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FAQ : Reprise du Lévothyrox après la défreination
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Cancer
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Posté le: 16. Juin 2002, 01:00
FAQ : Reprise du Lévothyrox après la défreination (pour scinti ou cure d'iode)
A l'issue des 4 à 6 semaines sans hormones nécessaires avant la cure d'iode ou la scintigraphie de contrôle, certains médecins préconisent de reprendre d'emblée le dosage d'avant, d'autres conseillent d'augmenter très progressivement (en commençant avec 50 µg, puis en augmentant de 25 µg tous les trois jours, par exemple).
Dans la notice du lévothyrox, il est également indiqué de l'introduire progressivement lorsqu'on débute un traitement - mais dans l'hypothyroïdie post-chirurgicale, ils disent qu'on peut d'emblée prendre une dose plus élevée (en l'absence de maladie cardiaque, quand-même) !
Extrait de la notice du Lévothyrox : Cette posologie devra être établie progressivement en débutant par exemple, par 25 microgrammes par jour ; la dose quotidienne sera ensuite augmentée de vingt cinq microgrammes par palier d'une semaine environ. Des schémas posologiques plus progressifs peuvent aussi être proposés en particulier, en cas d'insuffisance cardiaque ou coronarienne, de troubles du rythme et chez le sujet âgé, où il convient alors de commencer le traitement à des doses plus faibles et de respecter des paliers plus progressifs. Dans les hypothyroïdies aigues post-chirurgicales en l'absence de pathologie cardiaque sous-jacente, le traitement peut être institué d'emblée à 1 microgr/kilo par jour en substitution simple et à 2 microgr/kilo par jour en traitement à visée freinatrice (en adaptant la dose par la suite). Les posologies moyennes sont de 1.7 microgr/kilo par jour pour des traitements substitutifs et de 2.1 microgr/kilo par jour pour les traitements freinateurs.
Pas facile de s'y retrouver, pour les malades !
J'ai posé la question à mon médecin nucléaire, voici sa réponse :
Concernant la reprise de LEVOTHYROX il y a plusieurs situations distinctes à mon avis :
-La reprise aprés un traitement par l'iode ou on n'a probablement pas intérêt à reprendre trop vite pour maintenir une TSH un peu élevée et permettre à l'iode circulant de se fixer éventuellement un peu plus.
- Chez les personnes d'un certains âge il y a un petit risque de troubles du rythme si on reprend trop vite.
- Pour les autres situations, on pourrait effectivement reprendre à la dose antérieure d'emblée ; mais même si le risque d'effets secondaires est infime, pourquoi exposer un patient alors qu'il y a une différence peu importante entre les deux protocoles à mon avis pour sortir de l'hypo ?
A ce jour pas de consensus sur le sujet. C'est la responsabilité du médecin prescripteur qui est engagée en cas de problème si on ne respecte les modalités préconisées par le labo.
Par ailleurs, ce même médecin (qui me suit depuis deux ans et en qui j'ai entièrement confiance) recommande aussi, lorsqu'on arrête le Lévothyrox AVANT la cure/scinti, de ne pas prendre le Cynomel dès le lendemain (alors que le Lévo fait encore de l'effet pendant plusieurs jours), mais de commencer trois ou quatre jours plus tard, et très progressivement, pour éviter les effets secondaires désagréables tels que les palpitations. Si on a des palpitations, rien ne nous empêche d'ailleurs de diminuer la dose de Cynomel : sa prise n'est pas du tout obligatoire, c'est juste pour nous aider à mieux supporter cette période d'hypothyroïdie !
Voilà - même si ça n'apporte pas une règle définitive, cela clarifiera peut-être un peu la situation !
Beate
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A l'issue des 4 à 6 semaines sans hormones nécessaires avant la cure d'iode ou la scintigraphie de contrôle, certains médecins préconisent de reprendre d'emblée le dosage d'avant, d'autres conseillent d'augmenter très progressivement (en commençant avec 50 µg, puis en augmentant de 25 µg tous les trois jours, par exemple).
Dans la notice du lévothyrox, il est également indiqué de l'introduire progressivement lorsqu'on débute un traitement - mais dans l'hypothyroïdie post-chirurgicale, ils disent qu'on peut d'emblée prendre une dose plus élevée (en l'absence de maladie cardiaque, quand-même) !
Extrait de la notice du Lévothyrox : Cette posologie devra être établie progressivement en débutant par exemple, par 25 microgrammes par jour ; la dose quotidienne sera ensuite augmentée de vingt cinq microgrammes par palier d'une semaine environ. Des schémas posologiques plus progressifs peuvent aussi être proposés en particulier, en cas d'insuffisance cardiaque ou coronarienne, de troubles du rythme et chez le sujet âgé, où il convient alors de commencer le traitement à des doses plus faibles et de respecter des paliers plus progressifs. Dans les hypothyroïdies aigues post-chirurgicales en l'absence de pathologie cardiaque sous-jacente, le traitement peut être institué d'emblée à 1 microgr/kilo par jour en substitution simple et à 2 microgr/kilo par jour en traitement à visée freinatrice (en adaptant la dose par la suite). Les posologies moyennes sont de 1.7 microgr/kilo par jour pour des traitements substitutifs et de 2.1 microgr/kilo par jour pour les traitements freinateurs.
Pas facile de s'y retrouver, pour les malades !
J'ai posé la question à mon médecin nucléaire, voici sa réponse :
Concernant la reprise de LEVOTHYROX il y a plusieurs situations distinctes à mon avis :
-La reprise aprés un traitement par l'iode ou on n'a probablement pas intérêt à reprendre trop vite pour maintenir une TSH un peu élevée et permettre à l'iode circulant de se fixer éventuellement un peu plus.
- Chez les personnes d'un certains âge il y a un petit risque de troubles du rythme si on reprend trop vite.
- Pour les autres situations, on pourrait effectivement reprendre à la dose antérieure d'emblée ; mais même si le risque d'effets secondaires est infime, pourquoi exposer un patient alors qu'il y a une différence peu importante entre les deux protocoles à mon avis pour sortir de l'hypo ?
A ce jour pas de consensus sur le sujet. C'est la responsabilité du médecin prescripteur qui est engagée en cas de problème si on ne respecte les modalités préconisées par le labo.
Par ailleurs, ce même médecin (qui me suit depuis deux ans et en qui j'ai entièrement confiance) recommande aussi, lorsqu'on arrête le Lévothyrox AVANT la cure/scinti, de ne pas prendre le Cynomel dès le lendemain (alors que le Lévo fait encore de l'effet pendant plusieurs jours), mais de commencer trois ou quatre jours plus tard, et très progressivement, pour éviter les effets secondaires désagréables tels que les palpitations. Si on a des palpitations, rien ne nous empêche d'ailleurs de diminuer la dose de Cynomel : sa prise n'est pas du tout obligatoire, c'est juste pour nous aider à mieux supporter cette période d'hypothyroïdie !
Voilà - même si ça n'apporte pas une règle définitive, cela clarifiera peut-être un peu la situation !
Beate
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Inscrit le: 19.10.11 | Messages: 1 |
Posté le: 19. Oct 2011, 16:07
Bonjour,
Je me permets d'ajouter un commentaire afin d'inciter à la prudence...Les premiers jours de reprise du traitement habituel par Lévothyrox, même avec ajout de Cynomel, on reste fatigué, et surtout avec un jugement altéré. Je viens d'en faire l'expérience en accrochant toute seule ma voiture en sortant d'une place de parking ! En tant normal, jamais je n'aurais manoeuvré de cette façon! Je ne suis donc PAS en état de conduire à J6, avec Cynomel...Je m'en tire à bon compte, l'addition n'est pas trop salée, et ce n'est que de la tôle !
Donc patience et prudence à tous ceux obligés d'arrêter leur Lévothryrox, pour une simple scinti en plus pour moi, en l'absence du fameux Thyrogen...
Je me permets d'ajouter un commentaire afin d'inciter à la prudence...Les premiers jours de reprise du traitement habituel par Lévothyrox, même avec ajout de Cynomel, on reste fatigué, et surtout avec un jugement altéré. Je viens d'en faire l'expérience en accrochant toute seule ma voiture en sortant d'une place de parking ! En tant normal, jamais je n'aurais manoeuvré de cette façon! Je ne suis donc PAS en état de conduire à J6, avec Cynomel...Je m'en tire à bon compte, l'addition n'est pas trop salée, et ce n'est que de la tôle !
Donc patience et prudence à tous ceux obligés d'arrêter leur Lévothryrox, pour une simple scinti en plus pour moi, en l'absence du fameux Thyrogen...
Inscrit le: 13.09.11 | Messages: 50 |
Posté le: 19. Oct 2011, 17:34
Bruyère a écrit: |
Bonjour,
Je me permets d'ajouter un commentaire afin d'inciter à la prudence...Les premiers jours de reprise du traitement habituel par Lévothyrox, même avec ajout de Cynomel, on reste fatigué, et surtout avec un jugement altéré. Je viens d'en faire l'expérience en accrochant toute seule ma voiture en sortant d'une place de parking ! En tant normal, jamais je n'aurais manoeuvré de cette façon! Je ne suis donc PAS en état de conduire à J6, avec Cynomel...Je m'en tire à bon compte, l'addition n'est pas trop salée, et ce n'est que de la tôle ! Donc patience et prudence à tous ceux obligés d'arrêter leur Lévothryrox, pour une simple scinti en plus pour moi, en l'absence du fameux Thyrogen... |
Bonjour ,
Moi aussi j'ai eu le même problème de petit accident de voiture !
Après une reprise de 15 jours de levo (cure d'iode et arrêt de 4 semaines de lévo ) , j'ai accroché ma voiture en reculant !celà ne m'arrive jamais !
J'avais l'impression que j'allais parfaitement bien .
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