Association
   Revenir en haut  
Bien sûr, nos conseils ne pourront en aucun cas remplacer
l'avis d'un médecin !
 
Sujet:
[
url=t60907] 

refuser de se soigner : un droit fondamental

[/url].
dans le forum: 
Poster un nouveau sujet: 
 

Répondre au sujet refuser de se soigner : un droit fondamental Cette fonction est uniquement disponible pour les utilisateurs Surveiller les réponses de ce sujet Cette fonction est uniquement disponible pour les utilisateurs
Page 1 sur 1
Avatar
bobettehors ligne
Membre actif
Inscrit le: 22.03.09 |  Messages: 4473  | Hypothyroïdie auto i...  | France - Lorraine sud-est  | féminin  | 60+
Répondre en citant
Article L. 1111-4 du code de la santé publique : " Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement "

Il s'agit d'un droit fondamental, selon l'analyse proposée ici

https://www.revuegeneraledudroit.eu.....de-refuser-de-se-soigner/Lien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre

Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Merci, ce message m'a été utile. imprimer le message de: bobette refuser de se soigner : un droit fondamental
adrien71hors ligne
Inscrit le: 02.03.20 |  Messages: 11
Répondre en citant
Merci pour cette info et pour la preuve légale. Cependant, dans certains cas, ça peut être problématique. Je ne parle pas de la thyroïde en soi mais surtout pour les gens atteints de schizophrénie et qui sont majeurs. Le refus de traitement peut s'avérer catastrophique.

Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Ecrire un message dans le livre d'or Merci, ce message m'a été utile. imprimer le message de: adrien71
Avatar
bobettehors ligne
Membre actif
Inscrit le: 22.03.09 |  Messages: 4473  | Hypothyroïdie auto i...  | France - Lorraine sud-est  | féminin  | 60+
Répondre en citant
....Certes, c'est problématique, on peut s'interroger sur les capacités de l'individu à faire des choix sensés, notamment.

Sa liberté de choix est peut-être altérée par la nature même de sa pathologie. Mais qui doit décider ce qui est le mieux pour lui et sur quel fondement ? Un droit naturel ? Celui du professionnel, qui sait mieux ce qui est bon que l'individu concerné ?
Il fut un temps ou l'homosexualité, les "déviances" diverses de la norme sociale, y compris de conviction religieuse etc, étaient considérées comme pathologiques (ou criminelles) et traitées comme telles par les sachants !
Pas simple comme débat.

De plus, si je comprends bien le sous-entendu, c'est toujours problématique de faire la part des choses quand il s'agit de libertés, entre ce qui relève du choix purement personnel et des conséquences sur autrui ou sur la société en général...
Outre certaines maladies mentales pouvant rendre l'individu dangereux pour autrui (ou pour lui-même, d'ailleurs), je songe par exemple aux vaccinations et à la couverture de la population, pour rester dans le domaine médical, ou fumer et avoir un coût social en cas de pathologie liée au tabac...

Je suis bien contente de n'être ni juge ni législateur : ce n'est pas à moi qu'il appartient de faire la balance entre les libertés de l'individu et les limites qu'il faut leur imposer. Je ne m'en sens pas capable.

Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Merci, ce message m'a été utile. imprimer le message de: bobette
adrien71hors ligne
Inscrit le: 02.03.20 |  Messages: 11
Répondre en citant
Il est clair que le problème est très difficile à gérer. Je pense notamment au régime de la curatelle qui a été très difficile à mettre en place pour un de mes proches suite à son refus systématique. Pour se rendre chez un spécialiste, c'était toujours la guerre.


Dernière édition par adrien71 le 09. Mar 2020, 22:03; édité 1 fois

Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Ecrire un message dans le livre d'or Merci, ce message m'a été utile. imprimer le message de: adrien71
Avatar
bobettehors ligne
Membre actif
Inscrit le: 22.03.09 |  Messages: 4473  | Hypothyroïdie auto i...  | France - Lorraine sud-est  | féminin  | 60+
Répondre en citant
J'ai moi même dû prendre l'initiative de la décision d'une mise sous tutelle. Elle était indispensable pour protéger les droits de la personne.
Mais en même temps je me suis sentie mal en discutant avec les professionnels impliqués : qui suis-je pour m'arroger le droit de décider du sort d'une personne, de décider à sa place ?
C'est moralement lourd à porter, et c'est bien que cela le reste, car certains auraient tendance à prendre cela à la légère...

Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Merci, ce message m'a été utile. imprimer le message de: bobette
adrien71hors ligne
Inscrit le: 02.03.20 |  Messages: 11
Répondre en citant
Vous savez des fois c'est indispensable et c'est pour protéger l'incapable majeur. S'ils possèdent pas toutes ses facultés et que des personnes tentent d'abuser de sa personne ou s'il cours à sa perte en commettant des actes sans en prendre conscience, le seul fait qu'il soit protégé est une garantie pour lui et ses proches.

Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Ecrire un message dans le livre d'or Merci, ce message m'a été utile. imprimer le message de: adrien71
Page 1 sur 1
imprimer le sujet: refuser de se soigner : un droit fondamental
Répondre au sujet refuser de se soigner : un droit fondamental Cette fonction est uniquement disponible pour les utilisateurs Surveiller les réponses de ce sujet Cette fonction est uniquement disponible pour les utilisateurs
Poster un nouveau sujet: 
 


You cannot post calendar events in this forum
   Revenir en haut