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FAQ : à quoi ressemble un test à la Pentagastrine ?
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Cancer
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Posté le: 10. Oct 2003, 01:00
Carcinome médullaire : à quoi ressemble un "test à la Pentagastrine" ?
Texte publié par la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer sur son site Internet, envoyé par Henri qui vient de faire ce test
TEST A LA PENTAGASTRINE
But du test
La pentagastrine est un analogue synthétique de la gastrine qui est un puissant stimulant de la sécrétion de calcitonine. Le test est utilisé pour le dépistage et le suivi des cancers médullaires de la thyroïde (CMT).
Protocole
Interprétation
- Dépistage des CMT
Une réponse anormale à la stimulation par la pentagastrine est pathognomonique du CMT. La limite supérieure de la calcitonine sous stimulation est de 50 ng/1 (zone d'incertitude entre 30 et 50 ng/1) et le diagnostic, très probable lorsqu'elle dépasse 100 ng/l, est certain lorsqu'elle dépasse 150 ng/l. Une hyperplasie des cellules C peut expliquer certaines réponses faiblement anormales.
Dans le cas des enquêtes familiales, chez les enfants, la recherche de la mutation du gène RET suffit dans la plupart des cas. Mais certaines équipes recommandent les deux tests (génétique et test à la pentagastrine). Chez les patients plus âgés, un dosage de calcitonine de base et après stimulation reste utile en raison de la dissociation possible entre le statut génétique et l'expression de la maladie au cours de la vie. Tous les porteurs de mutation développent virtuellement la maladie mais la date de son apparition n'est pas connue. Si une mutation donnée se révèle peu agressive, il est parfois conseillé d'attendre le moment où le test à la pentagastrine devient anormal pour intervenir chirurgicalement.
- Pronostic et suivi postopératoire des CMT
Le test à la pentagastrine est réalisé 6 semaines après le traitement chirurgical (thyroïdectomie totale). Ce test est répété annuellement pendant 6 ans puis de manière plus espacée. Il est principalement pratiqué lorsque la calcitonine sérique reste indétectable. Après l'intervention, la normalisation de la CT basale et stimulée, prédit un pronostic excellent (98 % de survie à 10 ans). Si la calcitonine reste indétectable lors de deux tests consécutifs à la pentagastrine, le patient a une très forte probabilité d'être guéri. Toutefois, des exceptions ont été décrites, justifiant chez ce type de patients d'effectuer la surveillance à long terme.
Dans le cas contraire, une calcitonine basale ou stimulée anormale témoigne de la persistance ou de la récidive de la maladie.
FEDERATION NATIONALE DES CENTRES DE LUTTE CONTRE LE CANCER.
Standards, Options et Recommandations : Marqueuz tumoraux sériques des cancers de la thyroïde. Version intégrale. Validation: février 2001. Disponible: URL : http://www.fnclcc.fr/sor.htm
GULIANA J.M., FRANC B., DURON F. Cancer médullaire de la thyroïde.
Encycl Méd Chir (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits réservés), Endocrinologie-Nutrition, 10-008-B-10, 2001, 15 p.
Texte publié par la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer sur son site Internet, envoyé par Henri qui vient de faire ce test
TEST A LA PENTAGASTRINE
But du test
La pentagastrine est un analogue synthétique de la gastrine qui est un puissant stimulant de la sécrétion de calcitonine. Le test est utilisé pour le dépistage et le suivi des cancers médullaires de la thyroïde (CMT).
Protocole
- produit administré : pentagastrine :Peptavlon° (ampoule de 2 ml à 0,5 mg) ;
- analyse pouvant être effectuée : calcitonine ;
- condition initiale du patient : sujet à jeun depuis 12 heures.
Déroulement du test
- prélèvement à T-5 mn et TO ;
- injection IV lente au bras opposé (3 minutes) de 0,5 μg/kg de poids corporel de pentagastrine à diluer extemporanément dans 5 ml de sérum physiologique ;
- prélèvements aux temps T+3 mn (fin de perfusion), T+5 mn, T+10 mn. Le pic de sécrétion se produit à T+3 mn, voire T+5 mn;
- effets secondaires : peu importants et cessant dès l'arrêt de l'injection : nausées, céphalées, sensation de chaleur, hyperventilation ;
- contre-indications : grossesse, asthme, hémorragie gastroduodénale récente ;
- précautions d'emploi :
- chez l'angineux ou le sujet ayant fait un infarctus du myocarde ;
- chez l'allergique : faire au préalable un test d'allergie à la pentagastrine (injection intradermique de 0,1 ml de Pentavlon°).
Interprétation
- pic de calcitonine < 10 ng/1 : réponse normale ;
- pic de calcitonine < 30 ng/1 : 96 % des adultes normaux ;
- pic de calcitonine > 30 et < 50 ng/1 : 4 % des adultes normaux ;
- pic de calcitonine > 50 et < 100 ng/1 : CMT possible ou autres pathologies thyroïdiennes (hyperplasie des cellules C) ;
- pic de calcitonine > 100 ng/1 : CMT probable.
- Dépistage des CMT
Une réponse anormale à la stimulation par la pentagastrine est pathognomonique du CMT. La limite supérieure de la calcitonine sous stimulation est de 50 ng/1 (zone d'incertitude entre 30 et 50 ng/1) et le diagnostic, très probable lorsqu'elle dépasse 100 ng/l, est certain lorsqu'elle dépasse 150 ng/l. Une hyperplasie des cellules C peut expliquer certaines réponses faiblement anormales.
Dans le cas des enquêtes familiales, chez les enfants, la recherche de la mutation du gène RET suffit dans la plupart des cas. Mais certaines équipes recommandent les deux tests (génétique et test à la pentagastrine). Chez les patients plus âgés, un dosage de calcitonine de base et après stimulation reste utile en raison de la dissociation possible entre le statut génétique et l'expression de la maladie au cours de la vie. Tous les porteurs de mutation développent virtuellement la maladie mais la date de son apparition n'est pas connue. Si une mutation donnée se révèle peu agressive, il est parfois conseillé d'attendre le moment où le test à la pentagastrine devient anormal pour intervenir chirurgicalement.
- Pronostic et suivi postopératoire des CMT
Le test à la pentagastrine est réalisé 6 semaines après le traitement chirurgical (thyroïdectomie totale). Ce test est répété annuellement pendant 6 ans puis de manière plus espacée. Il est principalement pratiqué lorsque la calcitonine sérique reste indétectable. Après l'intervention, la normalisation de la CT basale et stimulée, prédit un pronostic excellent (98 % de survie à 10 ans). Si la calcitonine reste indétectable lors de deux tests consécutifs à la pentagastrine, le patient a une très forte probabilité d'être guéri. Toutefois, des exceptions ont été décrites, justifiant chez ce type de patients d'effectuer la surveillance à long terme.
Dans le cas contraire, une calcitonine basale ou stimulée anormale témoigne de la persistance ou de la récidive de la maladie.
FEDERATION NATIONALE DES CENTRES DE LUTTE CONTRE LE CANCER.
Standards, Options et Recommandations : Marqueuz tumoraux sériques des cancers de la thyroïde. Version intégrale. Validation: février 2001. Disponible: URL : http://www.fnclcc.fr/sor.htm
GULIANA J.M., FRANC B., DURON F. Cancer médullaire de la thyroïde.
Encycl Méd Chir (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits réservés), Endocrinologie-Nutrition, 10-008-B-10, 2001, 15 p.
Posté le: 22. Fév 2006, 22:54
Extrait d'un message publié par Juju en février 2006 :
Citation: |
Petit résumé pour vous resituer mon histoire : lors de ma thyroïdectomie totale (février 2005) on m'a découvert un cancer médullaire, une petite tumeur de même pas 1 cm s'était cachée dans ma thyroïde. Après l'opération on m'a fait quelques examens qui ont montré la présence de quelques métastases (taus de calcitonine faible à 40 ng/L). S'en suit le transfert de mon dossier à l'IGR où je rencontre le Pr Schlumberger qui me programme un cathétérisme étagé début juillet.
Donc le cathétérisme étagé à eu lieu comme prévu début juillet. Je sais pas si beaucoup d'entre vous on déjà eu cet examen mais je rassure tout le monde c'est complètement indolore. Ca a duré 2 heures pendant lesquelles on est allongé sur une table d'opération, le médecin nous fait une petite anesthésie locale au niveau de l'aine. Il introduit ensuite un petit mais long cathéter dans l'artère inguinale et le fait remonter jusqu'au coup en empruntant différentes artères. Tout le long du trajet il effectue des prélèvements sanguins en spécifiant à quels endroit ils les a fait. Ces prélèvements sont analysés ensuite par le laboratoire qui dose pour chacun le taux de calcitonine. Ca a été 2 heures vraiment longues car on ne peut pas bouger et on est installé sur une table peu confortable (un petit conseil aux prochains qui auront à faire cet examen : penser à prendre votre balladeur on a le droit). Par contre grace à ça on a vu que mes métastases était localisés au niveau de la jonction jugulo-carotidienne gauche. J'ai enfin décidé de prendre RDV en janvier avec le Pr Schlumberger qui m'a dit qu'on aller se passer du pet-scan au fluoro-dopa prévu à l'origine (et plusieurs fois retardé/annulé pour raisons techniques) vu que le cathétérisme montre que les métastases sont très localisées. Il m'a tout de suite emmené voir le Dr Travagli (qui apparement est un des meilleurs dans le domaine de le chirurgie thyroïdienne) et je vais étre ré-opérée après-demain (soit jeudi 23-2-06). |
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