Traitement radical : question de l'iode ou de l'opération?

Inscrit le: 20.10.17 |  Messages: 14  | Isère  |   | 40+

Bonjour,

J'ai lu pas mal les témoignages de personnes se trouvant a devoir avoir une intervention radicale suite a récidive de Basedow.

Bien évidemment, j'ai cette maladie. Je suis sous traitement médicamenteux depuis mars 2017 (par 2 fois), mais les résultats ne sont pas dans une norme totale. En lien avec mon médecin traitant, je garde ce traitement en attendant le rendez vous que j'ai pris il y a belle lurette chez un nouvel endocrino. J'étais suivi par un autre endocrino avec lequel c'est incompatible....voilà pourquoi j'attends impatiemment ce prochain rdv vous.

Vu mes résultats sanguins pas géniaux même sous ttt (je vous passe le détail de combien de TSH ou je sais pas quoi, n'y comprenant rien quoi qu'il en soit), je souhaite me pencher sur le choix que j'aurai, je crois qu'il faut que je m'y résolve- à faire tôt ou tard : ablation ou iode? .

J'ai du mal a comprendre la différence entre l'iode et l'ablation chirurgicale de la thyroïde, si ce n'est que dans le premier cas, on fait recours à un produit pas du tout naturel, et dans le second cas, on garde la trace de la cicatrice. J'ai du mal à me fixer sur un choix de préférence. Dans le cas de l'iode, je ne suis pas certaine d'être au clair sur les conséquences possibles (c'est quand même un produit pas bénin). Dans le cas de l'opération, ce qui me plait pas, c'est de passer sur le billard. La cicatrice ne m'inquiète pas tant : ça se cache, ça s'explique, ou ça se tatoue (j'ai pensé qu'un papillon a cet endroit, ce serait pas con!).
J'ai cru comprendre que les médecins conseillaient l'une ou l'autre des méthodes par rapport a l'âge de la personne et , si c'est une femme, à son âge (en cas de grossesse). Dans mon cas, je ne suis pas en couple, j'ai 38 ans, pas de gosse, et bien évidemment, je sais que l'horloge biologique tourne. C'est le truc qui pourrait motiver mon choix - et il me semble avoir compris que l'ablation est alors davantage compatible que l'iode dans le cas ou la patiente voudrait des enfants. Mais je ne suis pas sûre d'avoir bien compris.
J'aimerai que vous puissiez me dire , si vous êtes passé par une opération ou une ablation chimique, ce que vous en savez et ce qui a motivé vos choix.

Je regrette que ce genre de maladie soit si répandue sans être si connue (dans mon histoire, je ne savais même pas que les maladies de la thyroïde existaient avant d'avoir mon diagnostique!). Je regrette aussi qu'elle ne soit pas si reconnue par la sécu. Quand on est touché, on sait bien que ça impacte sur la vie quotidienne et la vie professionnelle. Je me sens vraiment mieux depuis que je suis sous ttt. Psychologiquement aussi, car j'ai eu une période ou mes réactions étaient exacerbées - avant le traitement, c'était ingérable sur le plan psychique! Je suis assez au clair sur le fait que je ne veux pas revivre les états ds lesquels Basedow a pu me mettre. Ca motive aussi mon questionnement sur une intervention radicale; seulement, le choix va m'être compliqué. Pour l'après aussi, l'une ou l'autre des solutions nécessite une prise a vie de levothyrox ou autre. C'est aussi un point qui m'a fait décider à changer d'endocrinologue car celle qui me suivait m'assurait qu'il n'y avait aucun pb avec le levo nouvelle version, malgré le scandale!