lavage avec le produit spécial cheveux compris ( ça asseche un peu la peau)
la nuit est un peu chaotique car on vous reveille pour vous prendre la temperature et la tension régulierement...
le lendemain 5h45, réveil pour changer les draps et de nouveau reprendre une douche, prise d'un cachet qui doit nous calmer....
opération prevue à 8h30 mais on ne me descendra pas avant 11h30...
je ne me souviens de pas grand chose mis à part les infirmieres qui s'installent autour de moi et puis...
...17h je me reveil en salle de réveil, j'ai plus mal aux talons que a la gorge...bizarre...
on me ramène dans ma chambre, le chirurgien me dit que tout c'est bien passé que ça à pris 3h au lieu de 1h30 car le nodule etait en dessous...
ma famille viens mais je passe le reste de la soirée plus ou moins dans les vapes avec un mal de gorge qui ressemble à une angine...et rythmé par le balais des infirmières...
dans la nuit je tente de me lever seule pour aller aux toilettes...ça me donne des sueurs froides...
le lendemain on me dit que si mes resultats de prise de sang sont bon je sors à 14h....
vers 10h on m'enlève le pansement et la vingtaine d'agraphes et on me met du pansement colle à la place... (pas de douleurs juste de l'aprehension)
apres ça j'ai mis du temps a me lever j'ai d'abord regarde via mon téléphone et j'ai apres regardé dans la glace de la salle de bain...c'est pas beau mais c'est normal c'est tout frais....
apres un brin de toilette je suis prête à sortir avec hate, meme si j'ai mal au dos et toujours aux talons...en rentrant chez moi j'ai egalement une bosse sur la tete...du coup j'imagine qu'ils m'ont peut etre fait tombé...
le retour a la maison se fait au calme car il ne m'ont gardé que très peu finalement...
voilà ^^
voila ma petite contribution si ça peut aider...
je me suis faite opérer dans le nouvel hopital de corbeil (91) par le Dr DHUBERT.
je suis entrée le 05 avril 2012 vers 19h pour un operation le lendemain (ablation de la thyroide suite à un nodule suspect varieté papillaire).
malgré l'heure on m'a ramené un plateau repas car je n'avais pas mangé.
les infirmieres ont été plutot rassurantes.
l'hopital est neuf, je suis dans une chambre seule avec sa salle de bain, et une télévision tactile sur laquelle on peut egalement surfé sur le net...bon je n'ai rien pris pour le temps que j'y été j'ai juste regarder un peu la chaine gratuite gulli
(ca m'a fait etre en connexion avec mon fils)
le soir 1 er lavage avec le produit spécial cheveux compris ( ça asseche un peu la peau)
la nuit est un peu chaotique car on vous reveille pour vous prendre la temperature et la tension régulierement...
le lendemain 5h45, réveil pour changer les draps et de nouveau reprendre une douche, prise d'un cachet qui doit nous calmer....
opération prevue à 8h30 mais on ne me descendra pas avant 11h30...
je ne me souviens de pas grand chose mis à part les infirmieres qui s'installent autour de moi et puis...
...17h je me reveil en salle de réveil, j'ai plus mal aux talons que a la gorge...bizarre...
on me ramène dans ma chambre, le chirurgien me dit que tout c'est bien passé que ça à pris 3h au lieu de 1h30 car le nodule etait en dessous...
ma famille viens mais je passe le reste de la soirée plus ou moins dans les vapes avec un mal de gorge qui ressemble à une angine...et rythmé par le balais des infirmières...
dans la nuit je tente de me lever seule pour aller aux toilettes...ça me donne des sueurs froides...
le lendemain on me dit que si mes resultats de prise de sang sont bon je sors à 14h....
vers 10h on m'enlève le pansement et la vingtaine d'agraphes et on me met du pansement colle à la place... (pas de douleurs juste de l'aprehension)
apres ça j'ai mis du temps a me lever j'ai d'abord regarde via mon téléphone et j'ai apres regardé dans la glace de la salle de bain...c'est pas beau mais c'est normal c'est tout frais....
apres un brin de toilette je suis prête à sortir avec hate, meme si j'ai mal au dos et toujours aux talons...en rentrant chez moi j'ai egalement une bosse sur la tete...du coup j'imagine qu'ils m'ont peut etre fait tombé...
le retour a la maison se fait au calme car il ne m'ont gardé que très peu finalement...
voilà ^^
Inscrit le: 18.11.08 | Messages: 18 | Nodule thyroidien 3cm | 94 |
Posté le: 09. Juin 2012, 15:52
Bonjour à tous,
Je vais aussi vous faire part de mon opération, j'espère que cela aidera certains à moins appréhender, comme certains récits mon aussi aidé à relativiser.
Très synthétiquement:
- nodule unique détecté en 2008 sur le lobe droit, env. 27mm, solide, hypoéchogène, richement vascularisé, bénin à la ponction.
- suivi annuel, +1mm par an environ. Ponctions toujours bénignes.
- les bilans étaient toujours "dans la norme", mais avec souvent des pics très bas, et en tout état de cause des symptômes clairs d'hypothyroïdie (grosses fatigues, poids, froids, peau sèche, ferritine et vit D basses... mais jamais de traitement car - bilans "dans les normes")
- en mars nouvelle écho, j'avais des douleurs depuis quelques mois, le nodule faisait déjà 34mm, puis pleins de nouveaux "amis" s'étaient implantés sur le lobe gauche.
- la tout le monde arrive finalement à me convaincre (2chir, 1 endoc, 1 med) - il faut faire l'ablation totale, pas courir de risque, la ponction n'est pas fiable sur la taille de ce nodule qui présente des caractéristiques pas très sympas...
Me voilà alors à courir le forum, pour être sûre de choisir le bon hôpital, le bon chirurgien... j'étais suivi à Henri Mondor, mais en dernière minute j'ai basculé à la Pitié Salpêtrière, une réputation qui rassure... Même si je n'ai pas réussi à obtenir de créneau avec le Prof. M, je me suis remise aux mains du Prof. T, qui a été très bien.
Je ne sais pas si ça vous a fait pareil, mais quand on m'a dit qu'il fallait vraiment que je me fasse opérer, l'angoisse était énorme, j'étais perdue, je fondais en larmes, je voyais tout noir... Puis une fois que j'ai bien potassé le sujet, je me suis faite une raison, j'ai regardé autour de moi, relativisé, plus trop voulu mettre le nez dans le forum, pour ne pas trop y penser... et j'ai bien vécu toutes ces dernières semaines, à la limite de l'insouciance!
Je ne craignais pas vraiment l'acte chirurgical en soi, mes craintes étaient portées sur 2 choses:
1) l'anesthésie générale
2) perdre ma voix
J'ai cherché à faire cette intervention sous hypnose mais n'ai rien trouvé sur Paris. Puis pour la voix, fallait juste que je fasse pleine confiance au Pr. T, et au fond de moi je lui faisais confiance. J'ai apprécié qu'il ait accordé une attention particulière à ce point sachant que je chante, il a su me rassurer.
Bon, admission le 5 juin à 15h à la Pitié, si jusqu'à là j'étais psychologiquement bien, arrivait le "non-retour" et le stress commençait à s'installer à l'intérieur: coliques, spasmophilie, paupière qui n'arrêtait pas de sauter... mais psychologiquement, je continuais avec ma joie de vivre et ma bonne humeur
On m'attribue rapidement une chambre, dans laquelle se reposait une gentille femme qui venait de subir en matinée une lobectomie et semblait déjà bien en forme, arrivant même à diner, cela m'a rassuré!
On me donne des gants, draps de bain, désinfectant rose, avec toute la démarche à suivre (2 douches le soir + 2 le lendemain avant l'opération). Pour le corps pas de soucis, une peau bien douce, mais pour les cheveux... aïeeee surtout si vous avez une énorme touffe comme la mienne! Les cheveux deviennent rêches, très dur à coiffer (j'y ai cassé ma brosse! bref une torture!)...
Quant à la chambre, bon la Pitié c'est assez vieillot, pas de luxe, les repas raisonnables, le personnel très sympathique!! Comme je suis quelqu'un de simple, ça m'a parfaitement allée!
Viens le soir, à 20h les visites se terminent, la collègue finit par s'endormir et le silence est un peu lourd, la tête commence à se faire quelques films pas très sympa "et si…", "probabilités minimes mais...", "pourquoi pas moi....", « ça n’arrive pas qu’aux autres… » « …et si… ? » bref! Des pensées qui ne servent à rien! Heureusement le silence ne demeure pas, une infirmière sympathique ramène un verre avec quelques Atarax et souhaite un bon voyage, puis suivent les nombreuses visites pour la tension, température, ... de la collègue de chambre.
7h30 - c'est reparti! Pas de petit déj, opération à 10h - jeun obligatoire. Je repars à mon calvaire des douches désinfectantes, puis attend tranquillement avec à nouveau quelques Atarax... (moi qui ne suis pas favorable à ce genre de drogues, voir toute la pharmacopée en général, je n'ai pas refusé ce p’ti coup de parapente;)
9h30 - départ vers les sous-sols, je suis déjà un peu assommée. Salle pré-op, l'anesthésiste et infermière m'attendent avec le sourire, très sympathiques, m'expliquent tranquillement ce qui va se passer, demandent comment je vais…
Bon et on rentre dans le bloc, j'ai très froid, même assommée j'essaye de blaguer, elles rigolent avec moi, je leur explique que si on veut me voir contente ce n’est pas dur, faut juste me donner de la chaleur. Elles se sont exécuter de suite en me mettant un tuyau chaud dans les draps - excellente sensation!!!
L'anesthésiste s'assai à mon chevet en me caressant la tête et me dit,
- " bien, *** va bientôt t'introduire l'anesthésiant dans la perfusion, ne craint rien, ce sera agréable et tout va bien se passer... je vois que t'aime la chaleur et si on se faisait un petit voyage dans un pays bien au chaud au bord de mer?"
On échange quelques destinations et elle me dit:
- "ok c'est partie pour la Thaïlande, les pieds dans le sable bien chaud, la mer turquoise, hummm fait un excellent voyage et à tout à l'heure"
Là je lui dit:
- je sens mon dos qui devient lourd, ça monte ça monte, la nuque, c'est bon je sens, je pars, tchau tchau" et je me suis endormi!
Moi qui craignais tant l'anesthésie, je suis super contente que cela ce soit bien passé, je suis tombé sur des gens très sympa qui ont bien su s'y prendre, du coup je garde un bon souvenir et je pense que ma peur bleu d'anesthésie a ainsi disparu ou du moins, s'est bien estampé! Je leur en remercie!
Bon, si j'ai bien compris, 3h d'opération, soit 13h et retour à ma chambre vers 16h, soit 3h en salle de réveil.
Vagues souvenirs de la salle de réveils ou je voyais pleins de gens couchés, des bips, du personnel qui déambulait, une infermière qui vient me voir et me dit:
- "Comment vous sentez-vous? Votre douleur de 1 à 10?"
Je n’ai pas osé dire 10, j'avais très très mal au cou, je dis 9. Je l’entends dire "****....morphine", je la vois injecter quelque chose dans ma perf et s'est repartie pour un dodo!
Remontée dans ma chambre, je suis encore dans le coltard, je vois mes parents, mon fiancé, avec le sourire, je leurs ai fait des sourires bien débiles, car ils en riaient encore plus... j'ai réussi à parler, grande réjouissance - ma voix était là! OUF!! Même si très enrayée... mais impossible d'avoir les yeux ouvert plus de 7s, j'ai pas arrêté de dormir, j’ai à peine pu me réveiller pour leur dire "aujourd'hui je crois que je ne vais pas y arriver, partez tranquille, demain j'irais mieux, là je n'arrive pas à me réveiller, bisous" et pouf c'est repartis pour dodo. Au contraire de ma collègue de la veille, je n'étais pas en forme, je n'ai pas diné, j'étais HS, il y a que vers 3h du mat que j'ai commencé à sentir l'effet de l'anesthésie bien s'estomper.
Ma tension était toujours entre 85/48 et 92/51 - donc petit oiseau...
7h30 - petit déjeuné, moi et mon appétit légendaire ne comptaient pas laisser passer celui là - quel plaisir de manger quelque chose, mais si la déglutition est évidemment un peu douloureuse. Mais j'estime qu'avoir l'appétit est toujours un bon signe surtout en période de maladie. Donc je ne me suis pas privé, doucement mais surement!
Visite du chirurgien, qui m'annonce que mon opération s'était bien passé, que l'extemporané était bénin et l'examen visuel montrait une belle thyroïde, donc à priori tout est ok, mais 5 semaine pour les résultats définitifs.
- "Mais je veux entendre votre voix, dites-moi quelque chose"
Ne sachant pas quoi lui dire, je dis:
- "Vous avez intérêt de ne pas m'avoir raté sinon vous passerez un sale quart d'heure"
Et il me dit: "toussez et répétez" je m'exécute, il me regarde en souriant, "c'est un bon quart d'heure alors, votre voix est inchangé, l'éraillement se doit juste au mucus résultant de l'irritation de l'intubation. Vos nerfs récurrents étaient très petits mais bien visibles et bien placés, me permettant de bien travailler sans les solliciter. On va vous faire des aérosols, 15 jours sans chant, sans forcer et ensuite c'est repartis pour vous!
Oufff quel soulagement!
Bon, matinée sieste et papotage avec ma collègue de chambre, qui s'était déjà faite opérer le 2 avril dernier pour une lobectomie, dont l'extemporanée était bénigne et visuellement bien, 5 semaine plus tard les résultats d'anapath - cancer papillaire, c'est repartie pour la totale avec curage ganglionnaire et iode d'ici 15 jours... pas chouette du tout! Mais quelle énergie et joie de vivre, ça nous rend plus fort! (Je lui souhaite un prompt rétablissement!)
Du coup je me pose quand même la question: si dans 5 semaines il s'avérait que ce n'est pas bénin pour moi, vu que j'ai déjà fait la totale, ils devront me rouvrir pour curage? Ou je passe direct au iode? Si quelqu'un sait me répondre...
On me retire les agrafes, quelques photos souvenirs... Entre prise de tensions, aérosols, calcémie un peu basse (2.08), ils décident de me garder un jour de plus, nouveau bilan le vendredi matin - calcémie à (2.22) c'est bon je peux partir! Ma tension est à 102/60 c’est déjà pas mal !
J'avoue que c'est trompeur l'après op' !
On a l'impression de ne pas être trop mal, on marche (un peu Robocop à cause du cou, mais bon on marche), on parle, on rit... on se sent pas si mal... puis au bout d'1h pouf! Dans les choux! Fatigues, gros coups de fatigues... Et là je me dis... ce n'est pas encore gagner... Appréhender ce nouveau compagnon quotidien "Levothyrox" 100ug (pour ma part) que je n'avais jamais côtoyé...
On est samedi, ça ne fait que 3 jours, c'est tôt pour se prononcer... mais je pense que ma pêche n'est pas encore au tournant... mais bon 3 semaines d'arrêt ça ira certainement mieux après!
Voilà s'était long, mais du coup là je suis bien KO et vais pouvoir faire une bonne sieste!!
Tout ça pour dire aux prochains opérés, allez-y l'esprit tranquille, on a tendance à en faire une montagne plus grande qu'elle ne l'est réellement. C'est vrai, c'est assez crevant, mais il y a pire!
Puis surtout éviter de vous préoccuper par anticipation, la veille de l'opération s'est plus que suffisant pour se stresser Et là les Atarax seront de bons amis!
Bons courages à tous !!
Bises
Je vais aussi vous faire part de mon opération, j'espère que cela aidera certains à moins appréhender, comme certains récits mon aussi aidé à relativiser.
Très synthétiquement:
- nodule unique détecté en 2008 sur le lobe droit, env. 27mm, solide, hypoéchogène, richement vascularisé, bénin à la ponction.
- suivi annuel, +1mm par an environ. Ponctions toujours bénignes.
- les bilans étaient toujours "dans la norme", mais avec souvent des pics très bas, et en tout état de cause des symptômes clairs d'hypothyroïdie (grosses fatigues, poids, froids, peau sèche, ferritine et vit D basses... mais jamais de traitement car - bilans "dans les normes")
- en mars nouvelle écho, j'avais des douleurs depuis quelques mois, le nodule faisait déjà 34mm, puis pleins de nouveaux "amis" s'étaient implantés sur le lobe gauche.
- la tout le monde arrive finalement à me convaincre (2chir, 1 endoc, 1 med) - il faut faire l'ablation totale, pas courir de risque, la ponction n'est pas fiable sur la taille de ce nodule qui présente des caractéristiques pas très sympas...
Me voilà alors à courir le forum, pour être sûre de choisir le bon hôpital, le bon chirurgien... j'étais suivi à Henri Mondor, mais en dernière minute j'ai basculé à la Pitié Salpêtrière, une réputation qui rassure... Même si je n'ai pas réussi à obtenir de créneau avec le Prof. M, je me suis remise aux mains du Prof. T, qui a été très bien.
Je ne sais pas si ça vous a fait pareil, mais quand on m'a dit qu'il fallait vraiment que je me fasse opérer, l'angoisse était énorme, j'étais perdue, je fondais en larmes, je voyais tout noir... Puis une fois que j'ai bien potassé le sujet, je me suis faite une raison, j'ai regardé autour de moi, relativisé, plus trop voulu mettre le nez dans le forum, pour ne pas trop y penser... et j'ai bien vécu toutes ces dernières semaines, à la limite de l'insouciance!
Je ne craignais pas vraiment l'acte chirurgical en soi, mes craintes étaient portées sur 2 choses:
1) l'anesthésie générale
2) perdre ma voix
J'ai cherché à faire cette intervention sous hypnose mais n'ai rien trouvé sur Paris. Puis pour la voix, fallait juste que je fasse pleine confiance au Pr. T, et au fond de moi je lui faisais confiance. J'ai apprécié qu'il ait accordé une attention particulière à ce point sachant que je chante, il a su me rassurer.
Bon, admission le 5 juin à 15h à la Pitié, si jusqu'à là j'étais psychologiquement bien, arrivait le "non-retour" et le stress commençait à s'installer à l'intérieur: coliques, spasmophilie, paupière qui n'arrêtait pas de sauter... mais psychologiquement, je continuais avec ma joie de vivre et ma bonne humeur
On m'attribue rapidement une chambre, dans laquelle se reposait une gentille femme qui venait de subir en matinée une lobectomie et semblait déjà bien en forme, arrivant même à diner, cela m'a rassuré!
On me donne des gants, draps de bain, désinfectant rose, avec toute la démarche à suivre (2 douches le soir + 2 le lendemain avant l'opération). Pour le corps pas de soucis, une peau bien douce, mais pour les cheveux... aïeeee surtout si vous avez une énorme touffe comme la mienne! Les cheveux deviennent rêches, très dur à coiffer (j'y ai cassé ma brosse! bref une torture!)...
Quant à la chambre, bon la Pitié c'est assez vieillot, pas de luxe, les repas raisonnables, le personnel très sympathique!! Comme je suis quelqu'un de simple, ça m'a parfaitement allée!
Viens le soir, à 20h les visites se terminent, la collègue finit par s'endormir et le silence est un peu lourd, la tête commence à se faire quelques films pas très sympa "et si…", "probabilités minimes mais...", "pourquoi pas moi....", « ça n’arrive pas qu’aux autres… » « …et si… ? » bref! Des pensées qui ne servent à rien! Heureusement le silence ne demeure pas, une infirmière sympathique ramène un verre avec quelques Atarax et souhaite un bon voyage, puis suivent les nombreuses visites pour la tension, température, ... de la collègue de chambre.
7h30 - c'est reparti! Pas de petit déj, opération à 10h - jeun obligatoire. Je repars à mon calvaire des douches désinfectantes, puis attend tranquillement avec à nouveau quelques Atarax... (moi qui ne suis pas favorable à ce genre de drogues, voir toute la pharmacopée en général, je n'ai pas refusé ce p’ti coup de parapente;)
9h30 - départ vers les sous-sols, je suis déjà un peu assommée. Salle pré-op, l'anesthésiste et infermière m'attendent avec le sourire, très sympathiques, m'expliquent tranquillement ce qui va se passer, demandent comment je vais…
Bon et on rentre dans le bloc, j'ai très froid, même assommée j'essaye de blaguer, elles rigolent avec moi, je leur explique que si on veut me voir contente ce n’est pas dur, faut juste me donner de la chaleur. Elles se sont exécuter de suite en me mettant un tuyau chaud dans les draps - excellente sensation!!!
L'anesthésiste s'assai à mon chevet en me caressant la tête et me dit,
- " bien, *** va bientôt t'introduire l'anesthésiant dans la perfusion, ne craint rien, ce sera agréable et tout va bien se passer... je vois que t'aime la chaleur et si on se faisait un petit voyage dans un pays bien au chaud au bord de mer?"
On échange quelques destinations et elle me dit:
- "ok c'est partie pour la Thaïlande, les pieds dans le sable bien chaud, la mer turquoise, hummm fait un excellent voyage et à tout à l'heure"
Là je lui dit:
- je sens mon dos qui devient lourd, ça monte ça monte, la nuque, c'est bon je sens, je pars, tchau tchau" et je me suis endormi!
Moi qui craignais tant l'anesthésie, je suis super contente que cela ce soit bien passé, je suis tombé sur des gens très sympa qui ont bien su s'y prendre, du coup je garde un bon souvenir et je pense que ma peur bleu d'anesthésie a ainsi disparu ou du moins, s'est bien estampé! Je leur en remercie!
Bon, si j'ai bien compris, 3h d'opération, soit 13h et retour à ma chambre vers 16h, soit 3h en salle de réveil.
Vagues souvenirs de la salle de réveils ou je voyais pleins de gens couchés, des bips, du personnel qui déambulait, une infermière qui vient me voir et me dit:
- "Comment vous sentez-vous? Votre douleur de 1 à 10?"
Je n’ai pas osé dire 10, j'avais très très mal au cou, je dis 9. Je l’entends dire "****....morphine", je la vois injecter quelque chose dans ma perf et s'est repartie pour un dodo!
Remontée dans ma chambre, je suis encore dans le coltard, je vois mes parents, mon fiancé, avec le sourire, je leurs ai fait des sourires bien débiles, car ils en riaient encore plus... j'ai réussi à parler, grande réjouissance - ma voix était là! OUF!! Même si très enrayée... mais impossible d'avoir les yeux ouvert plus de 7s, j'ai pas arrêté de dormir, j’ai à peine pu me réveiller pour leur dire "aujourd'hui je crois que je ne vais pas y arriver, partez tranquille, demain j'irais mieux, là je n'arrive pas à me réveiller, bisous" et pouf c'est repartis pour dodo. Au contraire de ma collègue de la veille, je n'étais pas en forme, je n'ai pas diné, j'étais HS, il y a que vers 3h du mat que j'ai commencé à sentir l'effet de l'anesthésie bien s'estomper.
Ma tension était toujours entre 85/48 et 92/51 - donc petit oiseau...
7h30 - petit déjeuné, moi et mon appétit légendaire ne comptaient pas laisser passer celui là - quel plaisir de manger quelque chose, mais si la déglutition est évidemment un peu douloureuse. Mais j'estime qu'avoir l'appétit est toujours un bon signe surtout en période de maladie. Donc je ne me suis pas privé, doucement mais surement!
Visite du chirurgien, qui m'annonce que mon opération s'était bien passé, que l'extemporané était bénin et l'examen visuel montrait une belle thyroïde, donc à priori tout est ok, mais 5 semaine pour les résultats définitifs.
- "Mais je veux entendre votre voix, dites-moi quelque chose"
Ne sachant pas quoi lui dire, je dis:
- "Vous avez intérêt de ne pas m'avoir raté sinon vous passerez un sale quart d'heure"
Et il me dit: "toussez et répétez" je m'exécute, il me regarde en souriant, "c'est un bon quart d'heure alors, votre voix est inchangé, l'éraillement se doit juste au mucus résultant de l'irritation de l'intubation. Vos nerfs récurrents étaient très petits mais bien visibles et bien placés, me permettant de bien travailler sans les solliciter. On va vous faire des aérosols, 15 jours sans chant, sans forcer et ensuite c'est repartis pour vous!
Oufff quel soulagement!
Bon, matinée sieste et papotage avec ma collègue de chambre, qui s'était déjà faite opérer le 2 avril dernier pour une lobectomie, dont l'extemporanée était bénigne et visuellement bien, 5 semaine plus tard les résultats d'anapath - cancer papillaire
, c'est repartie pour la totale avec curage ganglionnaire et iode d'ici 15 jours... pas chouette du tout! Mais quelle énergie et joie de vivre, ça nous rend plus fort! (Je lui souhaite un prompt rétablissement!)
Du coup je me pose quand même la question: si dans 5 semaines il s'avérait que ce n'est pas bénin pour moi, vu que j'ai déjà fait la totale, ils devront me rouvrir pour curage? Ou je passe direct au iode? Si quelqu'un sait me répondre...
On me retire les agrafes, quelques photos souvenirs... Entre prise de tensions, aérosols, calcémie un peu basse (2.08), ils décident de me garder un jour de plus, nouveau bilan le vendredi matin - calcémie à (2.22) c'est bon je peux partir! Ma tension est à 102/60 c’est déjà pas mal !
J'avoue que c'est trompeur l'après op' !
On a l'impression de ne pas être trop mal, on marche (un peu Robocop à cause du cou, mais bon on marche), on parle, on rit... on se sent pas si mal... puis au bout d'1h pouf! Dans les choux! Fatigues, gros coups de fatigues... Et là je me dis... ce n'est pas encore gagner... Appréhender ce nouveau compagnon quotidien "Levothyrox" 100ug (pour ma part) que je n'avais jamais côtoyé...
On est samedi, ça ne fait que 3 jours, c'est tôt pour se prononcer... mais je pense que ma pêche n'est pas encore au tournant... mais bon 3 semaines d'arrêt ça ira certainement mieux après!
Voilà s'était long, mais du coup là je suis bien KO et vais pouvoir faire une bonne sieste!!
Tout ça pour dire aux prochains opérés, allez-y l'esprit tranquille, on a tendance à en faire une montagne plus grande qu'elle ne l'est réellement. C'est vrai, c'est assez crevant, mais il y a pire!
Puis surtout éviter de vous préoccuper par anticipation, la veille de l'opération s'est plus que suffisant pour se stresser
Et là les Atarax seront de bons amis!
Bons courages à tous !!
Bises
Posté le: 10. Juin 2012, 18:42
Bonjour,
Merci pour ton récit très détaillé - j'ai indiqué ton lien à une jeune femme qui doit bientôt se faire opérer à la Pitié, j'espère que ça va la rassurée de te voir ici, à peine quelques jours plus tard !Message (p322116)
Concernant ta question sur une éventuelle réopération si l'anapath devait montrer un cancer : non, si tu as déjà eu une thyroïdectomie totale, normalement ce ne sera pas nécessaire ! C'est après une lobectomie qu'il faut réopérer (sauf cancer vraiment minuscule), car on ne peut pas faire de cure d'iode avec un lobe restant.
Mais on ne réopère pas juste pour un curage "prophylactique" (qu'on fait pendant la première opération quand on sait déjà, avant où pendant l'intervention, qu'il y a un cancer papillaire) - si l'extemporané n'a rien montré, tu peux déjà être quasiment certaine qu'il n'y avait pas de cancer "gros et agressif" (cela se serait vu), on ne pourra découvrir qu'un "petit" carcinome ... où le risque qu'il ait déjà quitté la thyroïde serait faible, et ne nécessiterait donc pas de réopérer "exprès" pour faire un curage (qui pourrait toujours se faire ultérieurement, si jamais on constatait quelque chose à la cure d'iode ou au cours du suivi).
Bon rétablissement et à très bientôt (avec, je l'espère, l'annonce de résultats parfaitement BONS !)
Béate
Merci pour ton récit très détaillé - j'ai indiqué ton lien à une jeune femme qui doit bientôt se faire opérer à la Pitié, j'espère que ça va la rassurée de te voir ici, à peine quelques jours plus tard !
Message (p322116)
Concernant ta question sur une éventuelle réopération si l'anapath devait montrer un cancer : non, si tu as déjà eu une thyroïdectomie totale, normalement ce ne sera pas nécessaire ! C'est après une lobectomie qu'il faut réopérer (sauf cancer vraiment minuscule), car on ne peut pas faire de cure d'iode avec un lobe restant.
Mais on ne réopère pas juste pour un curage "prophylactique" (qu'on fait pendant la première opération quand on sait déjà, avant où pendant l'intervention, qu'il y a un cancer papillaire) - si l'extemporané n'a rien montré, tu peux déjà être quasiment certaine qu'il n'y avait pas de cancer "gros et agressif" (cela se serait vu), on ne pourra découvrir qu'un "petit" carcinome ... où le risque qu'il ait déjà quitté la thyroïde serait faible, et ne nécessiterait donc pas de réopérer "exprès" pour faire un curage (qui pourrait toujours se faire ultérieurement, si jamais on constatait quelque chose à la cure d'iode ou au cours du suivi).
Bon rétablissement et à très bientôt (avec, je l'espère, l'annonce de résultats parfaitement BONS !)
Béate
| Cancer papillo-vésic... | Normandie - près du Havre |
Posté le: 11. Juin 2012, 13:16
Bonjour Beate,
Merci pour le lien. J'ai effectivement pris connaissance avec beaucoup d'intérêt du récit de Lyjazzy étant moi-même à J-3 dans le même hôpital.
Je trouve que son récit donne la "pêche".
Lyne
Merci pour le lien. J'ai effectivement pris connaissance avec beaucoup d'intérêt du récit de Lyjazzy étant moi-même à J-3 dans le même hôpital.
Je trouve que son récit donne la "pêche".
Lyne
| Cancer papillo-vésic... | Normandie - près du Havre |
Posté le: 20. Juin 2012, 11:22
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle contribution par un récit d'opération.
Lobectomie + ablation isthme justifiée par la présence d'un gros nodule (59mm) isolé, froid, hypoéchogène qui n'a pas pu être ponctionné compte tenu de sa taille. Le résultat n'aurait pas été suffisamment informatif et comme il fallait de toute façon l'enlever.
Je l'ai découvert moi-même car curieusement malgré sa taille il était peu visible pour un oeil non averti. Je l'ai découvert en mettant ma crème anti-rides, comme quoi vieillir ça a aussi du bon
L'autre lobe comporte un micro nodule de 6 mm auquel il n'a pas été touché.
J-1 : Réveil en larmes - on respire, on se raisonne , on se calme et ça passe !
Arrivée à l'hôpital à 15h, fin des formalités, prise de tension et de température, petit coucou du chirurgien et c'est tout. On m'indique que l'opération aura lieu le lendemain à 12h30. Là je comprends vite le sens du mot "patient" , oui, mais c'est bien sûr c'est celui qui..... patiente
Vers 18h arrive dans la chambre une charmante jeune femme qui revient du bloc après TT. Elle souffre modérément, n'a pas l'air d'avoir de problème de voix, elle est juste très assoiffée. Elle sombre rapidement dans le sommeil.
J'ai eu ainsi un aperçu en live de ce qui m'attendait le lendemain.
Repas, d'hôpital, normal.
Puis 2 douches consécutives cheveux + corps à l'hibiscrub, produit rose pas désagréable, mieux que la bétadine (Pour les futurs opérés de la Pitié, je conseille d'emporter son séchoir à cheveux).
Ensuite prise d'un petit décontractant, pour une bonne nuit me dit l'infirmière... hum... hum... vers 23h, j'entends une infirmière parler d'une dame dont le pansement est imbibé de sang, elle craint une hémorragie et demande le passage de l'interne.... flippant
Les couloirs sont une vraie fourmilière dont le bruit est largement amplifié par la nuit.
J : Plutôt rassurée car ma voisine de chambre est déjà debout, parle assez aisément au téléphone et est vraiment pêchue.
10h : re-douche idem que la veille et enfilage de la tenue de bal... pardon, de bloc
11h30 : départ pour le bloc 1 heure plus tôt que prévu, c'est chouette. L'infirmière prise de cours me donne illico 3 cachets de prémédication. Efficace sur moi car dans l'antichambre du bloc, je n'arrêtais pas de bâiller à m'en décrocher la mâchoire !!
Au bloc : "Bonjour, je suis X, élève anesthésiste..." Oups, J'aurais préféré le maître à l'élève. Préjugé stupide car il se sott très bien de la pose de la perf et ensuite c'est l'anesthésiste (la vraie) qui prend le relais. Pour me détendre, on me dit qu'une personne s'est désistée et s'est enfuie au dernier moment, alors c'est pour cela que je passe plus tôt ! Il sont très sympas au bloc tout en étant très professionnels. On me met une ventilation chaude sous le drap, c'est le TOP; une, deux, trois poussées d'anesthésiant et je me retrouve dans les bras de Morphée (peut-être aussi de morphine !!!) et je me retrouve en salle de réveil. Désolée, si je suis incapable de vous narrer ce qui c'est passé entre deux.
¨Pour la douleur, à ce moment là, je dirais 4/10 ; il m'est quasi impossible de garder les yeux ouverts plus de quelques secondes. Nouveau coucou du chirurgien pour me dire que tout s'est bien passé.
17h, retour dans ma chambre. Pas aisé de tenir une conversation avec mon mari ; je lutte, je lutte pour rester éveillée.
19h, re-coucou du chirurgien (très présent (e).
Nuit correcte, mais très morcelée, à cause du réveil toutes les 2 heures pour prise de tension, température et aérosol.
23h30 : on me laisse boire un peu et me lever (sous surveillance) pour uriner car le bassin et moi on n'est pas copains.
J+1 : Tension, température Ok, on m'enlève la perf et on me donne un petit déjeuner. Un peu de mal à avaler le pain sec quand même.
Voix presque normale, juste une fatigue vocale.
10h, on m'enlève les agrafes (9) pour mettre des stéristrips à conserver 5 jours. Pas de douleurs à l'enlèvement des agrafes malgré mon appréhension.
11h : nouvelle visite du chirurgien qui, voyant ma valise et moi-même déjà prêtes à partir.... m'accorde la sortie. Youpi !!
Retour au domicile. L'après-midi, soudain, grosse, grosse fatigue, donc grosse sieste.
Nuit à la maison : assez difficile, les tiraillements étaient plus prononcés ; je n'arrêtais pas d'avaler ma salive très douloureusement et je souffrais énormément de la gorge, des oreilles ainsi que de la mâchoire.
Pour la douleur, à la sortie d'hôpital, j'étais à 2/10 et cette nuit là j'étais plutôt à 7/10.
J+2 : je me sens légèrement mieux, mais un peu inquiète car j'ai constaté à travers les stéristrips que la cicatrice a saigné à 2 endroits. J'ai peut-être trop bougé la nuit dernière.
Repos, repos, repos et petite baisse de moral.
La nuit fut meilleure que la précédente, j'ai pris les 8 Dafalgan prescrit pour 24h, ce qui explique la moindre douleur.
Par contre, j'ai tous les désagréments d'un voyage dans une destination exotique, sans en avoir eu les avantages ; je veux parler d'une sympathique "tourista".... certainement due aux produits de l'anesthésie.
J+3 : encore un peu de fatigue, mais l'arrêt de travail est là pour se reposer. On ne peut plus vraiment parler de douleurs, mais plutôt de gêne, sauf la tête ; j'ai oublié de dire que j'ai mal à la tête presque tous les jours. Bon, je pense que cela va passer.
EN CONCLUSION : une opération, reste une opération, mais franchement, pour mon cas, cela a été gérable; Il faut être vraiement "patient" (voir plus haut) et laisser du temps au temps.
Reprise de travail prévue le 2 juillet (15 jours d'arrêt) et attente des résultats de l'anapath pour être totalement sereine. Cependant, l'extemporanée était rassurante mais le chirurgien préfère avoir toutes les billes avant de crier victoire. Sortie sans Lévo, on adaptera selon le résultat de la PDS prévue dans 5 semaines.
Voilà, un récit de plus. Toutes nos expériences ont certainement un socle commun mais c'est à mon sens chacune de nos particularités qui rendent ces récits rassurants quand on se trouve confronté à un symptôme un peu moins courant et qu'"on aura eu la chance de lire chez tel ou tel autre opéré.
Je remercie tous ceux qui contribuent à cette information.
Bon courage aux futurs opérés et aux autres pour leur convalescence. J'ai bien conscience d'avoir été parmi les cas faciles.
A bientôt dans la rubrique..... cicatrice".
Lyne
Voici une nouvelle contribution par un récit d'opération.
Lobectomie + ablation isthme justifiée par la présence d'un gros nodule (59mm) isolé, froid, hypoéchogène qui n'a pas pu être ponctionné compte tenu de sa taille. Le résultat n'aurait pas été suffisamment informatif et comme il fallait de toute façon l'enlever.
Je l'ai découvert moi-même car curieusement malgré sa taille il était peu visible pour un oeil non averti. Je l'ai découvert en mettant ma crème anti-rides, comme quoi vieillir ça a aussi du bon
L'autre lobe comporte un micro nodule de 6 mm auquel il n'a pas été touché.
J-1 : Réveil en larmes - on respire, on se raisonne , on se calme et ça passe !
Arrivée à l'hôpital à 15h, fin des formalités, prise de tension et de température, petit coucou du chirurgien et c'est tout. On m'indique que l'opération aura lieu le lendemain à 12h30. Là je comprends vite le sens du mot "patient" , oui, mais c'est bien sûr c'est celui qui..... patiente
Vers 18h arrive dans la chambre une charmante jeune femme qui revient du bloc après TT. Elle souffre modérément, n'a pas l'air d'avoir de problème de voix, elle est juste très assoiffée. Elle sombre rapidement dans le sommeil.
J'ai eu ainsi un aperçu en live de ce qui m'attendait le lendemain.
Repas, d'hôpital, normal.
Puis 2 douches consécutives cheveux + corps à l'hibiscrub, produit rose pas désagréable, mieux que la bétadine (Pour les futurs opérés de la Pitié, je conseille d'emporter son séchoir à cheveux).
Ensuite prise d'un petit décontractant, pour une bonne nuit me dit l'infirmière... hum... hum... vers 23h, j'entends une infirmière parler d'une dame dont le pansement est imbibé de sang, elle craint une hémorragie et demande le passage de l'interne.... flippant
Les couloirs sont une vraie fourmilière dont le bruit est largement amplifié par la nuit.
J : Plutôt rassurée car ma voisine de chambre est déjà debout, parle assez aisément au téléphone et est vraiment pêchue.
10h : re-douche idem que la veille et enfilage de la tenue de bal... pardon, de bloc
11h30 : départ pour le bloc 1 heure plus tôt que prévu, c'est chouette. L'infirmière prise de cours me donne illico 3 cachets de prémédication. Efficace sur moi car dans l'antichambre du bloc, je n'arrêtais pas de bâiller à m'en décrocher la mâchoire !!
Au bloc : "Bonjour, je suis X, élève anesthésiste..." Oups, J'aurais préféré le maître à l'élève. Préjugé stupide car il se sott très bien de la pose de la perf et ensuite c'est l'anesthésiste (la vraie) qui prend le relais. Pour me détendre, on me dit qu'une personne s'est désistée et s'est enfuie au dernier moment, alors c'est pour cela que je passe plus tôt ! Il sont très sympas au bloc tout en étant très professionnels. On me met une ventilation chaude sous le drap, c'est le TOP; une, deux, trois poussées d'anesthésiant et je me retrouve dans les bras de Morphée (peut-être aussi de morphine !!!) et je me retrouve en salle de réveil. Désolée, si je suis incapable de vous narrer ce qui c'est passé entre deux.
¨Pour la douleur, à ce moment là, je dirais 4/10 ; il m'est quasi impossible de garder les yeux ouverts plus de quelques secondes. Nouveau coucou du chirurgien pour me dire que tout s'est bien passé.
17h, retour dans ma chambre. Pas aisé de tenir une conversation avec mon mari ; je lutte, je lutte pour rester éveillée.
19h, re-coucou du chirurgien (très présent (e).
Nuit correcte, mais très morcelée, à cause du réveil toutes les 2 heures pour prise de tension, température et aérosol.
23h30 : on me laisse boire un peu et me lever (sous surveillance) pour uriner car le bassin et moi on n'est pas copains.
J+1 : Tension, température Ok, on m'enlève la perf et on me donne un petit déjeuner. Un peu de mal à avaler le pain sec quand même.
Voix presque normale, juste une fatigue vocale.
10h, on m'enlève les agrafes (9) pour mettre des stéristrips à conserver 5 jours. Pas de douleurs à l'enlèvement des agrafes malgré mon appréhension.
11h : nouvelle visite du chirurgien qui, voyant ma valise et moi-même déjà prêtes à partir.... m'accorde la sortie. Youpi !!
Retour au domicile. L'après-midi, soudain, grosse, grosse fatigue, donc grosse sieste.
Nuit à la maison : assez difficile, les tiraillements étaient plus prononcés ; je n'arrêtais pas d'avaler ma salive très douloureusement et je souffrais énormément de la gorge, des oreilles ainsi que de la mâchoire.
Pour la douleur, à la sortie d'hôpital, j'étais à 2/10 et cette nuit là j'étais plutôt à 7/10.
J+2 : je me sens légèrement mieux, mais un peu inquiète car j'ai constaté à travers les stéristrips que la cicatrice a saigné à 2 endroits. J'ai peut-être trop bougé la nuit dernière.
Repos, repos, repos et petite baisse de moral.
La nuit fut meilleure que la précédente, j'ai pris les 8 Dafalgan prescrit pour 24h, ce qui explique la moindre douleur.
Par contre, j'ai tous les désagréments d'un voyage dans une destination exotique, sans en avoir eu les avantages ; je veux parler d'une sympathique "tourista".... certainement due aux produits de l'anesthésie.
J+3 : encore un peu de fatigue, mais l'arrêt de travail est là pour se reposer. On ne peut plus vraiment parler de douleurs, mais plutôt de gêne, sauf la tête ; j'ai oublié de dire que j'ai mal à la tête presque tous les jours. Bon, je pense que cela va passer.
EN CONCLUSION : une opération, reste une opération, mais franchement, pour mon cas, cela a été gérable; Il faut être vraiement "patient" (voir plus haut) et laisser du temps au temps.
Reprise de travail prévue le 2 juillet (15 jours d'arrêt) et attente des résultats de l'anapath pour être totalement sereine. Cependant, l'extemporanée était rassurante mais le chirurgien préfère avoir toutes les billes avant de crier victoire. Sortie sans Lévo, on adaptera selon le résultat de la PDS prévue dans 5 semaines.
Voilà, un récit de plus. Toutes nos expériences ont certainement un socle commun mais c'est à mon sens chacune de nos particularités qui rendent ces récits rassurants quand on se trouve confronté à un symptôme un peu moins courant et qu'"on aura eu la chance de lire chez tel ou tel autre opéré.
Je remercie tous ceux qui contribuent à cette information.
Bon courage aux futurs opérés et aux autres pour leur convalescence. J'ai bien conscience d'avoir été parmi les cas faciles.
A bientôt dans la rubrique..... cicatrice".
Lyne
Inscrit le: 13.06.12 | Messages: 2 | Basedow | Belgique |
Posté le: 26. Juin 2012, 14:02
Parce que les récits d'opération m'ont beaucoup aidé à apprénhender la mienne. Je pense que raconter la mienne peut également aider les futurs opérés.
Avant l'opération,
J'ai été diagnostiqué Basedow, début 2011. Après 1 an de voyages pour ma scolarité, je rentre chez mes parents. Ceux-ci me trouvent changée, difficile à gérer, insolente (ce que je n'avais jamais été), encore plus émotive. Plus le temps passe et plus ils se disent qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Je dors mal, je suis à bout de nerfs. J'ai pris du poids environ 15 kg car en Erasmus j'ai compensé l'éloignement par la nourriture mais je le perds vite en faisant régime. Le médecin a tout de suite pensé à la thyroïde. Et les résultats sont sans appel avec une TSH nulle. Après 1 an et demi de strumazol presqu'impossible à géré (on ne trouvera jamais le bon dosage), j'arrête les médicament pour voir et c'est la rechute immédiate. Deux propositions s'offrent à moi, l'ablation ou l'iode. J'opte pour l'ablation pour différentes raisons: je n'ai pas confiance en la médecine nucléaire (juste un présentiment allez comprendre), je veux des enfants et les grossesses ds la famille sont toute difficile, je ne veux pas qu'une thyroïde qui déconne s'ajoute à ça. De plus les dispositions sont difficile pour moi (éloignement alors que je vis dans une toute petite maison).
Je rencontre alors le chirurgien qui me rassure. C'est une femme, je préfère. Elle ajoute qu'elle n'est pas du tout sur que l'iode aurait été efficace à long terme car ma thyroïde est arrangée et que des nodules se développent doucement. Elle pense qu'à terme, j'aurai quand même du me faire enlever la thyroïde.
Elle programme l'opération deux semaines plus tard car je suis symptomatique et invivable.
Le jour J.
J'arrive à l'hopital le matin même. Opérée à 8h15, je rentre à 7h30. On me dit de me dépêcher de mettre ma tenue hyper sexy, bas de contention compris! Grrrrr qué calor! Je ris avec ma maman qui passe toute la journée avec moi.
Le brancardier arrive, il me fait rire. On parle de tout et de rien. Puis on me dépose dans la salle d'op. Urgence et Greys anatomy sont plutôt réalistes! Une infirmière vient me préparer, on parle beaucoup, de mes études, de mon chéri et plus important elle m'explique chacune de ses actions. Ca me rassure. Viens ensuite l'anesthésiste, elle aussi très sympa. Par contre, le produit à un impact négatif pour moi. Je pleure d'abord doucement puis à chaude larmes, sans raison. Je m'endors.
Je me réveille en salle de réveil vraiment pas bien. Difficile d'expliquer mon état, c'est très flou dans ma mémoire. Je sais que j'y suis restée très longtemps, trop longtemps environ 5heures au lieu des deux traditionnelles. La raison, le coeur qui s'emballe pendant 2 jours, je vais faire la tachicardie montant parfois jusque 190 pulsations minutes. Ma maman stress de ne pas me voir remonter. Je suis épuisée mais je veux retourner dans ma chambre.
En remontant je pleure, sans raison. Ma maman aussi, elle de soulagement. Je n'ai pas mal! Et je trouve ça fou. Je n'ai pas mal au cou, la cicatrice tire un peu mais pas trop. Le calcium est très bas et ne remonte pas mais je peux quand même sortir le lendemain. J'ai beaucoup de visites, ça fait plaisir même si je ne suis pas très bien les conversations. La nuit se passe bien malgré le bruit constant, je dors et encore une fois je n'ai pas mal.
Je rentre chez moi le lendemain matin, avec calcium et l-thyroxine 125. Je revois le chirurgien le 3 juillet. Elle passe me voire avant de partir, l'opération s'est bien déroulée et il n'y a pas de cancer. Tout va donc bien! Le retour se passe bien. Dès le lendemain, je vais dire bonjour aux membres de mon club de sport. Je ne suis même pas très fatiguée. Par contre, j'ai des soucis intestinaux depuis l'opération, ça va se régler. Je dois toujours prendre du calcium.
Le plus dur c'est le moral, si physiquement je n'ai mal nul part. Je pleure beaucoup, la plupart du temps avec un élément déclencheur très petit comme la proposition de rester diner de ma grand mère ou une remarque de mon petit ami. Difficile pour lui de me gérer. Le médecin me dit que c'est normal et propose des anti-dépresseur si cela ne va pas mieux. J'hésite, je pense attendre encore un moment avant de prendre ça, j'ai peur de devenir accro. J'espère que cela ira mieu sans.
Voila, c'était ma petite contribution aux récits d'opération, en espérant qu'il vous aide comme les autres m'ont aidés.
Avant l'opération,
J'ai été diagnostiqué Basedow, début 2011. Après 1 an de voyages pour ma scolarité, je rentre chez mes parents. Ceux-ci me trouvent changée, difficile à gérer, insolente (ce que je n'avais jamais été), encore plus émotive. Plus le temps passe et plus ils se disent qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Je dors mal, je suis à bout de nerfs. J'ai pris du poids environ 15 kg car en Erasmus j'ai compensé l'éloignement par la nourriture mais je le perds vite en faisant régime. Le médecin a tout de suite pensé à la thyroïde. Et les résultats sont sans appel avec une TSH nulle. Après 1 an et demi de strumazol presqu'impossible à géré (on ne trouvera jamais le bon dosage), j'arrête les médicament pour voir et c'est la rechute immédiate. Deux propositions s'offrent à moi, l'ablation ou l'iode. J'opte pour l'ablation pour différentes raisons: je n'ai pas confiance en la médecine nucléaire (juste un présentiment allez comprendre), je veux des enfants et les grossesses ds la famille sont toute difficile, je ne veux pas qu'une thyroïde qui déconne s'ajoute à ça. De plus les dispositions sont difficile pour moi (éloignement alors que je vis dans une toute petite maison).
Je rencontre alors le chirurgien qui me rassure. C'est une femme, je préfère. Elle ajoute qu'elle n'est pas du tout sur que l'iode aurait été efficace à long terme car ma thyroïde est arrangée et que des nodules se développent doucement. Elle pense qu'à terme, j'aurai quand même du me faire enlever la thyroïde.
Elle programme l'opération deux semaines plus tard car je suis symptomatique et invivable.
Le jour J.
J'arrive à l'hopital le matin même. Opérée à 8h15, je rentre à 7h30. On me dit de me dépêcher de mettre ma tenue hyper sexy, bas de contention compris! Grrrrr qué calor! Je ris avec ma maman qui passe toute la journée avec moi.
Le brancardier arrive, il me fait rire. On parle de tout et de rien. Puis on me dépose dans la salle d'op. Urgence et Greys anatomy sont plutôt réalistes! Une infirmière vient me préparer, on parle beaucoup, de mes études, de mon chéri et plus important elle m'explique chacune de ses actions. Ca me rassure. Viens ensuite l'anesthésiste, elle aussi très sympa. Par contre, le produit à un impact négatif pour moi. Je pleure d'abord doucement puis à chaude larmes, sans raison. Je m'endors.
Je me réveille en salle de réveil vraiment pas bien. Difficile d'expliquer mon état, c'est très flou dans ma mémoire. Je sais que j'y suis restée très longtemps, trop longtemps environ 5heures au lieu des deux traditionnelles. La raison, le coeur qui s'emballe pendant 2 jours, je vais faire la tachicardie montant parfois jusque 190 pulsations minutes. Ma maman stress de ne pas me voir remonter. Je suis épuisée mais je veux retourner dans ma chambre.
En remontant je pleure, sans raison. Ma maman aussi, elle de soulagement. Je n'ai pas mal! Et je trouve ça fou. Je n'ai pas mal au cou, la cicatrice tire un peu mais pas trop. Le calcium est très bas et ne remonte pas mais je peux quand même sortir le lendemain. J'ai beaucoup de visites, ça fait plaisir même si je ne suis pas très bien les conversations. La nuit se passe bien malgré le bruit constant, je dors et encore une fois je n'ai pas mal.
Je rentre chez moi le lendemain matin, avec calcium et l-thyroxine 125. Je revois le chirurgien le 3 juillet. Elle passe me voire avant de partir, l'opération s'est bien déroulée et il n'y a pas de cancer. Tout va donc bien! Le retour se passe bien. Dès le lendemain, je vais dire bonjour aux membres de mon club de sport. Je ne suis même pas très fatiguée. Par contre, j'ai des soucis intestinaux depuis l'opération, ça va se régler. Je dois toujours prendre du calcium.
Le plus dur c'est le moral, si physiquement je n'ai mal nul part. Je pleure beaucoup, la plupart du temps avec un élément déclencheur très petit comme la proposition de rester diner de ma grand mère ou une remarque de mon petit ami. Difficile pour lui de me gérer. Le médecin me dit que c'est normal et propose des anti-dépresseur si cela ne va pas mieux. J'hésite, je pense attendre encore un moment avant de prendre ça, j'ai peur de devenir accro. J'espère que cela ira mieu sans.
Voila, c'était ma petite contribution aux récits d'opération, en espérant qu'il vous aide comme les autres m'ont aidés.
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