Opération prévue le 24/02 mais laquelle ?

Inscrit le: 05.12.22 |  Messages: 3

Bonjour
Suite à gros nodule compressif et plongeant je me fais opérer le 24 février prochain, l ORL me laisse le choix entre ablation partielle (lobe gauche où se trouve le nodule) ou ablation totale. Je suis en pleine réflexion sachant que d'après mes résultats la thyroïde fonctionne bien, mon taux TSH descend un peu chaque mois mais reste dans la normale donc pour mon ORL tout va bien, et qu'il y a des nodules dans le lobe droit mais de taille minime genre 1cm. Est ce que parmi vous certains on fait une partielle et on dû se faire réopérer quelques années plus tard ou au contraire tout est resté tel quel. De même la moitié de thyroïde restante a t elle bien compensée et du coup pas de traitement ? Merci d'avance de vos réponses

Beate
Présidente

Inscrit le: 10.10.00 |  Messages: 49865  | Carcinome papillaire...  |  Léguevin  |   | 60+

Bonjour,

il n'est jamais facile de trancher, puisqu'on ne peut pas prédire comment va réagir le lobe restant, et comment vont évoluer les nodules !

Quand il n'y a PAS de nodules contra-latéraux, c'est facile, on opte généralement pour une lobectomie (sauf en cas de nodule vraiment suspect). Quand il y a déjà des nodules, c'est un peu plus délicat - si on laisse le lobe restant se débrouiller seul, il y aura sans doute des phases pendant lesquelles la TSH sera un peu élevée (c'est nécessaire pour le stimuler et l'inciter à travailler davantage) - et cela pourra éventuellement stimuler également les nodules déjà présents.

Il faudra donc surveiller cela de près, et ne pas hésiter, si le lobe restant, après quelques mois, n'arrive pas à fabriquer suffisamment d'hormones à lui tout seul, à prendre un peu d'hormones substitutives, le plus souvent autour de 50 à 75 µg (pour totalement remplacer la thyroïde, il faut généralement au moins 100 à 125 µg).

Et oui, il arrive qu'il faille réopérer quelques années plus tard, si les nodules grossissent et/ou sont suspects - mais ce n'est pas forcément très fréquent, si on surveille et qu'on maintient un bon apport d'hormones.

C'est vraiment à voir avec vos médecins, en fonction de votre dossier, de vos images... chaque cas est différent.

Beate