Article: Quels dosages des hormones sexuelles chez la femme?

Beate
Présidente

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Bonjour,

puisqu'il y a de temps en temps des questions sur les analyses (genre prolactine, progestérone ...), sur les problèmes d'infertilité etc, je vous recopie un article paru aujourd'hui sur un site médical (egora) :

Citation:

Quels dosages des hormones sexuelles chez les femmes ? Smellie WS. Testing pitfalls and summary of guidance on sex hormone testing. BMJ 2007 ; 334 : 91-4. L´interprétation des résultats des dosages des hormones sexuelles chez la femme est rendue difficile par les variations observées au cours du cycle qui font que des concentrations considérées comme normales à une certaine phase du cycle peuvent être totalement anormales à un autre moment du cycle ! Il en est de même au moment de la préménopause où des concentrations élevées d´estradiol contrastant avec des concentrations basses de gonadotrophines peuvent être observées. A partir de 2 cas cliniques, est illustré, dans le BMJ, l´intérêt des dosages hormonaux chez la femme. Les dosages hormonaux ont très peu d´utilité dans le diagnostic de la ménopause qui est essentiellement clinique, et ils n´ont aucun intérêt dans la surveillance du traitement hormonal de la ménopause. Quant à l´évaluation de l´infertilité, elle ne doit être menée que dans un petit groupe très particulier de patients et, jamais de manière trop précoce. Les dosages hormonaux chez une femme dont les cycles sont réguliers ne peuvent être interprétés qu´en fonction de la date des dernières règles et de la période du cycle à laquelle ils sont faits. Dans ce cas particulier, une concentration de progestérone au dessus de 20 à 30 nmmol/l (6 à 9 ng/ml), 7 jours avant le début des règles exclut une infertilité d´origine endocrinienne puisqu´elle prouve qu´il y a eu une ovulation. Les auteurs rappellent également qu´en cas d´infertilité il ne faut entreprendre de bilan hormonal qu´après avoir examiné les deux membres du couple et uniquement si une grossesse n´est pas obtenue après une année de rapports sexuels non protégés réguliers, voire plutôt s´il existe des facteurs prédisposant comme une aménorrhée, une oligoménorrhée, une maladie inflammatoire pelvienne ou une cryptorchidie ou bien si la femme a plus de 35 ans ou si d´autres risques sont associés à la survenue d´une grossesse. Les tests recommandés sont l´examen clinique, puis le spermogramme, puis la mesure de la LH, de la FSH et de la testostérone en cas d´azoospermie chez l´homme. Chez la femme, le test le plus simple pour vérifier s´il y a eu une ovulation est la mesure de la progestérone en milieu de phase lutéale présumée, c´est à dire 7 jours avant la date présumée des futures règles, en fonction de la longueur du cycle, par exemple 21 jours dans un cycle de 28 jours. Des investigations complémentaires à la recherche d´une anovulation seront indiquées lorsque la progestérone est basse ou chez les femmes qui ont une aménorrhée ou une oligoménorrhée avec une hyperandrogénie et comporteront un dosage de la FSH, de la LH et de l´estradiol, un dosage des hormones thyroïdiennes et de la prolactine si les signes l´évoquent et un dosage des androgènes si une dystrophie ovarienne polykystique est suspectée, comportant alors un dosage de testostérone. En cas d´aménorrhée secondaire, les investigations sont recommandées après une aménorrhée de 6 mois chez une femme qui avait des cycles réguliers au préalable. Quel que soit l´âge et les symptômes, il faut évoquer une ménopause après avoir éliminé une grossesse. Il est donc, dans ces cas, utile de faire un test de grossesse, un dosage de FSH et de LH, un dosage de prolactine et des hormones thyroïdiennes en cas de signes le suggérant et un dosage de testostérone en cas de signes suggérant une hyperandrogénie. Ces recommandations, très simples, devraient permettre d´éviter de gaspiller beaucoup d´argent dans des dosages inutiles et surtout d´inquiéter, à tort, les femmes pour des raisons injustifiées simplement parce que les résultats des dosages sortent des « normes ». Source

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à ne pas oublier non plus les femmes qui s'inquiètent parce qu'elles sont pas enceinte depuis 4 mois d'arrêt pillule et à qui on suggère d'aller consulter en PMA et de mentir pour avoir une prise en charge plus rapide....

Je rappellerais que le délai de 1 ans stipulé c'est récent, moi c'était 2 ans qu'on m'a imposé alors que je n'ai JAMAIS eu de cycles réguliers.... et enfin, que même pour un "petit" traitement donné tel que le "clomid" pour citer le principal citrate de clomifène, il faut un SUIVI REGULIER PENDANT LE CYCLE pour pouvoir juger de son efficacité ou non.
Je mets ces quelques mots parce que je suis TRES en colère de constater encore aujourd'hui qu'une jeune femme a failli y laisser ses ovaires parce que son gynécologue a joué l'apprenti spécialiste en fertilité, lui a prescrit le clomid comme on prescrit un smarties sans même une prise de sang à J3 pour vérifier ses fameux taux hormonaux et que bien sûr, il ne s'est pas assuré d'un suivi sérieux.
La jeune femme a fini aux urgences pour une hyperstimulation ovarienne sévère, les ovaires aussi gros que des noix de coco (et je n'exagère pas) et le ventre plein de liquide.
Certes, il s'agit d'un cas grave et qui reste rare, mais nous (les associations de personnes infertiles) nous inquiétons de la multiplication des consultations et du nombre de traitements engagés pour "rassurer" une patiente trop impatiente (ce n'étais pas le cas de la personne que j'ai cité, elle consultait pour savoir juste si tout allait bien)

Merci Béate de cet article intéressant.
Je m'étonne que nous entendions très peu parle cependant de la thyroïde et de sa cause dans les cas d'infertilité (notemment elle peut faussement évoquer des ménopauses précoces).
Cécile

Beate
Présidente

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Coucou Cécile,

merci pour tes commentaires !

Tiens, toi qui connais bien le sujet, tu pourrais peut-être, en réponse à cette discussion, regrouper quelques "adresses utiles", pour toutes les jeunes femmes confrontées aux problèmes d'infertilité ? Sites internet, associations ...

Qu'en penses-tu ? Je pense que cela pourrait être utile !

Gros bisou !

Beate

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J'ai fait ça sur mon forum déjà mais je serais ravie de te passer les bonnes adresses.
tu me dit comment (je t'envoie un fichier tu mest en ligne ? je réponds à ce message ?) et je te fais ça très rapidement.

c'est vrai que pas mal de forumeuses se posent des question face à la thyro et les répercussions éventuelles sur la fertilité/ménaupose, il serait peut être temps qu'on fasse un lien (joli jeu de mots, en tout cas, il a vraiment plusieurs sens ce "lien") pour pouvoir répondra au mieux avec nos moyens.

Bises
Cécile
http://angesdelespoir.free.fr/

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Des liens utiles pour l'infertilité

A propos de l'endom鴲iose
http://www.endofrance.org/

A propos des "filles distilbène"
http://www.des-france.org/accueil/default.asp
A prropos de la FIV
http://www.fivfrance.com/
mais aussi

http://www.doctissimo.fr (site généraliste, mais qui explique très bien les choses=
http://www.lesjta.com.fr (site beaucoup plus technique, puisqu'il regroupe des recherches médicales, donc, accorchez vous, mais ça vaut le coup, d'ailleurs, il parle gynécologie en général, mais aussi endocrinologie)

http://www.e-sante.fr (site généraliste, comme doctissimo)
http://oceanie.site.voila.fr (c'est le témoignage d'une jeune femme qui a subi l'annorexie, devenue infertile, elle a du avoir recours aux pompes LH pour avoir un enfant)

http://www.gyneweb.fr (on peut accéder à une partie du site, mais il faut s'inscrire le plus souvent et pour consulter les pages franchement intéressante, le site est payant.... en contre partie, vous avez pas de pub intempestives et vous envahissant l'écran à tout moment)

http://www.imr-marseille.com (lien très pro, et très bien documenté, accessible à tous !)

Voilà pour les liens que j'ai. Je pense que vous trouverez bien quelques informations pratiques qui pourront vous aider sur le sujet complexe qu'est l'infertilité !

BIses
Cécile