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Le malade au centre du processus médical : article
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Forum 'Causerie'
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Inscrit le: 02.05.04 | Messages: 310 | Maladie de Basedow | Strasbourg |
Posté le: 06. Nov 2004, 16:55
Bonjour!
Voici le contenu d'un article paru dans le Point d'aujourd'hui. Il faut croire en la médecine de demain, où le dialogue médecin-patient est un vrai dialogue sur les possibilités thérapeutiques et où le patient est informé et choisit AVEC le médecin la meilleure stratégie pour se soigner. A méditer et à faire lire... à certains endocrino (pas tous!) qui concèdent 10 mns tout au plus à l'écoute du malade...
Bon WE!
Sandy
Voici l'article :
Trois questions à Louis Dubertret*
« Le patient ne peut guérir que s'il participe aux choix thérapeutiques. »
Propos recueillis par Anne Jeanblanc
Le Point : Vous souhaitez centrer la médecine sur le patient. N'est-ce pas une évidence ?
Louis Dubertret : Non, ce serait plutôt une révolution. La médecine progresse admirablement grâce à une recherche centrée sur les maladies et leurs traitements et portant sur des populations. Le problème actuel est de mettre au point les techniques permettant d'appliquer ces connaissances à un individu unique irréductiblement différent. De plus, le but pour la plupart des maladies chroniques est de redonner au patient une qualité de vie dont il est seul juge.
Que proposez-vous, alors ?
La médecine centrée sur le patient procède en quatre temps : le questionnement, pour savoir comment la maladie et les traitements retentissent sur la qualité de la vie du patient ; les explications sur les causes et le fonctionnement de la maladie ainsi que ses traitements ; la négociation avec un malade capable de choisir, avec l'aide de son médecin, entre plusieurs stratégies thérapeutiques ; la prescription, enfin, qui est un contrat de soin signé par le médecin et le malade.
N'est-ce pas une utopie ?
Il est vrai qu'une telle consultation dure environ quarante-cinq minutes ; elle n'est donc envisageable que si le temps médical est valorisé. L'efficacité des soins passera de plus en plus par l'information du patient, qui ne peut guérir que s'il devient propriétaire de sa maladie et s'il participe, de façon éclairée, aux choix thérapeutiques
* Chef du service de dermatologie de l'hôpital Saint-Louis, à Paris
le point 04/11/04 - N°1677 - Page 84 - 261 mots
Voici le contenu d'un article paru dans le Point d'aujourd'hui. Il faut croire en la médecine de demain, où le dialogue médecin-patient est un vrai dialogue sur les possibilités thérapeutiques et où le patient est informé et choisit AVEC le médecin la meilleure stratégie pour se soigner. A méditer et à faire lire... à certains endocrino (pas tous!) qui concèdent 10 mns tout au plus à l'écoute du malade...
Bon WE!
Sandy
Voici l'article :
Trois questions à Louis Dubertret*
« Le patient ne peut guérir que s'il participe aux choix thérapeutiques. »
Propos recueillis par Anne Jeanblanc
Le Point : Vous souhaitez centrer la médecine sur le patient. N'est-ce pas une évidence ?
Louis Dubertret : Non, ce serait plutôt une révolution. La médecine progresse admirablement grâce à une recherche centrée sur les maladies et leurs traitements et portant sur des populations. Le problème actuel est de mettre au point les techniques permettant d'appliquer ces connaissances à un individu unique irréductiblement différent. De plus, le but pour la plupart des maladies chroniques est de redonner au patient une qualité de vie dont il est seul juge.
Que proposez-vous, alors ?
La médecine centrée sur le patient procède en quatre temps : le questionnement, pour savoir comment la maladie et les traitements retentissent sur la qualité de la vie du patient ; les explications sur les causes et le fonctionnement de la maladie ainsi que ses traitements ; la négociation avec un malade capable de choisir, avec l'aide de son médecin, entre plusieurs stratégies thérapeutiques ; la prescription, enfin, qui est un contrat de soin signé par le médecin et le malade.
N'est-ce pas une utopie ?
Il est vrai qu'une telle consultation dure environ quarante-cinq minutes ; elle n'est donc envisageable que si le temps médical est valorisé. L'efficacité des soins passera de plus en plus par l'information du patient, qui ne peut guérir que s'il devient propriétaire de sa maladie et s'il participe, de façon éclairée, aux choix thérapeutiques
* Chef du service de dermatologie de l'hôpital Saint-Louis, à Paris
le point 04/11/04 - N°1677 - Page 84 - 261 mots
Inscrit le: 03.05.04 | Messages: 3682 | 60+
Posté le: 06. Nov 2004, 17:55
Merci Sandy !
Lors d'une soirée de mariage, je m'étais retrouvée à table entourée de 2 médecins spécialistes (psychiatre et nucléaire). J'avais évidemment glissé le sujet sur les désordres thyroïdiens (surtout pour le psy !!!) et ils m'avaient effectivement fait part de ce mouvement médical "plus à l'écoute du malade".
Pourvu que ça duuuuuuuure !!!
Bon week-end !
A+
Caroline
Lors d'une soirée de mariage, je m'étais retrouvée à table entourée de 2 médecins spécialistes (psychiatre et nucléaire). J'avais évidemment glissé le sujet sur les désordres thyroïdiens (surtout pour le psy !!!) et ils m'avaient effectivement fait part de ce mouvement médical "plus à l'écoute du malade".
Pourvu que ça duuuuuuuure !!!
Bon week-end !
A+
Caroline
Posté le: 06. Nov 2004, 18:39
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