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refuser de se soigner : un droit fondamental
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Droits du malade
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Inscrit le: 22.03.09 | Messages: 4473 | Hypothyroïdie auto i... | France - Lorraine sud-est | | 60+
Posté le: 02. Mar 2020, 11:04
Article L. 1111-4 du code de la santé publique : " Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement "
Il s'agit d'un droit fondamental, selon l'analyse proposée ici
https://www.revuegeneraledudroit.eu.....de-refuser-de-se-soigner/
Il s'agit d'un droit fondamental, selon l'analyse proposée ici
https://www.revuegeneraledudroit.eu.....de-refuser-de-se-soigner/
Inscrit le: 02.03.20 | Messages: 11
Posté le: 06. Mar 2020, 21:42
Inscrit le: 22.03.09 | Messages: 4473 | Hypothyroïdie auto i... | France - Lorraine sud-est | | 60+
Posté le: 08. Mar 2020, 14:29
....Certes, c'est problématique, on peut s'interroger sur les capacités de l'individu à faire des choix sensés, notamment.
Sa liberté de choix est peut-être altérée par la nature même de sa pathologie. Mais qui doit décider ce qui est le mieux pour lui et sur quel fondement ? Un droit naturel ? Celui du professionnel, qui sait mieux ce qui est bon que l'individu concerné ?
Il fut un temps ou l'homosexualité, les "déviances" diverses de la norme sociale, y compris de conviction religieuse etc, étaient considérées comme pathologiques (ou criminelles) et traitées comme telles par les sachants !
Pas simple comme débat.
De plus, si je comprends bien le sous-entendu, c'est toujours problématique de faire la part des choses quand il s'agit de libertés, entre ce qui relève du choix purement personnel et des conséquences sur autrui ou sur la société en général...
Outre certaines maladies mentales pouvant rendre l'individu dangereux pour autrui (ou pour lui-même, d'ailleurs), je songe par exemple aux vaccinations et à la couverture de la population, pour rester dans le domaine médical, ou fumer et avoir un coût social en cas de pathologie liée au tabac...
Je suis bien contente de n'être ni juge ni législateur : ce n'est pas à moi qu'il appartient de faire la balance entre les libertés de l'individu et les limites qu'il faut leur imposer. Je ne m'en sens pas capable.
Sa liberté de choix est peut-être altérée par la nature même de sa pathologie. Mais qui doit décider ce qui est le mieux pour lui et sur quel fondement ? Un droit naturel ? Celui du professionnel, qui sait mieux ce qui est bon que l'individu concerné ?
Il fut un temps ou l'homosexualité, les "déviances" diverses de la norme sociale, y compris de conviction religieuse etc, étaient considérées comme pathologiques (ou criminelles) et traitées comme telles par les sachants !
Pas simple comme débat.
De plus, si je comprends bien le sous-entendu, c'est toujours problématique de faire la part des choses quand il s'agit de libertés, entre ce qui relève du choix purement personnel et des conséquences sur autrui ou sur la société en général...
Outre certaines maladies mentales pouvant rendre l'individu dangereux pour autrui (ou pour lui-même, d'ailleurs), je songe par exemple aux vaccinations et à la couverture de la population, pour rester dans le domaine médical, ou fumer et avoir un coût social en cas de pathologie liée au tabac...
Je suis bien contente de n'être ni juge ni législateur : ce n'est pas à moi qu'il appartient de faire la balance entre les libertés de l'individu et les limites qu'il faut leur imposer. Je ne m'en sens pas capable.
Inscrit le: 02.03.20 | Messages: 11
Posté le: 08. Mar 2020, 15:33
Il est clair que le problème est très difficile à gérer. Je pense notamment au régime de la curatelle qui a été très difficile à mettre en place pour un de mes proches suite à son refus systématique. Pour se rendre chez un spécialiste, c'était toujours la guerre.
Dernière édition par adrien71 le 09. Mar 2020, 22:03; édité 1 fois
Inscrit le: 22.03.09 | Messages: 4473 | Hypothyroïdie auto i... | France - Lorraine sud-est | | 60+
Posté le: 08. Mar 2020, 19:33
J'ai moi même dû prendre l'initiative de la décision d'une mise sous tutelle. Elle était indispensable pour protéger les droits de la personne.
Mais en même temps je me suis sentie mal en discutant avec les professionnels impliqués : qui suis-je pour m'arroger le droit de décider du sort d'une personne, de décider à sa place ?
C'est moralement lourd à porter, et c'est bien que cela le reste, car certains auraient tendance à prendre cela à la légère...
Mais en même temps je me suis sentie mal en discutant avec les professionnels impliqués : qui suis-je pour m'arroger le droit de décider du sort d'une personne, de décider à sa place ?
C'est moralement lourd à porter, et c'est bien que cela le reste, car certains auraient tendance à prendre cela à la légère...
Inscrit le: 02.03.20 | Messages: 11
Posté le: 08. Mar 2020, 21:39
Vous savez des fois c'est indispensable et c'est pour protéger l'incapable majeur. S'ils possèdent pas toutes ses facultés et que des personnes tentent d'abuser de sa personne ou s'il cours à sa perte en commettant des actes sans en prendre conscience, le seul fait qu'il soit protégé est une garantie pour lui et ses proches.
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