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Récit d'opération
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Opération
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Inscrit le: 22.08.24 | Messages: 1
Posté le: 22. Aoû 2024, 16:49
Afin de rassurer les futurs opérés, je partage mon expérience d’opération.
La veille de mon entrée à l’hôpital, j’ai fait une séance d’hypnose qui m’a beaucoup aidée à affronter l’opération avec moins de stress et à évacuer rapidement les effets de l’anesthésie.
J’entre en clinique le 30 juillet 2024 à 15 h. Température extérieure : 33 degrés.
A l’accueil, ont m’envoie au labo pour une prise de sang, puis on me dit de me rendre au service chirurgie.
La chambre qui m’était réservée n’est pas disponible, la patiente qui devait sortir le matin même attend toujours son VSL.
Je patiente dans le couloir…
Au bout d’une heure, la chambre se libère enfin, on y fait le ménage et je m’installe.
Mauvaise surprise : la fenêtre ne s’ouvre qu’un tout petit peu et il fait si chaud ! Pas de climatisation.
L’anesthésiste vient me voir et m’informe que je serai la 1ère à passer au bloc le lendemain à 7h30.
Ça c’est une bonne nouvelle.
L’infirmière me dit qu’elle me réveillera à 5 heures le lendemain, je lui réponds qu’elle n’aura pas besoin de me réveiller. En effet, je n’ai pas dormi de la nuit. Il a fait si chaud dans la chambre, l’enveloppe plastique du matelas n’arrange rien.
Le lendemain à 5 heures, après une nouvelle douche au produit désinfectant, je mets la jolie chemise d’hôpital qui nous rend si sexy ! J’attends un long moment avant que le brancardier fasse irruption dans ma chambre et me demande d’un air condescendant quel est mon nom et ma date de naissance. Rassuré sur mon identité, il m’emmène en salle préopératoire. il y a la climatisation, ouf !
Là patientent déjà quelques personnes. Des infirmières s’affairent autour de chaque lit et exécutent les gestes préparatoires.
« Donnez-moi votre main ! Oh là, votre veine est très fine, je vais tout de même essayer de poser la perfusion ». Après plusieurs essais, elle y arrive enfin.
Il y a beaucoup de bruit dans cette pièce, le personnel médical parle fort, ils se charrient entre eux, c’est une ambiance bon enfant. Mais nous les futurs opérés sommes plutôt stressés et un peu plus de calme autour de nous nous aurait fait du bien.
On finit par me conduire au bloc. Là, une infirmière se présente, rassurante. Le chirurgien est là et semble concentré. On me fait me déplacer sur la table d’opération : elle est plutôt étroite. Pas de place pour les bras le long du corps. On m’attache.
L’anesthésiste commence son travail, l’endormissement n’est pas immédiat. J’en rediscuterai avec lui après l’opération : il préfère ne pas endormir ses patients trop brutalement, à cause de la chute de tension. Je finis par sombrer.
« Réveillez-vous, vous venez de vous faire opérer, tout va bien ! » disait la voix rassurante d’une infirmière. Je demande l’heure : 9h30. Je me sens plutôt bien et je demande si on m’a fait une totale, non, le lobe droit et l’isthme (nodules de 4 cm et 3 cm Tirads 4), 6nodules en tout. Je suis rassurée, il me reste le lobe gauche. J’ai très peu de douleurs. La sensation d’une angine. J’arrive à parler, quel bonheur !
On me transfère en unité de soins continus. Là, en plus de la perfusion, et du tensiomètre, on me met plusieurs électrodes sur le corps. J’ai soif. On ne m’autorisera un verre d’eau qu’à 16 h. Moi qui déteste être couchée, je n’ai pas le choix. Et ma tension est très basse. Mais je suis tellement heureuse que l’opération soit derrière moi. Toutes les craintes avant l’opération se sont envolées. Je me sens bien. Et puis, cette chambre est climatisée : quel bonheur ! Ce jour-là, la température extérieure était de 35 degrés. Une fois de plus, impossible de dormir, je passe une deuxième nuit blanche.
Je serai autorisée à rentrer chez moi le lendemain. Le chirurgien m’avait prédit une grande fatigue pendant 15 jours. La fatigue a duré quelques jours, puis j’ai repris mes activités normalement.
L’infirmière est passée pendant 10 jours pour refaire le pansement. Puis le chirurgien m’a enlevé les strips. Cicatrice de 9 cm, fermée. Mais une sorte de bourrelet dur au-dessus de la cicatrice. Rien d’inquiétant, j’espère que cela disparaitra avec le temps
.
Ma voix est presque normale, par contre, impossible de chanter, ma voix déraille dès que je monte dans les aigus. Séances d’orthophonie prescrites. J’espère que les choses s’arrangeront…
La veille de mon entrée à l’hôpital, j’ai fait une séance d’hypnose qui m’a beaucoup aidée à affronter l’opération avec moins de stress et à évacuer rapidement les effets de l’anesthésie.
J’entre en clinique le 30 juillet 2024 à 15 h. Température extérieure : 33 degrés.
A l’accueil, ont m’envoie au labo pour une prise de sang, puis on me dit de me rendre au service chirurgie.
La chambre qui m’était réservée n’est pas disponible, la patiente qui devait sortir le matin même attend toujours son VSL.
Je patiente dans le couloir…
Au bout d’une heure, la chambre se libère enfin, on y fait le ménage et je m’installe.
Mauvaise surprise : la fenêtre ne s’ouvre qu’un tout petit peu et il fait si chaud ! Pas de climatisation.
L’anesthésiste vient me voir et m’informe que je serai la 1ère à passer au bloc le lendemain à 7h30.
Ça c’est une bonne nouvelle.
L’infirmière me dit qu’elle me réveillera à 5 heures le lendemain, je lui réponds qu’elle n’aura pas besoin de me réveiller. En effet, je n’ai pas dormi de la nuit. Il a fait si chaud dans la chambre, l’enveloppe plastique du matelas n’arrange rien.
Le lendemain à 5 heures, après une nouvelle douche au produit désinfectant, je mets la jolie chemise d’hôpital qui nous rend si sexy ! J’attends un long moment avant que le brancardier fasse irruption dans ma chambre et me demande d’un air condescendant quel est mon nom et ma date de naissance. Rassuré sur mon identité, il m’emmène en salle préopératoire. il y a la climatisation, ouf !
Là patientent déjà quelques personnes. Des infirmières s’affairent autour de chaque lit et exécutent les gestes préparatoires.
« Donnez-moi votre main ! Oh là, votre veine est très fine, je vais tout de même essayer de poser la perfusion ». Après plusieurs essais, elle y arrive enfin.
Il y a beaucoup de bruit dans cette pièce, le personnel médical parle fort, ils se charrient entre eux, c’est une ambiance bon enfant. Mais nous les futurs opérés sommes plutôt stressés et un peu plus de calme autour de nous nous aurait fait du bien.
On finit par me conduire au bloc. Là, une infirmière se présente, rassurante. Le chirurgien est là et semble concentré. On me fait me déplacer sur la table d’opération : elle est plutôt étroite. Pas de place pour les bras le long du corps. On m’attache.
L’anesthésiste commence son travail, l’endormissement n’est pas immédiat. J’en rediscuterai avec lui après l’opération : il préfère ne pas endormir ses patients trop brutalement, à cause de la chute de tension. Je finis par sombrer.
« Réveillez-vous, vous venez de vous faire opérer, tout va bien ! » disait la voix rassurante d’une infirmière. Je demande l’heure : 9h30. Je me sens plutôt bien et je demande si on m’a fait une totale, non, le lobe droit et l’isthme (nodules de 4 cm et 3 cm Tirads 4), 6nodules en tout. Je suis rassurée, il me reste le lobe gauche. J’ai très peu de douleurs. La sensation d’une angine. J’arrive à parler, quel bonheur !
On me transfère en unité de soins continus. Là, en plus de la perfusion, et du tensiomètre, on me met plusieurs électrodes sur le corps. J’ai soif. On ne m’autorisera un verre d’eau qu’à 16 h. Moi qui déteste être couchée, je n’ai pas le choix. Et ma tension est très basse. Mais je suis tellement heureuse que l’opération soit derrière moi. Toutes les craintes avant l’opération se sont envolées. Je me sens bien. Et puis, cette chambre est climatisée : quel bonheur ! Ce jour-là, la température extérieure était de 35 degrés. Une fois de plus, impossible de dormir, je passe une deuxième nuit blanche.
Je serai autorisée à rentrer chez moi le lendemain. Le chirurgien m’avait prédit une grande fatigue pendant 15 jours. La fatigue a duré quelques jours, puis j’ai repris mes activités normalement.
L’infirmière est passée pendant 10 jours pour refaire le pansement. Puis le chirurgien m’a enlevé les strips. Cicatrice de 9 cm, fermée. Mais une sorte de bourrelet dur au-dessus de la cicatrice. Rien d’inquiétant, j’espère que cela disparaitra avec le temps
.
Ma voix est presque normale, par contre, impossible de chanter, ma voix déraille dès que je monte dans les aigus. Séances d’orthophonie prescrites. J’espère que les choses s’arrangeront…
Posté le: 22. Aoû 2024, 16:56
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