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FAQ : l'importance de l'hypo dépend-elle de la TSH ?
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Thyroïde - Généralités
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Valeur de la TSH et gravité de l'hypothyroïdie
Article traduit de l'allemand, paru dans la lettre d'information 05/2004 de la « Schilddrüsenpraxis », www.schilddruesenpraxis.de
Deux récentes études suisses confirment ce que de nombreux patients et certains médecins supposaient ou savaient déjà depuis longtemps : le niveau de la TSH dans le sang n?est pas en rapport avec le degré de gravité de hypothyroïdie.
Les auteurs (C. Meier et AD Toft, BMJ 326, 2003) ont examiné des patients dont hypothyroïdie avait été clairement diagnostiquée.
Ils ont analysé la T3 libre, la T4 libre, la TSH, le cholestérol et la créatinine kinase.
En outre, ils ont effectué des tests cliniques et vérifié le temps mis pour le réflexe achilléen (extension du pied sur la jambe lors de la percussion du tendon d'Achille ; le délai entre le moment de la stimulation et la réponse de l'achilléen correspond au trajet aller-retour jusqu'au centre nerveux de ce réflexe ).
Lorsqu'on divisait les patients en groupes en fonction du niveau de leur TSH, il n'y avait pas de différences notables entre les paramètres sanguins relevés dans les différents groupes.
Mais lorsqu'on les regroupait en fonction du temps mis pour le réflexe achilléen, on observait d?importantes différences dans tous les paramètres sanguins, donc également concernant le niveau de la T4 libre et de la T3 libre.
Conclusion :
Pour ajuster le traitement d'une hypothyroïdie par les hormones thyroïdiennes, il faudra essentiellement se laisser guider par les paramètres cliniques et métaboliques, et non par la seule TSH.
De toute évidence, le temps mis pour le réflexe achilléen est le meilleur critère pour juger de la gravité de l?hypothyroïdie :
Le temps mis pour le réflexe achilléen reflète l'influence de l'hormone thyroïdienne sur la vitesse de transmission des flux nerveux. Lorsqu'on transpose la vitesse de transmission d'un nerf périphérique sur le système nerveux central (le cerveau), ce qui est tout à fait légitime, cela montre qu'on dispose ainsi d?un critère pour juger de la gravité « subjective » du manque d?hormones, telle qu'elle est ressentie par le patient.
Le temps de réaction du réflexe achilléen est également étroitement lié aux symptômes physiques de l'hypothyroïdie tels que la fatigue, les troubles de concentration, les pertes de mémoire, le manque d'entrain, la dépression.
Valeur normale : 204 - 230 msec
Article traduit de l'allemand, paru dans la lettre d?information 05/2004 de la « Schilddrüsenpraxis », www.schilddruesenpraxis.de
Article traduit de l'allemand, paru dans la lettre d'information 05/2004 de la « Schilddrüsenpraxis », www.schilddruesenpraxis.de
Deux récentes études suisses confirment ce que de nombreux patients et certains médecins supposaient ou savaient déjà depuis longtemps : le niveau de la TSH dans le sang n?est pas en rapport avec le degré de gravité de hypothyroïdie.
Les auteurs (C. Meier et AD Toft, BMJ 326, 2003) ont examiné des patients dont hypothyroïdie avait été clairement diagnostiquée.
Ils ont analysé la T3 libre, la T4 libre, la TSH, le cholestérol et la créatinine kinase.
En outre, ils ont effectué des tests cliniques et vérifié le temps mis pour le réflexe achilléen (extension du pied sur la jambe lors de la percussion du tendon d'Achille ; le délai entre le moment de la stimulation et la réponse de l'achilléen correspond au trajet aller-retour jusqu'au centre nerveux de ce réflexe ).
Lorsqu'on divisait les patients en groupes en fonction du niveau de leur TSH, il n'y avait pas de différences notables entre les paramètres sanguins relevés dans les différents groupes.
Mais lorsqu'on les regroupait en fonction du temps mis pour le réflexe achilléen, on observait d?importantes différences dans tous les paramètres sanguins, donc également concernant le niveau de la T4 libre et de la T3 libre.
Conclusion :
Pour ajuster le traitement d'une hypothyroïdie par les hormones thyroïdiennes, il faudra essentiellement se laisser guider par les paramètres cliniques et métaboliques, et non par la seule TSH.
De toute évidence, le temps mis pour le réflexe achilléen est le meilleur critère pour juger de la gravité de l?hypothyroïdie :
Le temps mis pour le réflexe achilléen reflète l'influence de l'hormone thyroïdienne sur la vitesse de transmission des flux nerveux. Lorsqu'on transpose la vitesse de transmission d'un nerf périphérique sur le système nerveux central (le cerveau), ce qui est tout à fait légitime, cela montre qu'on dispose ainsi d?un critère pour juger de la gravité « subjective » du manque d?hormones, telle qu'elle est ressentie par le patient.
Le temps de réaction du réflexe achilléen est également étroitement lié aux symptômes physiques de l'hypothyroïdie tels que la fatigue, les troubles de concentration, les pertes de mémoire, le manque d'entrain, la dépression.
Valeur normale : 204 - 230 msec
Article traduit de l'allemand, paru dans la lettre d?information 05/2004 de la « Schilddrüsenpraxis », www.schilddruesenpraxis.de
Dernière édition par Beate le 08. Mai 2006, 17:12; édité 1 fois
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