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COVID-19 : Personnes à risque
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Covid-19
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Posté le: 26. Mar 2020, 23:41
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : Malori, Ktrin', Framboisine1
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Voir aussi notre Foire aux Questions FAQ : Coronavirus/Covid-19 et Thyroïde
A priori, les pathologies thyroïdiennes n’augmentent PAS le risque de s’infecter ou d’avoir une forme plus grave de la maladie – sauf en cas de certaines pathologies associées.
Voici sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé la liste des personnes considérées comme « fragiles » par rapport au Covid-19 - cette liste est régulièrement actualisée et donc il faut s'y reporter :
https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/article/coronavirus-qui-sont-les-personnes-fragiles
Définition des “personnes fragiles” par le Haut Conseil de la Santé Publique : https://www.faire-face.fr/wp-content/uploads/2020/05/liste-personnes-a%CC%80-risque-haut-conseil-sante%CC%81-publique.pdf
Cette « fragilité » ne concerne pas le risque d’attraper le virus (qui est très contagieux, mais dont la grande majorité des infections ne présentent pas de complications particulières) - elle signifie que ces personnes considérées « fragiles », en cas d’infection, ont davantage de risques de développer des formes graves de la maladie Covid-19.
Les pathologies thyroïdiennes ne font pas partie de cette liste. Nous ne sommes, à priori, pas plus à risques de développer de formes graves du Covid-19 avec une pathologie thyroïdienne (qu’il s’agisse d’une hypo- ou hyperthyroïdie, d’une maladie auto-immune ou d’une absence ou ablation de la thyroïde).
De même, en cas de cancer thyroïdien, le ministère considère comme fragiles « les malades atteints de cancer sous traitement ». Donc, les personnes ayant fini leur traitement anticancéreux (sauf en cas de chimiothérapie) ne sont plus considérées comme fragiles.
Attention : en cas d’autres pathologies nécessitant un traitements à base de cortisone (ou de certains anti-inflammatoires non stéroïdiens), la vulnérabilité peut être augmentée. Le traitement ne doit pas être arrêté (consultez votre médecin en cas de doute), donc grande prudence / respect des mesures de confinement et la distanciation sociale.
En cas de symptômes faisant suspecter une infection Covid-19, pas d'automédication, ne prenez aucun anti-inflammatoire, uniquement du paracétamol, et contactez votre médecin.
Pour vérifier si un des médicaments que vous prenez (de façon régulière ou ponctuelle) présente un risque d'augmenter les symptômes du Covid-19, vous pouvez consulter ce site : https://www.covid19-medicaments.com/
A priori, les pathologies thyroïdiennes n’augmentent PAS le risque de s’infecter ou d’avoir une forme plus grave de la maladie – sauf en cas de certaines pathologies associées.
Voici sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé la liste des personnes considérées comme « fragiles » par rapport au Covid-19 - cette liste est régulièrement actualisée et donc il faut s'y reporter :
https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/article/coronavirus-qui-sont-les-personnes-fragiles
Citation: |
A la date du 26-3-2020 : Le Haut Comité de Santé Publique considère que les personnes à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2 sont les suivantes :
- les personnes âgées de 70 ans et plus ; - les patients aux antécédents cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée, antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ; - les diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie ; - les personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ; - les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée ; - les malades atteints de cancer sous traitement. - les personnes avec une immunodépression congénitale ou acquise : * médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive, * infection à VIH non contrôlé ou avec des CD4 <200/mm3 40 kg/mm3 * consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques, * liée à une hémopathie maligne en cours de traitement, - les malades atteints de cirrhose au stade B ou C de la classification de Child-Pugh ; - les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle supérieur à 40 kg/m2) - les femmes enceintes à partir du troisième trimestre de la grossesse |
Définition des “personnes fragiles” par le Haut Conseil de la Santé Publique : https://www.faire-face.fr/wp-content/uploads/2020/05/liste-personnes-a%CC%80-risque-haut-conseil-sante%CC%81-publique.pdf
Cette « fragilité » ne concerne pas le risque d’attraper le virus (qui est très contagieux, mais dont la grande majorité des infections ne présentent pas de complications particulières) - elle signifie que ces personnes considérées « fragiles », en cas d’infection, ont davantage de risques de développer des formes graves de la maladie Covid-19.
Les pathologies thyroïdiennes ne font pas partie de cette liste. Nous ne sommes, à priori, pas plus à risques de développer de formes graves du Covid-19 avec une pathologie thyroïdienne (qu’il s’agisse d’une hypo- ou hyperthyroïdie, d’une maladie auto-immune ou d’une absence ou ablation de la thyroïde).
De même, en cas de cancer thyroïdien, le ministère considère comme fragiles « les malades atteints de cancer sous traitement ». Donc, les personnes ayant fini leur traitement anticancéreux (sauf en cas de chimiothérapie) ne sont plus considérées comme fragiles.
Attention : en cas d’autres pathologies nécessitant un traitements à base de cortisone (ou de certains anti-inflammatoires non stéroïdiens), la vulnérabilité peut être augmentée. Le traitement ne doit pas être arrêté (consultez votre médecin en cas de doute), donc grande prudence / respect des mesures de confinement et la distanciation sociale.
En cas de symptômes faisant suspecter une infection Covid-19, pas d'automédication, ne prenez aucun anti-inflammatoire, uniquement du paracétamol, et contactez votre médecin.
Pour vérifier si un des médicaments que vous prenez (de façon régulière ou ponctuelle) présente un risque d'augmenter les symptômes du Covid-19, vous pouvez consulter ce site : https://www.covid19-medicaments.com/
Dernière édition par Beate le 15. Mai 2020, 10:17; édité 2 fois
Inscrit le: 07.04.13 | Messages: 498 | Hashimoto détectée e... | Seine Maritime |
Posté le: 19. Avr 2020, 15:46
Bah, visiblement quand on a une maladie auto-immune on est plus à risques de basculer dans la pathologie, à cause du système immunitaire défaillant de nous autres, d'où le fameux orages de '' citokynes " comme le disait un médecin réanimateur sur BFMTV, bien que les infos relayées sur cette chaine soient assez contradictoires et racoleuses, donc je prends ça avec des pincettes
Inscrit le: 09.03.18 | Messages: 3448 | Basedow - Thyroïdect... | Bordeaux |
Posté le: 19. Avr 2020, 18:11
A ma connaissance Mounia, si les cytokines participent oui à l'immunité, nos maladies auto-immunes génèrent des auto-anticorps, pas des orages de cytokines. Des réponses mal ciblées mais pas disproportionnées.
Pour l'instant, rien n'indique que les auto-immuns (Basedow, Hashimoto, polyarthrite, sclérose en plaques, lupus etc.) soient retrouvés dans les profils à risque, sauf les patients diabétiques (dont le diabète auto-immun de type I) :
https://www.larevuedupraticien.fr/a.....ntes-pour-les-diabetiques
Bonne soirée
Pour l'instant, rien n'indique que les auto-immuns (Basedow, Hashimoto, polyarthrite, sclérose en plaques, lupus etc.) soient retrouvés dans les profils à risque, sauf les patients diabétiques (dont le diabète auto-immun de type I) :
Citation: |
« Il n’y a pas de preuve que le Covid-19 touche davantage les sujets porteurs d’un diabète que les autres ; en revanche, le risque de forme grave est augmenté par la présence d’un diabète déséquilibré ou compliqué », rappelle le Pr Charles Thivolet, président de la Société francophone du diabète. Il redonne quelques messages clés sur le site de la Fédération française des diabétiques.
L’infection peut toucher à la fois les sujets ayant un diabète de type 1 ou de type 2, sans différence de risque. Le pourcentage de formes graves en fonction du type de diabète n’est pas connu. Les sujets ayant un diabète dans un contexte médical de fragilité (cardiaque, pulmonaire ou rénale) sont plus à risque d’avoir une forme grave de Covid-19 par rapport à ceux n’ayant pas d’autre problème de santé, de même que les sujets de plus de 70 ans. |
https://www.larevuedupraticien.fr/a.....ntes-pour-les-diabetiques
Bonne soirée
Posté le: 21. Avr 2020, 13:29
Concernant le suivi des maladies chroniques pendant la période de confinement, la HAS, Haute Autorité de Santé, a publié une fiche :
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3178865/fr/faire-face-a-une-maladie-chronique-pendant-le-confinement
Car même si la plupart des maladies chroniques n'augmentent PAS le risque par rapport au Covid-19, il est important de continuer son traitement, de faire les consultations et soins nécessaires... pour éviter toute aggravation de son état de santé !
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3178865/fr/faire-face-a-une-maladie-chronique-pendant-le-confinement
Car même si la plupart des maladies chroniques n'augmentent PAS le risque par rapport au Covid-19, il est important de continuer son traitement, de faire les consultations et soins nécessaires... pour éviter toute aggravation de son état de santé !
Posté le: 07. Mai 2020, 13:45
Décret no 2020-520 du 5 mai 2020 modifiant le décret no 2020-73 du 31 janvier 2020 portant adoption de conditions adaptées pour le bénéfice des prestations en espèces pour les personnes exposées au coronavirus :
https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041849664
Version initiale du 5 mai 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/affi.....9664&categorieLien=id
Version consolidée au 7 mai 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/affi.....64&dateTexte=20200507
Décret N° 2020-521 du 5 mai 2020, définissant les critères permettant d’identifier les salariés vulnérables présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus SARSCoV-2 et pouvant être placés en activité partielle (entrée en vigueur le 1er mai 2020) :
https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041849680
« Seuls les travailleurs non-salariés ne pouvant pas être placés en activité partielle (travailleurs indépendants, non-salariés agricoles, artistes auteurs, stagiaires de la formation professionnelle, agents non-titulaires de la fonction publique, gérants de société) peuvent continuer à bénéficier du système de télédéclaration d’arrêts de travail »
https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041849664
Version initiale du 5 mai 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/affi.....9664&categorieLien=id
Version consolidée au 7 mai 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/affi.....64&dateTexte=20200507
Décret N° 2020-521 du 5 mai 2020, définissant les critères permettant d’identifier les salariés vulnérables présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus SARSCoV-2 et pouvant être placés en activité partielle (entrée en vigueur le 1er mai 2020) :
https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000041849680
Citation: |
1. Etre âgé de 65 ans et plus ;
2. Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ; 3. Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ; 4. Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ; 5. Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ; 6. Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ; 7. Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ; 8. Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise : – médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ; – infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ; – consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ; – liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ; 9. Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ; 10. Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ; 11. Etre au troisième trimestre de la grossesse. |
« Seuls les travailleurs non-salariés ne pouvant pas être placés en activité partielle (travailleurs indépendants, non-salariés agricoles, artistes auteurs, stagiaires de la formation professionnelle, agents non-titulaires de la fonction publique, gérants de société) peuvent continuer à bénéficier du système de télédéclaration d’arrêts de travail »
Les recommandations de la Haute Autorité de Santé, HAS :
COVID-19 - Évaluer ses risques avec l’équipe de soins et adapter son mode de vie
Introduction :
Beaucoup d’explications et de conseils pratiques.
PDF : https://www.has-sante.fr/upload/doc.....vec_l_equipe_de_soins.pdf
COVID-19 - Évaluer ses risques avec l’équipe de soins et adapter son mode de vie
Introduction :
Citation: |
Vous êtes concerné :
si vous avez une des maladies chroniques suivantes : respiratoire, cardiovasculaire (hypertension artérielle compliquée, accident vasculaire cérébral ou coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque), diabète non équilibré ou avec complications, insuffisance rénale chronique dialysée, cancer sous traitement, drépanocytose majeure, ablation de la rate, immunodépression (chimiothérapie contre le cancer, biothérapies, greffe d’organe, VIH non contrôlé, etc.), cirrhose sévère, ou obésité avec indice de masse corporelle supérieur à 30 ; ou si vous avez plus de 65 ans. |
Beaucoup d’explications et de conseils pratiques.
PDF : https://www.has-sante.fr/upload/doc.....vec_l_equipe_de_soins.pdf
Posté le: 08. Sep 2020, 14:25
Le décret mettant fin aux certificats d’isolement des "personnes à risque" vient de paraitre, le 31 août.
Décret du 29 août 2020
Protocole national du 31/8/2020
Explications sur le site de France Assos Santé :
https://www.france-assos-sante.org/actualite/fin-des-certificats-isolement-vers-un-retour-au-travail-hors-personne-a-tres-haut-risque-vital/
31/8/2020
https://www.france-assos-sante.org/communique_presse/retour-personnes-vulnerables-au-travail-garantir-leur-securite-doit-etre-priorite/
3/9/2020
Décret du 29 août 2020
Protocole national du 31/8/2020
Explications sur le site de France Assos Santé :
https://www.france-assos-sante.org/actualite/fin-des-certificats-isolement-vers-un-retour-au-travail-hors-personne-a-tres-haut-risque-vital/
31/8/2020
Citation: |
Conformément à l’avis daté du 19 juin du Haut Conseil de la Santé Publique indiquant que les personnes vulnérables pouvaient retourner au travail, le décret mettant fin aux certificats d’isolement le 31 août, est paru.
Suite à la demande des associations de malades et de France Assos Santé un maintien des certificats d’isolement a été acté pour les personnes présentant de très hauts risques de développer une forme grave de Covid-19 ou de décès. Les personnes pouvant continuer à bénéficier du certificat d’isolement sont celles : 1° Atteintes de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie); 2° Atteintes d’une immunodépression congénitale ou acquise : - médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ; - infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ; consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ; - liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ; 3° Agées de 65 ans ou plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires ; 4° Dialysées ou présentant une insuffisance rénale chronique sévère. Les personnes n’entrant pas dans cette liste peuvent reprendre leur activité professionnelle dans les conditions de sécurité renforcées indiquées dans l’avis du HCSP (masque chirurgical fourni par l’employeur, distanciation sociale y compris dans les transports en commun, bureau individuel, etc.). En outre, le télétravail reste prioritaire si le poste le permet. Si ces conditions ne sont pas réunies, il est recommandé de faire appel au médecin du travail qui pourra le cas échéant prononcer une éviction si les conditions ne sont pas réunies. Il est également recommandé de consulter son médecin traitant qui en fonction de la situation individuelle des personnes peut prescrire un arrêt de travail dans les conditions de droit commun. Par ailleurs, les proches des personnes vulnérables qui bénéficiaient d’un certificat d’isolement ne peuvent plus en bénéficier dans la mesure où le HCSP considère que le risque n’est pas plus important dans la vie professionnelle que dans la vie quotidienne. |
https://www.france-assos-sante.org/communique_presse/retour-personnes-vulnerables-au-travail-garantir-leur-securite-doit-etre-priorite/
3/9/2020
Citation: |
Le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés face à l’épidémie de covid-19 qui est paru le 31 août évoque la situation des personnes vulnérables au regard de la liste du HCSP et de leurs proches qui depuis le 1er septembre ne peuvent plus bénéficier de certificats d’isolement, à l’exception d’une liste de pathologies très restrictive arbitrée par le gouvernement et traduite dans le décret du 29 août 2020. Il reprend une partie des recommandations de l’avis du HCSP daté du 19 juin concernant le retour à l’emploi des personnes vulnérables et rappelle que le télétravail reste prioritaire lorsque le poste de travail le permet.
France Assos Santé demande que le télétravail soit rendu opposable pour les personnes vulnérables et leurs proches dès lors que le poste le permet. En effet, de nombreux travailleurs ayant télétravaillé pendant la période de confinement ont été sommés de revenir sur site alors que leur activité était compatible avec une activité à domicile. L’employeur qui refuse la demande du salarié vulnérable de télétravail, notamment quand celui-ci est préconisé par le médecin du travail, devrait ainsi motiver clairement le refus en justifiant l’impossibilité de répondre favorablement à cette demande. Par ailleurs, nous demandons que le salarié vulnérable ou le proche puisse solliciter rapidement, s’il le souhaite, le médecin du travail et que ce dernier puisse bénéficier d’outils et de guidelines lui permettant d’évaluer sa situation, dans sa globalité, et de pouvoir s’assurer que l’ensemble des conditions de sécurité pour le retour à l’emploi soient respectées : fiches d’informations précises sur les pathologies concernées, possibilité de recours au télétravail ou non, mise à disposition de masques chirurgicaux par l’employeur, bureau individuel ou mesures protectrices prévues, gestes barrières, distanciation physique y compris dans les transports en commun, comme indiqué dans l’avis du 19 juin du HCSP. A défaut, France Assos Santé demande que soit proposée la prise en charge de transport individuel dans le cas où les distanciations physiques ne soient pas possibles dans les transports en commun. Si toutes les conditions ne sont pas réunies, et en concertation avec le salarié, une éviction doit pouvoir être prononcée et garantir le maintien de la rémunération. Enfin, au regard des difficultés rencontrées par les personnes absentes de leur emploi pendant une longue période et du risque de pressions, de licenciements et de désinsertion professionnelle du fait de leur situation de fragilité, qui nous sont remontées, nous demandons qu’un statut protecteur soit instauré pour interdire tout licenciement pendant la période durant laquelle elles ont bénéficié d’un certificat d’isolement, et sur une période postérieure à déterminer. |
Inscrit le: 22.03.09 | Messages: 4480 | Hypothyroïdie auto i... | France - Lorraine sud-est | | 60+
Posté le: 09. Sep 2020, 10:35
Ah quand même ! Merci Beate !
La réglementation ainsi présentée est un peu plus nuancée que ce que j'avais lu ailleurs, et heureusement que France Assos Santé à clarifié sa position...
Il faut donc que le malade qui s'estime "à risque" soit attentif aux respect, par l'employeur et son entourage professionnel, de toutes les règles sanitaires.
Sinon, petit tour chez le médecin du travail, si j'ai bien compris ?
Pour le transport, est-ce à l'employeur de trouver des solutions ?
Il faudrait une espèce de "conduite à tenir" simple pour les cas à risque, tant à l'intention du malade qu'à l'intention de l'employeur...Peut-être que ça existe ?
La réglementation ainsi présentée est un peu plus nuancée que ce que j'avais lu ailleurs, et heureusement que France Assos Santé à clarifié sa position...
Il faut donc que le malade qui s'estime "à risque" soit attentif aux respect, par l'employeur et son entourage professionnel, de toutes les règles sanitaires.
Sinon, petit tour chez le médecin du travail, si j'ai bien compris ?
Pour le transport, est-ce à l'employeur de trouver des solutions ?
Il faudrait une espèce de "conduite à tenir" simple pour les cas à risque, tant à l'intention du malade qu'à l'intention de l'employeur...Peut-être que ça existe ?
Inscrit le: 22.03.09 | Messages: 4480 | Hypothyroïdie auto i... | France - Lorraine sud-est | | 60+
Voici la déclinaison des règles globales de reprise du travail à l'intention de la fonction publique :
un article du 2 septembre
https://www.maire-info.com/coronavi.....on-publique-article-24453
auxquels on ajoute des préciisions ici (8 sept)
https://www.lagazettedescommunes.co.....questions-des-employeurs/
On y aborde notamment le cas des personnes vulnérables
(suivre également les hyper-liens proposés)
un article du 2 septembre
https://www.maire-info.com/coronavi.....on-publique-article-24453
auxquels on ajoute des préciisions ici (8 sept)
https://www.lagazettedescommunes.co.....questions-des-employeurs/
On y aborde notamment le cas des personnes vulnérables
(suivre également les hyper-liens proposés)
Posté le: 10. Sep 2020, 17:31
Nouveau communiqué de presse de France Assos Santé, 10 septembre :
https://www.france-assos-sante.org/.....es-personnes-vulnerables/
https://www.france-assos-sante.org/.....es-personnes-vulnerables/
Citation: |
Reprise de l’épidémie : Ne sacrifions pas les personnes vulnérables !
Demain se réunit le Conseil de Défense. La reprise de l’épidémie est avérée et nous attendrons les mesures idoines. Le décret concernant le retour au travail des personnes vulnérables, paru le 30 août, s’appuie sur un avis du Haut Conseil de la Santé Publique, publié le 02 septembre mais daté du 23 juillet. Comme annoncé, hier, par Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, la situation sanitaire a clairement évolué défavorablement depuis cette date, et cet argument n’est donc plus tenable. L’équilibre entre la reprise économique et la sécurité sanitaire est délicat à trouver, mais il n’est pas admissible de sacrifier les personnes à risque. Des mesures d’urgence sont à prendre impérativement, et parmi elles nous réclamons le rétablissement du chômage partiel dans le privé, des autorisations spéciales d’absence dans la fonction publique et des arrêts dérogatoires pour les indépendants, pour l’ensemble des personnes vulnérables listées par le Haut Conseil de la Santé Publique, ainsi que leurs proches, afin d’assurer la protection des personnes à risque. |
Inscrit le: 22.03.09 | Messages: 4480 | Hypothyroïdie auto i... | France - Lorraine sud-est | | 60+
Posté le: 10. Sep 2020, 18:14
Quelques nuances ont d'ores et déjà été apportées aux dispositions "couperet" en vigueur depuis le 1er septembre...pour les parents devant garder des enfants.... je ne sais pas trop, mais cela augure-t'il d'un fléchissement qui irait dans le sens des patients ? je n'en suis pas convaincue, ou alors à la marge...
"Fermetures de classes pour Covid-19 : les salariés du privé pourront bénéficier du chômage partiel"
https://www.lemonde.fr/societe/arti.....partiel_6051595_3224.html
A suivre...
Notamment en suivant ce lien :
Personnes vulnérables
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14242
"Fermetures de classes pour Covid-19 : les salariés du privé pourront bénéficier du chômage partiel"
https://www.lemonde.fr/societe/arti.....partiel_6051595_3224.html
A suivre...
Notamment en suivant ce lien :
Personnes vulnérables
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14242
Inscrit le: 09.03.18 | Messages: 3448 | Basedow - Thyroïdect... | Bordeaux |
Posté le: 11. Déc 2020, 09:06
Citation: |
Les hommes infectés par la Covid-19 ont un risque trois fois plus élevé que les femmes d’être hospitalisés en soins intensifs. Ils ont également un risque significativement plus élevé de décéder de cette maladie.
https://www.pourquoidocteur.fr/Arti.....9-risque-multiplie-hommes |
"Cette différence entre les sexes est imputable à des différences biologiques", estiment les chercheurs.
Les hormones, le système immunitaire donc.
L'alcool, le tabac, non ? toujours pas ?
Inscrit le: 09.03.18 | Messages: 3448 | Basedow - Thyroïdect... | Bordeaux |
Posté le: 26. Déc 2020, 21:24
Citation: |
Les personnes les plus à risques sont :
- âgées (hausse de 31% des décès chez les personnes de plus de 85 ans) ; - nées à l'étranger (les décès ont augmenté de 114% pour les personnes nées en Afrique, hors Maghreb (+ 54%), et de 91% pour celles nées en Asie). Les personnes les plus modestes ont un risque d'exposition au Covid-19 plus élevé. À la fois parce qu'elles vivent plus souvent dans des communes denses et dans des logements surpeuplés mais aussi parce qu'elles souffrent plus fréquemment d'une pathologie associée à un risque important de forme grave de la maladie. C'est ce que révèle notamment l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) dans son portrait social 2020 de la France publié le 3 décembre 2020. https://www.vie-publique.fr/en-bref.....trait-social-de-la-france |
Un courrier reçu de France Assos Santé aujourd'hui :
Citation: |
L’ordonnance du 21 décembre 2020 a prolongé les mesures de chômage partiel, notamment des personnes à risque de développer une forme grave de covid, à une date qui sera fixée par décret et au plus tard jusqu’au 31 décembre 2021 :
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf.....000042722461?r=Upe4U9Leu9 Pour rappel les personnes pouvant bénéficier de ces dispositions sont celles prévues par le décret du 10 novembre 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf.....000042512657?r=GYaLVzmgLj a) Etre âgé de 65 ans et plus ; b) Avoir des antécédents (ATCD) cardio-vasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d'accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ; c) Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ; d) Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d'une infection virale : (broncho-pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d'apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ; e) Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ; f) Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ; g) Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ; h) Etre atteint d'une immunodépression congénitale ou acquise : - médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ; - infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ; - consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ; - liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ; i) Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ; j) Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ; k) Etre au troisième trimestre de la grossesse ; l) Etre atteint d'une maladie du motoneurone, d'une myasthénie grave, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, de paralysie cérébrale, de quadriplégie ou hémiplégie, d'une tumeur maligne primitive cérébrale, d'une maladie cérébelleuse progressive ou d'une maladie rare ; Elles doivent en outre ne pas pouvoir bénéficier du télétravail et des mesures de protection renforcées suivantes : a) L'isolement du poste de travail, notamment par la mise à disposition d'un bureau individuel ou, à défaut, son aménagement, pour limiter au maximum le risque d'exposition, en particulier par l'adaptation des horaires ou la mise en place de protections matérielles ; b) Le respect, sur le lieu de travail et en tout lieu fréquenté par la personne à l'occasion de son activité professionnelle, de gestes barrières renforcés : hygiène des mains renforcée, port systématique d'un masque de type chirurgical lorsque la distanciation physique ne peut être respectée ou en milieu clos, avec changement de ce masque au moins toutes les quatre heures et avant ce délai s'il est mouillé ou humide ; c) L'absence ou la limitation du partage du poste de travail ; d) Le nettoyage et la désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ; e) Une adaptation des horaires d'arrivée et de départ et des éventuels autres déplacements professionnels, compte tenu des moyens de transport utilisés par la personne, afin d'y éviter les heures d'affluence ; f) La mise à disposition par l'employeur de masques de type chirurgical en nombre suffisant pour couvrir les trajets entre le domicile et le lieu de travail lorsque la personne recourt à des moyens de transport collectifs. Les personnes estimant que les mesures de protection ne sont pas remplies peuvent faire appel au médecin du travail et sont placées en chômage partiel dans l’attente de la décision de celui-ci sur la possibilité de retour en présentiel. Pour rappel France Assos Santé avait déposé un recours au Conseil d’Etat contre le décret du 10 novembre, sur l’incomplétude de la liste des personnes à risque retenue. Le Conseil d’Etat a rejeté l’ensemble des requêtes déposées (d’autres associations ont également déposé des recours), mais a néanmoins souligné que des pathologies nécessitant des mesures de protection au moins équivalente, étaient absentes (notamment syndrome de down et syndromes démentiels) et en renvoyant à des études au cas par cas… |
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Posté le: 05. Jan 2021, 08:50
Concernant les personnes à risques, rappelons que les personnes immunodéprimées ont été exclues des essais cliniques du vaccin Pfizer-BioNTech et que les personnes de plus de 75 ans, visées prioritairement, étaient peu nombreuses.
Le facteur de risque largement étudié était l'IMC, 70% de la cohorte (surpoids 35% et obésité 35%).
Le facteur de risque largement étudié était l'IMC, 70% de la cohorte (surpoids 35% et obésité 35%).
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