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Pas une maladie : la ménopause, mais besoin d'infos
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Autres maladies
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Posté le: 26. Fév 2018, 11:39
bonjour
perso je suis ménauposée depuis 8 ans, sans ths.
j'ai pris occasionnellement des compléments type manahe ou actheane quand j'ai été embétée par des bouffées de chaleur (sans transpiration chez moi)
je n'ai pas l'impression d'etre une mémé, je fais du sport quand mon épaule ne me fait pas souffrir, je travaille et j'ai une vie de couple
pour le frottis et la palpation des seins c'est ma généraliste qui s'en charge, pas vu de gyneco depuis 8 ans et le retrait de mon stérilet
perso je suis ménauposée depuis 8 ans, sans ths.
j'ai pris occasionnellement des compléments type manahe ou actheane quand j'ai été embétée par des bouffées de chaleur (sans transpiration chez moi)
je n'ai pas l'impression d'etre une mémé, je fais du sport quand mon épaule ne me fait pas souffrir, je travaille et j'ai une vie de couple
pour le frottis et la palpation des seins c'est ma généraliste qui s'en charge, pas vu de gyneco depuis 8 ans et le retrait de mon stérilet
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Wynnie
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Inscrit le: 04.09.17 | Messages: 2718 | Ablation thyroïde ca... |
Bonjour Marie-Ange, je ne suis quasi jamais en hypo ou en hyper. je t'assure c'est vraiment arrivé avec l'absence de règles, même si apparemment tu as du mal à le croire. Je t'assure que les bouffées de chaleur de la ménopause existent (même si tu n'as pas rencontré le phénomène en ce qui te concerne, ou qu'en tout cas, tu l'attribues toi à la thyroïde), c'est pas "un truc dans la tête". D'ailleurs l'élévation de température est réelle.
Par ailleurs, des femmes qui n'ont pas de problème de thyroïde', ont des bouffées de chaleur.
Par ailleurs, des femmes qui n'ont pas de problème de thyroïde', ont des bouffées de chaleur.
Inscrit le: 22.10.14 | Messages: 389
Bonjour,
Je ne suis pas encore ménopausée mais plutôt en prémenopause, que j'ai carabinée car d('après mes llectures et autres conseils et expériences de femmes diverses et variées, nous sommes toutes uniques et différentes en la matière!!!
Manque de bol pour nous, le fait de ne plus avoir de thyroide ou en partie, dysfonctionnelle en tous cas (car les hormones chimiques ne remplaceront jamais les vraies hormones fabriquées par le corps) n'arrange pas la pré et la menopause, car oui tout est lié.
C'est comme ça!
I ly a des femmes qui avec traitement hormonal iront super bien, d'autres n'auront besoin de rien, la preuve en est sur ce post!
De mon expérience actuelle, le fait de faire du sport a changé ma perception des choses et mon ressenti.
Et effectivement de ne plus focaliser là dessus, sur" le début de la fin"etc...tout ça c'est psychologique et ça joue aussi, qu'on le veuille ou non!
Les poils qui poussent au menton j'en ai depuis l'âge de mes 35 ans( et pas juste 2 mais au moins 10) et c'est venu en période hyper, avec ma thyroide en plus. Un doc de l'époque m'avait dit, la pince à épiler ça existe ce qui m'avait rendu furax!
Mais aujourd'hui, est-ce l'âge?, suis tranquilisée avec ça et j'y vais à la pince comme des milliers de femmes de 30 ans à 80 ans!!!!
Et pour les femmes qui en ont les moyens le laser fait des miracles aussi.
En ce qui concerne les médecins généralistes qui font des frottis et autres, depuis l'âge de mes 35 ans je ne consulte uniquement des femmes généralistes pour ça.
Car c'est un scandale les gynécos, qui de toutes façons comme les endos, la plupart du temps n'y connaissent rien et prescrivent tout le temps la même chose!
Je parle de mon expérience: j'ai vécu à Paris, à Nice et depuis un an je vis au fin fond de la haute loire: il y a des généralistes qui acceptent de le faire, qui en parlent ouvertement sous forme d'affiches dans leur cabinet.
Je pense que c'est la médecine de demain qui sera comme ça, mais où est le mal finalement?
C'est peut-être ma culture nordique, élevée en Hollande, qui fait que je ne fais absolument pas confiance aux soit-disant spécialistes, aux Pays-Bas on ne va pas voir systématiquement une gynéco pour un frottis. Depuis au moins 50 ans c'est comme ça, d'ailleurs les femmes accouchent làbas à la maison tout simplement.
Et si besoin on va à l'hôpital et on consulte un spécialiste.
Et même en haute loire j'ai trouvé une généraliste qui fait des frottis, voire plus et pas qu'une d'ailleurs.
Et j'en ai changé car elle n'était pas douce du tout et j'en ai trouvé une autre sans problème.
Le yoga aide aussi beaucoup, comme le qi gong, la méditation et tout ça c'est gratuit et tellement bénéfique!
En ce moment je prends du ginseng et ça marche plutôt pas mal, pas de bouffées de chaleur ce mois ci ni déprime!
Je ne suis pas encore ménopausée mais plutôt en prémenopause, que j'ai carabinée car d('après mes llectures et autres conseils et expériences de femmes diverses et variées, nous sommes toutes uniques et différentes en la matière!!!
Manque de bol pour nous, le fait de ne plus avoir de thyroide ou en partie, dysfonctionnelle en tous cas (car les hormones chimiques ne remplaceront jamais les vraies hormones fabriquées par le corps) n'arrange pas la pré et la menopause, car oui tout est lié.
C'est comme ça!
I ly a des femmes qui avec traitement hormonal iront super bien, d'autres n'auront besoin de rien, la preuve en est sur ce post!
De mon expérience actuelle, le fait de faire du sport a changé ma perception des choses et mon ressenti.
Et effectivement de ne plus focaliser là dessus, sur" le début de la fin"etc...tout ça c'est psychologique et ça joue aussi, qu'on le veuille ou non!
Les poils qui poussent au menton j'en ai depuis l'âge de mes 35 ans( et pas juste 2 mais au moins 10) et c'est venu en période hyper, avec ma thyroide en plus. Un doc de l'époque m'avait dit, la pince à épiler ça existe ce qui m'avait rendu furax!
Mais aujourd'hui, est-ce l'âge?, suis tranquilisée avec ça et j'y vais à la pince comme des milliers de femmes de 30 ans à 80 ans!!!!
Et pour les femmes qui en ont les moyens le laser fait des miracles aussi.
En ce qui concerne les médecins généralistes qui font des frottis et autres, depuis l'âge de mes 35 ans je ne consulte uniquement des femmes généralistes pour ça.
Car c'est un scandale les gynécos, qui de toutes façons comme les endos, la plupart du temps n'y connaissent rien et prescrivent tout le temps la même chose!
Je parle de mon expérience: j'ai vécu à Paris, à Nice et depuis un an je vis au fin fond de la haute loire: il y a des généralistes qui acceptent de le faire, qui en parlent ouvertement sous forme d'affiches dans leur cabinet.
Je pense que c'est la médecine de demain qui sera comme ça, mais où est le mal finalement?
C'est peut-être ma culture nordique, élevée en Hollande, qui fait que je ne fais absolument pas confiance aux soit-disant spécialistes, aux Pays-Bas on ne va pas voir systématiquement une gynéco pour un frottis. Depuis au moins 50 ans c'est comme ça, d'ailleurs les femmes accouchent làbas à la maison tout simplement.
Et si besoin on va à l'hôpital et on consulte un spécialiste.
Et même en haute loire j'ai trouvé une généraliste qui fait des frottis, voire plus et pas qu'une d'ailleurs.
Et j'en ai changé car elle n'était pas douce du tout et j'en ai trouvé une autre sans problème.
Le yoga aide aussi beaucoup, comme le qi gong, la méditation et tout ça c'est gratuit et tellement bénéfique!
En ce moment je prends du ginseng et ça marche plutôt pas mal, pas de bouffées de chaleur ce mois ci ni déprime!
Inscrit le: 04.09.17 | Messages: 2718 | Ablation thyroïde ca... |
Posté le: 26. Fév 2018, 14:36
Posté le: 26. Fév 2018, 15:57
oui,Sylviane,ça arrive
moi je faisais comme Wynnie,avec mon MG
et le frottis en labo d'analyses médicales aussi c'etait possible
bon,mais depuis que j'ai déménagé j'ai plus rien,une MG à la ramasse que je vois une fois ts les 6 mois pour ordonnance
pas d'endo,pas de gynéco.
je vais chercher un autre doc MG
moi je faisais comme Wynnie,avec mon MG
et le frottis en labo d'analyses médicales aussi c'etait possible
bon,mais depuis que j'ai déménagé j'ai plus rien,une MG à la ramasse que je vois une fois ts les 6 mois pour ordonnance
pas d'endo,pas de gynéco.
je vais chercher un autre doc MG
Inscrit le: 05.10.13 | Messages: 161 | Hashimoto (et Syndro... | Ile-de-France | | 40+
Bonjour,
Moi aussi, j'ai cru comprendre que le suivi gynécologique par le généraliste était de plus en plus courant et était amené à fortement se développer pour pallier la pénurie de gynécologues.
Cf. cet article : https://sante-guerir.notrefamille.c.....iers-des-cas-o300146.html
D'ailleurs, en lisant l'article instructif du Parisien, ne trouvez-vous pas que nous devrions nous révolter de la perspective qui nous attend ?! 531 gynécologues à l'horizon 2025, c'est ahurissant ! Nous ne sommes qu'en 2018, il y aurait encore le temps de lancer la formation de plusieurs centaines de gynécologues qui arriveraient "sur le marché" dans une dizaine d'années ! Je suis écœurée... de cette régression, en partie due à la réglementation européenne (merci Bruxelles !) !
En ce qui me concerne, je commence déjà à me préoccuper du départ à la retraite de ma gynéco : commet en trouver une autre quand les secrétariats des autres médecins spécialistes vous accueillent systématiquement par téléphone en vous demandant si vous êtes déjà venue (sous entendu : "Nous ne prenons pas de nouveaux patients.") ? A fortiori pour les cabinets de gynécologues...
Par ailleurs, pour revenir aux soucis de Sylviane, il me semble aussi, comme le souligne Marie-Ange, que les hormones féminines et thyroïdiennes interagissent très subtilement entre elles. Puisque on sait qu'il y a des variations au sein même du cycle des femmes non ménopausées. La meilleure preuve en est, sauf erreur, le tableau Excel de suivi de VST qui prévoit une colonne pour la phase du cycle !
Moi aussi, j'ai cru comprendre que le suivi gynécologique par le généraliste était de plus en plus courant et était amené à fortement se développer pour pallier la pénurie de gynécologues.
Cf. cet article : https://sante-guerir.notrefamille.c.....iers-des-cas-o300146.html
D'ailleurs, en lisant l'article instructif du Parisien, ne trouvez-vous pas que nous devrions nous révolter de la perspective qui nous attend ?! 531 gynécologues à l'horizon 2025, c'est ahurissant ! Nous ne sommes qu'en 2018, il y aurait encore le temps de lancer la formation de plusieurs centaines de gynécologues qui arriveraient "sur le marché" dans une dizaine d'années ! Je suis écœurée... de cette régression, en partie due à la réglementation européenne (merci Bruxelles !) !
En ce qui me concerne, je commence déjà à me préoccuper du départ à la retraite de ma gynéco : commet en trouver une autre quand les secrétariats des autres médecins spécialistes vous accueillent systématiquement par téléphone en vous demandant si vous êtes déjà venue (sous entendu : "Nous ne prenons pas de nouveaux patients.") ? A fortiori pour les cabinets de gynécologues...
Par ailleurs, pour revenir aux soucis de Sylviane, il me semble aussi, comme le souligne Marie-Ange, que les hormones féminines et thyroïdiennes interagissent très subtilement entre elles. Puisque on sait qu'il y a des variations au sein même du cycle des femmes non ménopausées. La meilleure preuve en est, sauf erreur, le tableau Excel de suivi de VST qui prévoit une colonne pour la phase du cycle !
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Aidons financièrement VST : https://www.helloasso.com/associations/vivre-sans-thyroide
Posté le: 26. Fév 2018, 20:35
Bonjour Sylviane et les ti papillons
Je vais suivre ce post avec grand plaisir...
Car effectivement, c'est un sujet qui nous concerne toutes à un moment de notre vie
Je suis aussi d'avis, que nous manquons cruellement du réel suivit, et tout comme pour notre traitement de la thyro, le passage à la ménopause est tout aussi légé, et à la finale, on fini par bidouiller ou se recroqueviller sur nous même.
Comme tu dis plus haut, si ces MR avaient un quelconque soucis avec leur parti intime ( zut plus de trompette ! ) je suis certaine que des solutions existeraient...
Remarques ils ont bien la tite pilule de schtroumpfs compressés, pour jouer les bon maîtres d'orchestres.
Une fois de plus nous sommes "les laissées pour compte", ou sinon, ces messieurs doivent nous échanger contre 2 jeunes filles de 25 ans....
Mais bon, quand on a la chance de vivre une belle romance de love avec notre cher et tendre, on a pas envie de tout arrêter et baisser les armes
ça me fait écho à un autre post que tu avais fait aussi , ou tu parlais du genre ' homme et femme), et adaptation des traitements, que nous n'étions pas égaux, et nous n'avions pas les mêmes besoins, et pour nous, on nous met vite aux oubliettes, ou on ne pousse pas plus loin, on se contente de ce qui existe.
Heureusement que pour certaines , elles trouvent des perles de médecins, et une vraie écoute. Mais comme toi, je pense le vivre en solo ce passage là ( enfin presque, je viendrais prendre conseil chez les ti papillons d'ici
@ Marie Ange, ça laisse rêveur, du jour au lendemain, et zou, tranquille..Je pense qu'on est pas toute pareille face à ce changement..
J'espère seulement que ça ne chamboule pas de trop nos émotions, car on est déjà mis à mal avec nos traitements thyro...
Après, je pense me diriger vers les plantes et non les hormones , essayer de rester maître de ce cap, qui reste naturel, et vivre ce passage le plus naturellement possible.
Vous prenez quel type de plantes
J'espère que ce post sera mine de tite trouvailles, et que ça permettra de rassurer ou s'informer sur ce sujet....
Merci pour ce sujet Sylviane, et au plaisir de te lire et prenez soin de vous les ti papillons
Je vais suivre ce post avec grand plaisir...
Car effectivement, c'est un sujet qui nous concerne toutes à un moment de notre vie
Je suis aussi d'avis, que nous manquons cruellement du réel suivit, et tout comme pour notre traitement de la thyro, le passage à la ménopause est tout aussi légé, et à la finale, on fini par bidouiller ou se recroqueviller sur nous même.
Comme tu dis plus haut, si ces MR avaient un quelconque soucis avec leur parti intime ( zut plus de trompette ! ) je suis certaine que des solutions existeraient...
Remarques ils ont bien la tite pilule de schtroumpfs compressés, pour jouer les bon maîtres d'orchestres.
Une fois de plus nous sommes "les laissées pour compte", ou sinon, ces messieurs doivent nous échanger contre 2 jeunes filles de 25 ans....
Mais bon, quand on a la chance de vivre une belle romance de love avec notre cher et tendre, on a pas envie de tout arrêter et baisser les armes
ça me fait écho à un autre post que tu avais fait aussi , ou tu parlais du genre ' homme et femme), et adaptation des traitements, que nous n'étions pas égaux, et nous n'avions pas les mêmes besoins, et pour nous, on nous met vite aux oubliettes, ou on ne pousse pas plus loin, on se contente de ce qui existe.
Heureusement que pour certaines , elles trouvent des perles de médecins, et une vraie écoute. Mais comme toi, je pense le vivre en solo ce passage là ( enfin presque, je viendrais prendre conseil chez les ti papillons d'ici
@ Marie Ange, ça laisse rêveur, du jour au lendemain, et zou, tranquille..Je pense qu'on est pas toute pareille face à ce changement..
J'espère seulement que ça ne chamboule pas de trop nos émotions, car on est déjà mis à mal avec nos traitements thyro...
Après, je pense me diriger vers les plantes et non les hormones , essayer de rester maître de ce cap, qui reste naturel, et vivre ce passage le plus naturellement possible.
Vous prenez quel type de plantes
J'espère que ce post sera mine de tite trouvailles, et que ça permettra de rassurer ou s'informer sur ce sujet....
Merci pour ce sujet Sylviane, et au plaisir de te lire et prenez soin de vous les ti papillons
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S il te plaît, redessine moi un papillon...
Dernière édition par Louna*ka le 27. Fév 2018, 09:17; édité 1 fois
Inscrit le: 26.12.08 | Messages: 2762 | 70+
Hello,
Ma patoune de vécu :
- hystérectomie à 45 ans pour multifibromes,
- ovariectomies à 50 ans pour un kyste et "pour me sauver du cancer du sein" opéré 6 mois plus tôt.
Des bouffées de chaleur et de rares sueurs bien maîtrisées par l'homéopathie (Lachesis et ?).
Bien sûr interdiction du Ths.
J'ai eu des sueurs mi juin dernier qui m'ont surprise et que j'ai attribuées à la canicule.
A 69 ans dans 3 mois, je me sens des ailes de la 40taine et bien décidée à croquer la Vie même si je ne suis plus aussi rapide qu'avant. Et qu'il me manque de l'essence thyroïdienne.
Je marche au mental !
Pour les gynécos, il y a déjà environ 25 ans que la mienne publiait des alertes dans son cabinet sur le fait que les gynécos médicaux n'étaient plus formés ...
Et à la même époque, les sages-femmes avaient une formation plus poussée en obstétrique* pour remplacer le manque obstétriciens à venir ...
Dans le cabinet de mon généraliste, l'une faisait le suivi gynéco mais il y a 2 ans elle est repartie sur Bx.
Dommage, car je pense que c'est une bonne chose !
Édit le 28/2 : les sages-femmes ayant la même formation en obstétrique eutocique que les obstétriciens, c'est une formation plus poussée en gynécologie qu'elles ont eu pour faire le suivi gynéco simple des femmes, la contraception, la rééducation périnatale, etc ....
Ma patoune de vécu :
- hystérectomie à 45 ans pour multifibromes,
- ovariectomies à 50 ans pour un kyste et "pour me sauver du cancer du sein" opéré 6 mois plus tôt.
Des bouffées de chaleur et de rares sueurs bien maîtrisées par l'homéopathie (Lachesis et ?).
Bien sûr interdiction du Ths.
J'ai eu des sueurs mi juin dernier qui m'ont surprise et que j'ai attribuées à la canicule.
A 69 ans dans 3 mois, je me sens des ailes de la 40taine et bien décidée à croquer la Vie même si je ne suis plus aussi rapide qu'avant. Et qu'il me manque de l'essence thyroïdienne.
Je marche au mental !
Pour les gynécos, il y a déjà environ 25 ans que la mienne publiait des alertes dans son cabinet sur le fait que les gynécos médicaux n'étaient plus formés ...
Et à la même époque, les sages-femmes avaient une formation plus poussée en obstétrique* pour remplacer le manque obstétriciens à venir ...
Dans le cabinet de mon généraliste, l'une faisait le suivi gynéco mais il y a 2 ans elle est repartie sur Bx.
Dommage, car je pense que c'est une bonne chose !
Édit le 28/2 : les sages-femmes ayant la même formation en obstétrique eutocique que les obstétriciens, c'est une formation plus poussée en gynécologie qu'elles ont eu pour faire le suivi gynéco simple des femmes, la contraception, la rééducation périnatale, etc ....
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Dernière édition par Ktrin' le 28. Fév 2018, 17:13; édité 1 fois
Inscrit le: 04.09.17 | Messages: 2718 | Ablation thyroïde ca... |
Posté le: 28. Fév 2018, 07:09
Coucou, je vous ai toutes lues attentivement, merci pour votre participation. Très pressée ce matin.
Juste dire qu'on m'a dit que la sauge était aussi très bien contre les bouffées de chaleur et que j'ai téléphoné à une sage-femme de ma ville , très sympa, elle m'a expliqué que oui, je pouvais prendre le trophigil en plus (comment, pourquoi), oui elle peut me recevoir pour frottis, palpation mammaire etc, mais elle n'a pas le droit de prescrire des hormones pour ménopause, et que sa confédération est en train de se battre pour ça (pour pouvoir le faire).
Donc si je veux renouveller mon ordonnance, ce sera par le médecin généraliste dont je ne sais même pas si elle est formée pour ça.
A bientôt, bises
Juste dire qu'on m'a dit que la sauge était aussi très bien contre les bouffées de chaleur et que j'ai téléphoné à une sage-femme de ma ville , très sympa, elle m'a expliqué que oui, je pouvais prendre le trophigil en plus (comment, pourquoi), oui elle peut me recevoir pour frottis, palpation mammaire etc, mais elle n'a pas le droit de prescrire des hormones pour ménopause, et que sa confédération est en train de se battre pour ça (pour pouvoir le faire).
Donc si je veux renouveller mon ordonnance, ce sera par le médecin généraliste dont je ne sais même pas si elle est formée pour ça.
A bientôt, bises
Inscrit le: 04.09.17 | Messages: 2718 | Ablation thyroïde ca... |
Très vaguement à voir, mais un "test pour gynécologues", dont je vous conseille la lecture, outre le fait qu'il est drôle : http://pharmacritique.20minutes-blo.....n-par-mammogr-936530.html
Lecture qui m'est venue à l'esprit après une conversation avec la sage femme mentionnée ci-dessus. Je lui précise que je ne souhaite pas faire une radiographie mammaire tous les ans et donc je lui demande, si elle pratique la palpation mammaire...elle me répond "oui, mais faut faire la radiographie mammaire quand même". je lui explique pourquoi je ne veux pas (cF lien juste au dessus) et elle me rétorque, "oui mais si cela ne se sent qu'à la palpation mammaire, c'est trop tard, on meurt !"
Question basique : pourquoi obliger les praticiens à faire une palpation mammaire si c'est-trop-tard-on-meurt ?
Voilà comment on terrorise les patients et qu'on en fait de gentils moutons bien obéissants par la même occasion. Ceci dit, la sage-femme, certainement sincère, est juste conditionnée comme les autres.
-----------------------------------------------
QUIZZ EPIDEMIO POUR LES NULS GYNECOLOGUES
1/ Pour connaître l’efficacité du dépistage du cancer du sein
a/ Je me fie à ce que je vois à mon cabinet, comme les femmes qui ne se font pas dépister et qui arrivent avec des tumeurs plus grosses.
b/ Je me fie aux données de la science et particulièrement aux méta-analyses publiées dans des revues à comité de lecture et fort facteur d’impact.
c/ Je me fie à ce que j’entends tous les ans dans les colloques organisés par le collège de gynécologues financés par Roche/par la société française de radiologie/ financés par General Electrics.
d/ Je me fie au nombre de femmes qui courent tous les ans contre le cancer et ça réchauffe le cœur : yes, we can !
2/ Que signifie « Meta-analyses yielded lung cancer incidence ≥ 10 years after radiotherapy RR of 2.10 (95% CI, 1.48 to 2.98; P , .001) «
a/ Je ne sais pas, je ne comprends pas l’anglais
b/ Le risque relatif d’apparition de cancer du poumon chez des patients, 10 ans après avoir été traités par radiothérapie, est de 2.10, avec un intervalle de confiance à 95% situé entre la fourchette de 1.48 à 2.98, avec une très forte présomption de rejet de l’hypothèse nulle. On rejette donc l’hypothèse nulle selon laquelle la radiothérapie n’a pas d’impact sur le risque de développer un cancer du poumon 10 ans après une radiothérapie
c/ Je ne sais pas, je ne comprends pas l’épidémiologie.
3/ Que signifie « le dépistage permet de réduire de 20% la mortalité par cancer du sein »
a/ 20 femmes sur 100 éviteront la mort pas cancer du sein grâce au dépistage.
b/ Dans le groupe non dépisté, 5 femmes mourront, dans le groupe dépisté, 4 femmes mourront (5-4/5=0,2).
4/ Qu’est ce qu’une cohorte prospective?
a/ Des personnes défilant pour manifester contre un projet de loi .
b/ Un ensemble de sujets partageant un certain nombre de caractéristiques communes, suivis dans le temps à l’échelle individuelle afin d’identifier la survenue d’évènements de santé d’intérêt.
c/ Un groupe de légionnaires romains qui recherchent des Gaulois cachés dans la forêt.
5/ Qu’est ce qu’un biais ?
a/ Le biais est une bande de tissu coupée à 45 degrés par rapport au droit-fil.
b/ Un biais est une erreur dans la méthode, le non-respect des règles de protocole, qui engendre des résultats erronés.
c/ Une étude présente un biais quand on a cherché à interpréter les résultats d’une certaine manière, en répondant à nos attentes implicites.
6/ Qu’est ce qu’une étude cas/témoin?
a/ Une étude où on suit des personnes au départ non malades mais diversement exposées à un facteur de risque.
b/ Une étude où l’on détermine le degré d’association entre une exposition à un agent potentiellement nocif et la prévalence d’une maladie, dans 2 groupes, un groupe atteint de la maladie et un groupe non atteint ; on détermine dans chacun des groupes le nombre de personnes ayant été exposées par le passé à un agent potentiellement nocif.
c/ Une étude sur la population totale qui examine des personnes qui ne présentent pas de maladie mais présentent un certain risque de développer cette maladie.
7/ L’étude comprenait 1 000 hommes qui ont pris le nouveau médicament durant 5 ans, et 1 000 ont reçu le traitement standard. À la fin de l’essai, 6 % des hommes du groupe ayant suivi le traitement standard avaient eu un AVC, comparativement à seulement 2 % dans le groupe ayant pris le nouveau médicament.
Quelle est selon vous la meilleure façon de présenter l’efficacité d’un nouveau traitement pour comprendre son efficacité :
a/ Par la réduction du risque relatif : On obtient une réduction du risque de deux tiers avec ce traitement.
b/ Par le nombre de patients à traiter pendant une période donnée pour éviter l’apparition d’un évènement défavorable : 25 hommes ont dû recevoir le nouveau traitement durant cinq ans pour qu’un homme en bénéficie, pour qu’il y ait un AVC de moins.
c/ par la réduction du risque absolu : 4% des hommes bénéficieront du traitement.
8/ Qu’est ce qu’un biais de temps de devancement (lead time bias)?
a/ Le biais qui consiste à détecter préférentiellement des cancers qui évoluent lentement et sont moins agressifs.
b/ ce biais, conditionné par l’utilisation du taux de survie à 5 ans comme critère d’efficacité, implique que les personnes diagnostiquées précocement ne vivront pas forcément plus longtemps que celles diagnostiquées tardivement.
c/ ce biais consiste à avoir inclus dans la cohorte des femmes dépistées, des femmes qui sont entrées trop tard dans le dépistage avec des cancers avancés : cela fausse les bons résultats du dépistage et c’est pour cela qu’il faut commencer le dépistage à 50ans.
9/ Qu’est ce que le biais de surdiagnostic?
a/ c’est le biais qui consiste à ne pas faire la différence entre les cas de cancers asymptomatiques et les cas de cancers symptomatiques.
b/ les individus surdiagnostiqués (à qui on a détecté un lésion infra-clinique, dormante et non évolutive) ont un pronostic vital nécessairement favorable.
c/ C’est le fait de prédire l’évolution de la maladie à partir du dépistage.
10/ Que signifie la phrase « une femme sur huit fera un cancer du sein » ?
a/ Que , autour de moi, une femme sur 8 a ou aura un cancer : c’est une maladie terrible qui peut atteindre tout le monde. D’ailleurs, c’est écrit partout dans les medias, donc c’est vrai et c’est ce qui fait courir les femmes !
b/ Le risque dont on parle est un risque cumulatif vie entière qui ne discrimine pas les femmes à haut risque. Il n’a de signification que pour des épidémiologistes chevronnés. Pour le grand public, il est plus honnête de parler d’incidence par décennie de vie et de s’exprimer en %
Age 30 . . . . . . 0.44 % (1/227)
Age 40 . . . . . . 1.47 % (1/ 68)
Age 50 . . . . . . 2.38 % (1/ 42)
Age 60 . . . . . . 3.56 % (1/ 28)
Age 70 . . . . . . 3.82 % (1/ 26)
c/Que toute femme a une chance sur 8 de faire un cancer du sein.
Réponses :
Vous avez un maximum de réponses a/ ou c/ ?
Allez faire un tour sur le site de Cancer Rose ou retournez sur les bancs de la fac en cours d’épidémiologie. Et par pitié, ne vous exprimez pas dans les medias !
Vous avez un maximum de b/ ?
Vous pouvez parlez dans les medias, vous êtes un(e) médecin-expert éduqué(e) et vous ne risquez pas de raconter n’importe quoi !"
Lecture qui m'est venue à l'esprit après une conversation avec la sage femme mentionnée ci-dessus. Je lui précise que je ne souhaite pas faire une radiographie mammaire tous les ans et donc je lui demande, si elle pratique la palpation mammaire...elle me répond "oui, mais faut faire la radiographie mammaire quand même". je lui explique pourquoi je ne veux pas (cF lien juste au dessus) et elle me rétorque, "oui mais si cela ne se sent qu'à la palpation mammaire, c'est trop tard, on meurt !"
Question basique : pourquoi obliger les praticiens à faire une palpation mammaire si c'est-trop-tard-on-meurt ?
Voilà comment on terrorise les patients et qu'on en fait de gentils moutons bien obéissants par la même occasion. Ceci dit, la sage-femme, certainement sincère, est juste conditionnée comme les autres.
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QUIZZ EPIDEMIO POUR LES NULS GYNECOLOGUES
1/ Pour connaître l’efficacité du dépistage du cancer du sein
a/ Je me fie à ce que je vois à mon cabinet, comme les femmes qui ne se font pas dépister et qui arrivent avec des tumeurs plus grosses.
b/ Je me fie aux données de la science et particulièrement aux méta-analyses publiées dans des revues à comité de lecture et fort facteur d’impact.
c/ Je me fie à ce que j’entends tous les ans dans les colloques organisés par le collège de gynécologues financés par Roche/par la société française de radiologie/ financés par General Electrics.
d/ Je me fie au nombre de femmes qui courent tous les ans contre le cancer et ça réchauffe le cœur : yes, we can !
2/ Que signifie « Meta-analyses yielded lung cancer incidence ≥ 10 years after radiotherapy RR of 2.10 (95% CI, 1.48 to 2.98; P , .001) «
a/ Je ne sais pas, je ne comprends pas l’anglais
b/ Le risque relatif d’apparition de cancer du poumon chez des patients, 10 ans après avoir été traités par radiothérapie, est de 2.10, avec un intervalle de confiance à 95% situé entre la fourchette de 1.48 à 2.98, avec une très forte présomption de rejet de l’hypothèse nulle. On rejette donc l’hypothèse nulle selon laquelle la radiothérapie n’a pas d’impact sur le risque de développer un cancer du poumon 10 ans après une radiothérapie
c/ Je ne sais pas, je ne comprends pas l’épidémiologie.
3/ Que signifie « le dépistage permet de réduire de 20% la mortalité par cancer du sein »
a/ 20 femmes sur 100 éviteront la mort pas cancer du sein grâce au dépistage.
b/ Dans le groupe non dépisté, 5 femmes mourront, dans le groupe dépisté, 4 femmes mourront (5-4/5=0,2).
4/ Qu’est ce qu’une cohorte prospective?
a/ Des personnes défilant pour manifester contre un projet de loi .
b/ Un ensemble de sujets partageant un certain nombre de caractéristiques communes, suivis dans le temps à l’échelle individuelle afin d’identifier la survenue d’évènements de santé d’intérêt.
c/ Un groupe de légionnaires romains qui recherchent des Gaulois cachés dans la forêt.
5/ Qu’est ce qu’un biais ?
a/ Le biais est une bande de tissu coupée à 45 degrés par rapport au droit-fil.
b/ Un biais est une erreur dans la méthode, le non-respect des règles de protocole, qui engendre des résultats erronés.
c/ Une étude présente un biais quand on a cherché à interpréter les résultats d’une certaine manière, en répondant à nos attentes implicites.
6/ Qu’est ce qu’une étude cas/témoin?
a/ Une étude où on suit des personnes au départ non malades mais diversement exposées à un facteur de risque.
b/ Une étude où l’on détermine le degré d’association entre une exposition à un agent potentiellement nocif et la prévalence d’une maladie, dans 2 groupes, un groupe atteint de la maladie et un groupe non atteint ; on détermine dans chacun des groupes le nombre de personnes ayant été exposées par le passé à un agent potentiellement nocif.
c/ Une étude sur la population totale qui examine des personnes qui ne présentent pas de maladie mais présentent un certain risque de développer cette maladie.
7/ L’étude comprenait 1 000 hommes qui ont pris le nouveau médicament durant 5 ans, et 1 000 ont reçu le traitement standard. À la fin de l’essai, 6 % des hommes du groupe ayant suivi le traitement standard avaient eu un AVC, comparativement à seulement 2 % dans le groupe ayant pris le nouveau médicament.
Quelle est selon vous la meilleure façon de présenter l’efficacité d’un nouveau traitement pour comprendre son efficacité :
a/ Par la réduction du risque relatif : On obtient une réduction du risque de deux tiers avec ce traitement.
b/ Par le nombre de patients à traiter pendant une période donnée pour éviter l’apparition d’un évènement défavorable : 25 hommes ont dû recevoir le nouveau traitement durant cinq ans pour qu’un homme en bénéficie, pour qu’il y ait un AVC de moins.
c/ par la réduction du risque absolu : 4% des hommes bénéficieront du traitement.
8/ Qu’est ce qu’un biais de temps de devancement (lead time bias)?
a/ Le biais qui consiste à détecter préférentiellement des cancers qui évoluent lentement et sont moins agressifs.
b/ ce biais, conditionné par l’utilisation du taux de survie à 5 ans comme critère d’efficacité, implique que les personnes diagnostiquées précocement ne vivront pas forcément plus longtemps que celles diagnostiquées tardivement.
c/ ce biais consiste à avoir inclus dans la cohorte des femmes dépistées, des femmes qui sont entrées trop tard dans le dépistage avec des cancers avancés : cela fausse les bons résultats du dépistage et c’est pour cela qu’il faut commencer le dépistage à 50ans.
9/ Qu’est ce que le biais de surdiagnostic?
a/ c’est le biais qui consiste à ne pas faire la différence entre les cas de cancers asymptomatiques et les cas de cancers symptomatiques.
b/ les individus surdiagnostiqués (à qui on a détecté un lésion infra-clinique, dormante et non évolutive) ont un pronostic vital nécessairement favorable.
c/ C’est le fait de prédire l’évolution de la maladie à partir du dépistage.
10/ Que signifie la phrase « une femme sur huit fera un cancer du sein » ?
a/ Que , autour de moi, une femme sur 8 a ou aura un cancer : c’est une maladie terrible qui peut atteindre tout le monde. D’ailleurs, c’est écrit partout dans les medias, donc c’est vrai et c’est ce qui fait courir les femmes !
b/ Le risque dont on parle est un risque cumulatif vie entière qui ne discrimine pas les femmes à haut risque. Il n’a de signification que pour des épidémiologistes chevronnés. Pour le grand public, il est plus honnête de parler d’incidence par décennie de vie et de s’exprimer en %
Age 30 . . . . . . 0.44 % (1/227)
Age 40 . . . . . . 1.47 % (1/ 68)
Age 50 . . . . . . 2.38 % (1/ 42)
Age 60 . . . . . . 3.56 % (1/ 28)
Age 70 . . . . . . 3.82 % (1/ 26)
c/Que toute femme a une chance sur 8 de faire un cancer du sein.
Réponses :
Vous avez un maximum de réponses a/ ou c/ ?
Allez faire un tour sur le site de Cancer Rose ou retournez sur les bancs de la fac en cours d’épidémiologie. Et par pitié, ne vous exprimez pas dans les medias !
Vous avez un maximum de b/ ?
Vous pouvez parlez dans les medias, vous êtes un(e) médecin-expert éduqué(e) et vous ne risquez pas de raconter n’importe quoi !"
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Posté le: 28. Fév 2018, 15:27
Réponse d'un docteur au billet ci-dessus :
Excellent billet, comme tous ceux que l'on retrouve sur ce blog. J'ai longtemps essayé de mobiliser des femmes autour de ce blog, mais je m'entendais répondre "ça fait peur", "ça touche à la politique, ça n'a rien à faire sur le forum." Il est vrai que Le magazine de la santé sur France 5 c'est plus rassurant...... No comment !
Malheureusement, je crois qu'il va falloir en écrire d'autres, et d'autres encore..... Car, cette semaine, sur France Info, j'ai entendu la propagande "le dépistage du cancer est en baisse, il faut absolument se faire dépister, et blablabla....... on connait la chanson.
Après la propagande des génériques T*va, en provenance d'un pays colonisateur, à la télévision et sur les radios nationales, je ne m'attendais pas à entendre France Info se faire le relais d'une autre propagande.
Lettre type que j'envoie à mes patientes:
Chère madame, "tout est rose à DEPISTOLAND" cf vidéo : cancer rose, FORMINHEP, Cécile Bour
vous avez ou allez effectué(r) une mammographie dans le cadre d'un "dépistage systématique" alors que vous ne vous plaignez de rien. Il se pose actuellement un grave problème concernant le "dépistage systématique" :
1) le programme de dépistage engagé depuis plus de 30 ans n'a pas fait baissé la mortalité par cancer du sein malgré les nombreux progrès thérapeutiques survenus.
2) un bon test de dépistage de cancer devrait faire baisser la mortalité par cancer et même diminuer le nombre de cancers. C'est tout l'inverse!
3) la pratique du "dépistage systématique" augmente considérablement le risque d'être traitée pour un cancers du sein, comparé avec les femmes qui le refusent.
4) l'histoire naturelle des cancers du sein montre que les cancers qui tuent sont des cancers à évolution rapide qui ne sont pratiquement pas dépistés par les mammographies, mais trouvés par les femmes qui pratiquent l'auto-palpation
5) l'étude initiale pour valider cette pratique de "dépistage systématique" a été truquée par celui la même qui a fait breveter la machine à mammographie.
6) les femmes qui font le "dépistage systématique" sont trois fois plus souvent traitées pour le cancer du sein que celles qui ne le font pas! (mammectomies, chimio, radiothérapie, hormonothérapie castratrice, séquelles, dépression, divorces...)
7) si vous découvrez vous-même un cancer du sein (une masse qui s'avère être un cancer) vos chances de guérir sont identiques que si on l'avait découvert par "dépistage systématique" à peine plus tôt
8) Tout ce que l'on peut dire c'est qu'au moment de la mammographie il n'a pas été retouvé d'image suspecte; peut être qu'il n'y a rien à ce moment, de loin le plus probable, mais un cancer peut très bien être déjà présent, indétectable (faux négatif)
9) UNE MAMMOGRAPHIE NE SE LIT PAS; ELLE S'INTERPRETE! l'interprétation dépend du lecteur, de ces états d'âme, et une petite lésion interpelle, inquiète, et c'est rassurant pour le lecteur de la classer suspecte, par précaution. Ainsi "il ne passe pas à côté d'un cancer"... "il n'aura pas d'ennuis"
10) Faire courir les femmes en rose sans leur avoir donné une juste information c'est toujours et encore infantiliser, instrumentaliser les femmes (tout en leur faisant croire que c'est un acte de maturité et de responsabilité de se faire mammographier)
11) des femmes meurent ou sont gravement malades de l'excès de surdiagnostic et de sur-traitement mais d'aucuns en vivent bien.
12) les faux positifs transmettent à la descendance un faux risque de cancer du sein.
pour conclure : il ne s'agit pas de rejeter les traitements ni les examens utiles, qui sauvent de nombreuses femmes. Ce qui est dommageable pour les femmes c'est le manque d'information pour décider de faire certains examens. Le "dépistage systématique" de cancer de prostate pour les hommes a été aboli, et même des reco officielles ont avalisé cela. Il est souhaitable que les autorités reconnaissent les erreurs passées et ne recommandent plus des "dépistage systématique" inutiles
signé Dr. Guirette
Écrit par : MGFRANC | 19/07/2017
Excellent billet, comme tous ceux que l'on retrouve sur ce blog. J'ai longtemps essayé de mobiliser des femmes autour de ce blog, mais je m'entendais répondre "ça fait peur", "ça touche à la politique, ça n'a rien à faire sur le forum." Il est vrai que Le magazine de la santé sur France 5 c'est plus rassurant...... No comment !
Malheureusement, je crois qu'il va falloir en écrire d'autres, et d'autres encore..... Car, cette semaine, sur France Info, j'ai entendu la propagande "le dépistage du cancer est en baisse, il faut absolument se faire dépister, et blablabla....... on connait la chanson.
Après la propagande des génériques T*va, en provenance d'un pays colonisateur, à la télévision et sur les radios nationales, je ne m'attendais pas à entendre France Info se faire le relais d'une autre propagande.
Lettre type que j'envoie à mes patientes:
Chère madame, "tout est rose à DEPISTOLAND" cf vidéo : cancer rose, FORMINHEP, Cécile Bour
vous avez ou allez effectué(r) une mammographie dans le cadre d'un "dépistage systématique" alors que vous ne vous plaignez de rien. Il se pose actuellement un grave problème concernant le "dépistage systématique" :
1) le programme de dépistage engagé depuis plus de 30 ans n'a pas fait baissé la mortalité par cancer du sein malgré les nombreux progrès thérapeutiques survenus.
2) un bon test de dépistage de cancer devrait faire baisser la mortalité par cancer et même diminuer le nombre de cancers. C'est tout l'inverse!
3) la pratique du "dépistage systématique" augmente considérablement le risque d'être traitée pour un cancers du sein, comparé avec les femmes qui le refusent.
4) l'histoire naturelle des cancers du sein montre que les cancers qui tuent sont des cancers à évolution rapide qui ne sont pratiquement pas dépistés par les mammographies, mais trouvés par les femmes qui pratiquent l'auto-palpation
5) l'étude initiale pour valider cette pratique de "dépistage systématique" a été truquée par celui la même qui a fait breveter la machine à mammographie.
6) les femmes qui font le "dépistage systématique" sont trois fois plus souvent traitées pour le cancer du sein que celles qui ne le font pas! (mammectomies, chimio, radiothérapie, hormonothérapie castratrice, séquelles, dépression, divorces...)
7) si vous découvrez vous-même un cancer du sein (une masse qui s'avère être un cancer) vos chances de guérir sont identiques que si on l'avait découvert par "dépistage systématique" à peine plus tôt
8) Tout ce que l'on peut dire c'est qu'au moment de la mammographie il n'a pas été retouvé d'image suspecte; peut être qu'il n'y a rien à ce moment, de loin le plus probable, mais un cancer peut très bien être déjà présent, indétectable (faux négatif)
9) UNE MAMMOGRAPHIE NE SE LIT PAS; ELLE S'INTERPRETE! l'interprétation dépend du lecteur, de ces états d'âme, et une petite lésion interpelle, inquiète, et c'est rassurant pour le lecteur de la classer suspecte, par précaution. Ainsi "il ne passe pas à côté d'un cancer"... "il n'aura pas d'ennuis"
10) Faire courir les femmes en rose sans leur avoir donné une juste information c'est toujours et encore infantiliser, instrumentaliser les femmes (tout en leur faisant croire que c'est un acte de maturité et de responsabilité de se faire mammographier)
11) des femmes meurent ou sont gravement malades de l'excès de surdiagnostic et de sur-traitement mais d'aucuns en vivent bien.
12) les faux positifs transmettent à la descendance un faux risque de cancer du sein.
pour conclure : il ne s'agit pas de rejeter les traitements ni les examens utiles, qui sauvent de nombreuses femmes. Ce qui est dommageable pour les femmes c'est le manque d'information pour décider de faire certains examens. Le "dépistage systématique" de cancer de prostate pour les hommes a été aboli, et même des reco officielles ont avalisé cela. Il est souhaitable que les autorités reconnaissent les erreurs passées et ne recommandent plus des "dépistage systématique" inutiles
signé Dr. Guirette
Écrit par : MGFRANC | 19/07/2017
Inscrit le: 04.09.17 | Messages: 2718 | Ablation thyroïde ca... |
Posté le: 01. Mar 2018, 13:55
Je sors de chez ma généraliste qui me confirme qu'elle ne fait pas les examens gynécologiques, n'y n' a l'intention de suivre une formation sur le sujet avant longtemps. Elle n'est également pas très à l'aise avec les émdicaments liés à la ménopause parce qu'elle les connaît peu. Bon...
Elle m'a néanmoins dit qu'une nouvelle gynécologue venait de s'installer dans le coin, et que celle-çi prenait des patients (je vais lui téléphoner), les autres gynécologues du coin ne prennent plus de patients.
Je ne sais pas si c'est moi qui projette (il ne me semble pas), mais ma généraliste m'a eu l'air aussi déprimée que moi quant à l'avenir de la médecine en France.
Ce qui est certain c'est que s'il n'y a plus de gynécologues , il faudra bien quand même qu'il y ait une corporation qui prenne le relais (ou bien ?).
Et pour l'instant rien ne semble, ni organisé, ni officiel, on ne sent aucune stratégie...juste un gros foutoir :
Certains généralistes veulent bien faire des examens gynécaux (quel pourcentage des généralistes ? Moi je n'en connais aucun(e) dans mon coin dans ce cas de figure, en tout cas !), d'autres, non. Les sage-femmes ont le droit de faire des frottis etc, mais pas d'ordonnance...
Je n'arrive pas à piger, pourquoi les féministes, qui normalement grimpent au rideau pour moins que ça, ne se sont pas encore manifesté ?
Elle m'a néanmoins dit qu'une nouvelle gynécologue venait de s'installer dans le coin, et que celle-çi prenait des patients (je vais lui téléphoner), les autres gynécologues du coin ne prennent plus de patients.
Je ne sais pas si c'est moi qui projette (il ne me semble pas), mais ma généraliste m'a eu l'air aussi déprimée que moi quant à l'avenir de la médecine en France.
Ce qui est certain c'est que s'il n'y a plus de gynécologues , il faudra bien quand même qu'il y ait une corporation qui prenne le relais (ou bien ?).
Et pour l'instant rien ne semble, ni organisé, ni officiel, on ne sent aucune stratégie...juste un gros foutoir :
Certains généralistes veulent bien faire des examens gynécaux (quel pourcentage des généralistes ? Moi je n'en connais aucun(e) dans mon coin dans ce cas de figure, en tout cas !), d'autres, non. Les sage-femmes ont le droit de faire des frottis etc, mais pas d'ordonnance...
Je n'arrive pas à piger, pourquoi les féministes, qui normalement grimpent au rideau pour moins que ça, ne se sont pas encore manifesté ?
"Je n'arrive pas à piger, pourquoi les féministes, qui normalement grimpent au rideau pour moins que ça, ne se sont pas encore manifesté ?"
ça fait + de 20 ans qu'il y a des pétitions à ce sujet.............
CDGM - Comité de Défense de la Gynécologie Médicale
lettre au journal Le Monde du 22 janvier 2018:
Paris, le 22 janvier 2018
A Monsieur le Directeur de publication du journal « Le Monde »
Monsieur le Directeur,
« Le Monde » a publié dans son édition du 28 décembre dernier un dossier documenté et détaillé sur la gynécologie médicale, dans lequel le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale (CDGM) est mentionné, dossier qui a eu un certain écho dans les médias. Nous souhaitons faire part ici de quelques réflexions.
Il faut savoir que, tous les jours, le CDGM reçoit par courrier et par Internet des signatures de femmes demandant l’augmentation des postes de formation de gynécologues médicaux et que soit garanti, inscrit dans la loi, l’accès direct à la consultation de ces spécialistes. Des femmes de toute la France. De toutes les catégories sociales. Des employées, des postières, des enseignantes, des cadres, des ouvrières, etc. Des femmes angoissées par le départ en retraite de leur gynécologue. Des femmes qui, comme dans notre récente enquête, assortissent leur signature de témoignages sur l’importance dans leur vie du suivi par un(e) gynécologue médical(e).
Sans cet attachement profond, il serait impossible de comprendre l’extraordinaire mobilisation des femmes obtenant en 2003 le rétablissement, 17 années après sa suppression, de la formation en gynécologie médicale, par la restauration d’un diplôme spécifique permettant la formation de jeunes gynécologues médicaux.
Quelles sont les racines de cet attachement ? Rappelons que la création de la gynécologie médicale provient de la conviction de la communauté médicale que le suivi gynécologique des femmes est une spécialité à part entière. La gynécologie médicale a moins de 100 ans, comme beaucoup d’acquis dans la vie des femmes. Ce progrès magnifique est intervenu au moment où les femmes exprimaient leur volonté d’égalité et de conquête de droits démocratiques, aussi vitaux que la contraception et le droit à l’avortement.
C’est cela qui est en cause dans le refus d’un retour en arrière. Car c’est bien à un terrible retour en arrière que nous sommes confrontés avec l’impossibilité dans laquelle se trouvent de plus en plus de femmes de consulter un(e) gynécologue médical(e).
Ce retour en arrière, le CDGM, avec les femmes et avec les parlementaires de toute sensibilité qui soutiennent notre action, mettra tout en œuvre pour l’empêcher.
Au regard de cet enjeu, combien les polémiques qui se sont exprimées apparaissent misérables !
Dans « Paris Normandie » du 8 janvier, un membre de l’URML de Normandie déclare : « Dans ce pays, il y a des femmes qui ne savent pas que les généralistes peuvent intervenir pour des soins gynécologiques. Il y a une méconnaissance. C’est surtout dû au fait que dès que ça se passe en dessous de la ceinture, on pense qu’il faut un spécialiste. »
Nous laissons la responsabilité de ces propos à leur auteur.
Un argument pernicieux vient aussi d’être utilisé. Martin Winckler, écrivain connu, déclare : « Les gynécologues s’occupent d’une toute petite partie, le plus souvent favorisée, de la population. »
« Médecins des riches », les gynécologues ? Cette assertion est fausse. Les dernières statistiques (décembre 2017) de la Caisse autonome de retraite des médecins français (CARMF) montrent que le pourcentage de gynécologues médicaux exerçant en secteur 1 (pratiquant donc le tarif de la Sécurité sociale), est un des plus importants parmi les spécialistes, et que leur nombre est supérieur à celui des gynécologues médicaux qui exercent en secteur 2. Elles montrent également que la moyenne des revenus des gynécologues médicaux se situe parmi les plus bas. Pourquoi une telle campagne ? Tout serait-il bon qui accréditerait l’idée que pourrait disparaître sans dommage pour les femmes une spécialité qui a changé leur vie ?
Les femmes le disent, et elles ont raison : elles ont besoin de généralistes, de gynécologues obstétriciens, de sages-femmes, et de gynécologues médicaux. Qu’on ne compte pas sur le CDGM pour opposer les uns aux autres. Une polémique qui a d’autant moins de sens que les généralistes sont, eux aussi, en nombre insuffisant pour répondre aux besoins de la population !
Les demandes des femmes sont simples. La disparition de la gynécologie médicale n’est pas concevable. Ce serait un recul terrible. Un retour un siècle en arrière.
Tout doit être mis en œuvre au contraire pour que soit assurée la pérennité de la gynécologie médicale, et que chaque femme ait la possibilité de consulter tout au long de sa vie un(e) gynécologue médical(e). Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires en ce sens.
Pour le CDGM, les coprésidentes, Dr Marie-Annick Rouméas, Mmes Claude Groussin, Noëlle Mennecier, Marie Stagliano.
Dans la même rubrique... •Lettre au journal "Le Monde", 22 janvier 2018
•2017/03/20 Communiqué de presse.
•2017/03/26 Lettre du CDGM aux candidats à l’élection présidentielle 2017.
•2017/05/23 Lettre à Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé , 23 mai 2017
•2017/07/12 Lettre à Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, 12 juillet 2017
•2017/10/16 LE CDGM A 20 ANS !
•2017/01 - Pétition "URGENCE ! Nous voulons DES GYNÉCOLOGUES MÉDICAUX en nombre suffisant pour toutes les femmes !"
•2017/11/18 Programme de la journée du 18 novembre 2017
•2017/11/18 Déclaration lue pour les 20 ans du CDGM
(Cette rubrique ne contient pas d'autres articles.)
ça fait + de 20 ans qu'il y a des pétitions à ce sujet.............
CDGM - Comité de Défense de la Gynécologie Médicale
lettre au journal Le Monde du 22 janvier 2018:
Paris, le 22 janvier 2018
A Monsieur le Directeur de publication du journal « Le Monde »
Monsieur le Directeur,
« Le Monde » a publié dans son édition du 28 décembre dernier un dossier documenté et détaillé sur la gynécologie médicale, dans lequel le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale (CDGM) est mentionné, dossier qui a eu un certain écho dans les médias. Nous souhaitons faire part ici de quelques réflexions.
Il faut savoir que, tous les jours, le CDGM reçoit par courrier et par Internet des signatures de femmes demandant l’augmentation des postes de formation de gynécologues médicaux et que soit garanti, inscrit dans la loi, l’accès direct à la consultation de ces spécialistes. Des femmes de toute la France. De toutes les catégories sociales. Des employées, des postières, des enseignantes, des cadres, des ouvrières, etc. Des femmes angoissées par le départ en retraite de leur gynécologue. Des femmes qui, comme dans notre récente enquête, assortissent leur signature de témoignages sur l’importance dans leur vie du suivi par un(e) gynécologue médical(e).
Sans cet attachement profond, il serait impossible de comprendre l’extraordinaire mobilisation des femmes obtenant en 2003 le rétablissement, 17 années après sa suppression, de la formation en gynécologie médicale, par la restauration d’un diplôme spécifique permettant la formation de jeunes gynécologues médicaux.
Quelles sont les racines de cet attachement ? Rappelons que la création de la gynécologie médicale provient de la conviction de la communauté médicale que le suivi gynécologique des femmes est une spécialité à part entière. La gynécologie médicale a moins de 100 ans, comme beaucoup d’acquis dans la vie des femmes. Ce progrès magnifique est intervenu au moment où les femmes exprimaient leur volonté d’égalité et de conquête de droits démocratiques, aussi vitaux que la contraception et le droit à l’avortement.
C’est cela qui est en cause dans le refus d’un retour en arrière. Car c’est bien à un terrible retour en arrière que nous sommes confrontés avec l’impossibilité dans laquelle se trouvent de plus en plus de femmes de consulter un(e) gynécologue médical(e).
Ce retour en arrière, le CDGM, avec les femmes et avec les parlementaires de toute sensibilité qui soutiennent notre action, mettra tout en œuvre pour l’empêcher.
Au regard de cet enjeu, combien les polémiques qui se sont exprimées apparaissent misérables !
Dans « Paris Normandie » du 8 janvier, un membre de l’URML de Normandie déclare : « Dans ce pays, il y a des femmes qui ne savent pas que les généralistes peuvent intervenir pour des soins gynécologiques. Il y a une méconnaissance. C’est surtout dû au fait que dès que ça se passe en dessous de la ceinture, on pense qu’il faut un spécialiste. »
Nous laissons la responsabilité de ces propos à leur auteur.
Un argument pernicieux vient aussi d’être utilisé. Martin Winckler, écrivain connu, déclare : « Les gynécologues s’occupent d’une toute petite partie, le plus souvent favorisée, de la population. »
« Médecins des riches », les gynécologues ? Cette assertion est fausse. Les dernières statistiques (décembre 2017) de la Caisse autonome de retraite des médecins français (CARMF) montrent que le pourcentage de gynécologues médicaux exerçant en secteur 1 (pratiquant donc le tarif de la Sécurité sociale), est un des plus importants parmi les spécialistes, et que leur nombre est supérieur à celui des gynécologues médicaux qui exercent en secteur 2. Elles montrent également que la moyenne des revenus des gynécologues médicaux se situe parmi les plus bas. Pourquoi une telle campagne ? Tout serait-il bon qui accréditerait l’idée que pourrait disparaître sans dommage pour les femmes une spécialité qui a changé leur vie ?
Les femmes le disent, et elles ont raison : elles ont besoin de généralistes, de gynécologues obstétriciens, de sages-femmes, et de gynécologues médicaux. Qu’on ne compte pas sur le CDGM pour opposer les uns aux autres. Une polémique qui a d’autant moins de sens que les généralistes sont, eux aussi, en nombre insuffisant pour répondre aux besoins de la population !
Les demandes des femmes sont simples. La disparition de la gynécologie médicale n’est pas concevable. Ce serait un recul terrible. Un retour un siècle en arrière.
Tout doit être mis en œuvre au contraire pour que soit assurée la pérennité de la gynécologie médicale, et que chaque femme ait la possibilité de consulter tout au long de sa vie un(e) gynécologue médical(e). Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires en ce sens.
Pour le CDGM, les coprésidentes, Dr Marie-Annick Rouméas, Mmes Claude Groussin, Noëlle Mennecier, Marie Stagliano.
Dans la même rubrique... •Lettre au journal "Le Monde", 22 janvier 2018
•2017/03/20 Communiqué de presse.
•2017/03/26 Lettre du CDGM aux candidats à l’élection présidentielle 2017.
•2017/05/23 Lettre à Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé , 23 mai 2017
•2017/07/12 Lettre à Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, 12 juillet 2017
•2017/10/16 LE CDGM A 20 ANS !
•2017/01 - Pétition "URGENCE ! Nous voulons DES GYNÉCOLOGUES MÉDICAUX en nombre suffisant pour toutes les femmes !"
•2017/11/18 Programme de la journée du 18 novembre 2017
•2017/11/18 Déclaration lue pour les 20 ans du CDGM
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Inscrit le: 04.09.17 | Messages: 2718 | Ablation thyroïde ca... |
Posté le: 03. Mar 2018, 10:17
Ah merci Shannon, c'est passionnant ! Je vais m'y intéresser de près
J'ai trouvé cela aussi : une liste de praticiens non mysogines ----> https://gynandco.wordpress.com/
J'ai trouvé cela aussi : une liste de praticiens non mysogines ----> https://gynandco.wordpress.com/
Inscrit le: 17.10.07 | Messages: 228 | Thyroitide aigu ( ch... | Canada |
Posté le: 09. Mar 2018, 21:24
Bonjour Sylviane ,
Je suis tres contente de lire tes postes ici car ,ca me rejoint un peu , je ne vis plus depuis que je suis en pré-ménopause depuis 3 ans ... Je pensais que mes symptomes etait du a ma thyroide uniquement mais je pense que il y a la pré-ménaupose qui me joue des tours aussi ...
J'ai fait des recherches la-dessus et je suis tombé sur le site de la santé des femmes ( santédesfemmes.com ) et la j'ai été etonné de lire sur la ménopause et la thyroide ( hypothyroidie fonctionnel ) ...
Je vais voir ma gynéco et en discuter avec elle et j'espere qu'elle sera ouverte a toutes discutions sur le sujet ... C'est mon Endo qui me l'a recommander apres lui avoir avouer que je me sentais toujours aussi mal malgré tout se que je prends comme médications pour la thyroide ...
Bonne chance a toi et tiens nous au courant pour toi ...
Je suis tres contente de lire tes postes ici car ,ca me rejoint un peu , je ne vis plus depuis que je suis en pré-ménopause depuis 3 ans ... Je pensais que mes symptomes etait du a ma thyroide uniquement mais je pense que il y a la pré-ménaupose qui me joue des tours aussi ...
J'ai fait des recherches la-dessus et je suis tombé sur le site de la santé des femmes ( santédesfemmes.com ) et la j'ai été etonné de lire sur la ménopause et la thyroide ( hypothyroidie fonctionnel ) ...
Je vais voir ma gynéco et en discuter avec elle et j'espere qu'elle sera ouverte a toutes discutions sur le sujet ... C'est mon Endo qui me l'a recommander apres lui avoir avouer que je me sentais toujours aussi mal malgré tout se que je prends comme médications pour la thyroide ...
Bonne chance a toi et tiens nous au courant pour toi ...
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