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Levothyrox : 4ème Rapport de Pharmacovigilance

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Beatehors ligne
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Posté le: 28. Jan 2020, 19:27
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : Nicola31, Maya6129, Ktrin', ki
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Cet après-midi, l’ANSM a présenté le 4eme rapport de pharmacovigilance sur les spécialités à base de lévothyroxine - le dernier datait de juillet 2018, avec à l’époque 31.114 signalements de pharmacovigilance reçus en un peu plus d’un an, suite au changement de formule du Levothyrox fin mars 2017.

Cette fois-ci, ce n’était pas au cours d’un « comité technique de pharmacovigilance », comme les fois précédentes - le format à changé, ce sont maintenant des « comités scientifiques permanents de pharmacovigilance » (CSP), avec notamment la présence permanente de représentants d’associations de patients.

Les dossiers analysés dataient d’avril 2018 à décembre 2019. Il a été difficile d’analyser et de comparer les chiffres présentés, car cette fois-ci il avait été décidé d’étudier uniquement les « effets indésirables GRAVES » (hospitalisations, invalidé, décès...)

On nous a beaucoup parlé de la « diminution des effets graves », de 90% ...

Mais nous avons eu beaucoup de mal à obtenir le chiffre total des signalements ! Il a fallu insister ! Apparemment, ce seraient maintenant environ 36.000 dossiers (contre 31.114 en juillet 2018).

Le fait qu’il y ait eu moins de signalements entre l’été 2018 et fin 2019, pour le Levothyrox NF (87 cas graves, au lieu de 651 entre l’été 2017 et l’été 2018) ne nous surprend pas du tout... car à ce moment-là, la plupart de ceux qui ne supportaient pas la nouvelle formule étaient déjà soit revenus à l’ancienne formule, soit passés à une alternative.

Reste que 36.000 signalements au total, même si seul un petit pourcentage est considéré comme « graves », cela fait beaucoup de malades en souffrance (même si l’avocat de Merck, début janvier à la cour d’appel de Lyon, a essayé de minimiser en parlant « d’une gêne (sic) signalée par 1,46% des patients » !!)

L’ANSM, pour ce 4eme rapport, a décidé de se concentrer uniquement sur les cas qu’ils ont jugés « graves », ce que nous regrettons - ils ont retenu 168 notifications, parmi lesquelles 15 décès, dont 4 suicides (mais après analyse, ils disent que pour 5 il manque des donnees, 5 sont dues à d’autres causes, 3 trop tardifs par rapport au changement de spécialité... seulement 2 seraient « éventuellement » liés au Levothyrox NF).

Les associations contestent cette interprétation, car nous savons, par nos nombreux échanges avec les patients, que les effets indésirables du changement de formule peuvent souvent perdurer pendant de longs mois, même en changeant de spécialité.

Nous avons parlé de la nécessité d’améliorer la communication, notamment à l’aube d’un nouveau « switch », puisque d’ici septembre tous les patients encore sous ancienne formule, sans doute entre 120.000 et 150.000, peut-être plus, devront changer de spécialité quand Merck cessera l’approvisionnement de l’Euthyrox. On peut donc craindre une nouvelle vague de signalements... il sera très important de bien informer, en amont, autant les patients que les médecins traitants, afin d’assurer un accompagnement correct de tous ces patients, souvent particulièrement fragiles et très angoissés.

Nous avons insisté sur le besoin de transparence, non seulement par rapport aux associations mais aussi pour le public en général (publication des etudes, analyses, rapports complets...), de la nécessité d’améliorer le portail de signalement (car malheureusement, beaucoup de dossiers sont incomplets et difficiles, voire impossibles à exploiter), le CSP a promis de se pencher dessus.

Et une idée dont il faudra parler plus en détail avec la direction générale de la santé et l’ANSM, ce sera d’utiliser la base que constituent les 36.000 signalements reçus depuis 2017 pour faire une « étude de suivi » : recontacter ces patients pour voir comment ils vont maintenant, quel traitement ils prennent, comment leurs symptômes ont évolués... Reste à savoir qui payera... ne pourra-t-on pas demander au laboratoire ? Ce ne sera que justice !

Bref, échanges intenses, très francs... désir commun de tirer les leçons de ce qui a été mal géré, afin d’éviter qu’une telle crise se répète...

En tout cas, les associations présentes ont pu beaucoup parler, faire remonter les interrogations et doléances des patients, souligner les erreurs...

Espérons que cela soit réellement suivi d’effets !

Car les séquelles de cette crise seront très longues à réparer... tout particulièrement la perte de confiance !

Nous publierons les documents dès que nous les aurons reçus.

Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Ecrire un message dans le livre d'or Merci, ce message m'a été utile. imprimer le message de: Beate Levothyrox : 4ème Rapport de Pharmacovigilance
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Beatehors ligne
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Posté le: 28. Jan 2020, 20:22
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : Nicola31
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Je n’ai pas beaucoup parlé (le Dr Sopena, pour l’AFMT, intervenait beaucoup, les autres étaient connectées par tél., AFMT et UPGCS). Mais j’ai posé une question à laquelle personne n’avait pensé (et qui était pourtant évidente) : ils avaient décidé de ne plus regarder QUE les cas « graves », et essayaient de nous impressionner avec leur « baisse de 90% »... mais ne donnaient jamais de chiffre global !

J’ai vite recherché les chiffres des rapports précédents, puis demandé la parole et demandé qu’en plus de la « baisse de 90% des cas graves », on nous dise à COMBIEN de signalements ils sont maintenant, presque 3 ans après le début de la crise, puisqu’en juillet 2018 on était à 31.114...

Grand blanc !! Puis pas mal de blabla... les autres associations ont appuyé ma demande, et la directrice adjointe a fini par lâcher le chiffre de 36.000 « environ » (ils doivent le confirmer).

Je pense qu’il était important de le demander - 36.000 patients en souffrance, c’est plus tangible que la « gène (sic) signalée par 1,46% des patients » dont parle l’avocat de Merck ! (j‘ai d‘ailleurs repris le micro pour expliquer pourquoi je voulais ce chiffre, et cité cette phrase (entendu, à plusieurs reprises, lors de la plaidoirie Merck devant la cour d’appel de Lyon le 7 janvier dernier) avec beaucoup d’émotion... je crois que certains, notamment les gens des centres régionaux de PV, qui sont directement en contact avec les patients, ont été touchés, on le sentait encore lors des discussions dans le couloir, à la sortie.

Voilà, donc mission remplie et réunion un peu „moins pire“ que prévu.

Maintenant, reste à préparer et à accompagner le switch de l‘Euthyrox... (qui semble immuable, malgré tous nos efforts) - les discussions au niveau du comité de suivi doivent reprendre dans les jours à venir...

Fichier de la présentation : https://www.dropbox.com/sh/y64u5p3x.....k7FTVr50gxemmeNlwH7a?dl=0Lien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre


Dernière édition par Beate le 30. Jan 2020, 05:06; édité 2 fois

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Beatehors ligne
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Ca vient de sortir :

https://www.ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Medicaments-a-base-de-levothyroxine-l-ANSM-publie-les-dernieres-donnees-issues-de-l-enquete-de-pharmacovigilance-Point-d-information

Citation:
Médicaments à base de lévothyroxine : l’ANSM publie les dernières données issues de l’enquête de pharmacovigilance - Point d'information

28/01/2020

La dernière analyse de pharmacovigilance portant sur le Levothyrox nouvelle formule et sur les autres médicaments à base de lévothyroxine a été présentée le 28 janvier 2020 lors d’un Comité scientifique permanent (CSP) « Surveillance et pharmacovigilance ». Les membres du comité de suivi des médicaments à base de lévothyroxine piloté par la Direction Générale de la Santé (DGS), associant professionnels de santé et associations de patients, étaient conviés à cette présentation.

L'analyse réalisée par le Centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Lyon a porté sur les cas graves notifiés en France entre avril 2018 et août 2019. Elle conclue à une diminution importante de la notification des cas graves pour le Levothyrox (-90%) et pour les autres médicaments à base de lévothyroxine (-67%). L’analyse ne met pas en évidence de signal particulier de pharmacovigilance.


https://www.ansm.sante.fr/content/d.....28_Levothyrox_Rapport.pdfLien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre

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kihors ligne
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Merci Beate.

Passé l'émotion des cas graves recensés, il est intéressant de comparer cette enquête avec celle de 2012 après l'arrivée des génériques, ci-jointe, pour constater l'AMPLEUR et la GRAVITE des conséquences de cette substitution forcée.

Bonne journée

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Beatehors ligne
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Bonjour Ki,

merci pour le document (que je connaissais - d'ailleurs, c'est notamment notre forum, à l'époque de l'arrivée des génériques, qui a systématiquement conseillé aux patients de demander à leurs médecins de faire un signalement de PV, non pour dénigrer les génériques mais pour faire remonter les problèmes, ce qui a donné lieu à cette enquête).

Je mets le lien vers le PDF complet (les personnes non inscrites sur le forum ne voient pas les pièces jointes aux messages, je crois) :

https://www.ansm.sante.fr/var/ansm_.....ddfb150fe87360d6b13dd.pdfLien qui quitte ce forum et ouvre une nouvelle fenêtre

Comme ils l'ont repété plusieurs fois hier, il y a bien sûr également "l'effet portail" qui a fortement joué : le portail de signalement a été mis en ligne en mars 2017, et le changement de formule du Levothyrox, un mois plus tard, a vraiment été "l'épreuve de feu" !

Auparavant, pendant de longues années, seuls les médecins pouvaient faire des signalements... et quand cela a enfin été ouvert aux patients, c'étaient de fastidieux formulaires en papier.

C'est certain que l'existence du portail Internet a joué un rôle dans l'augmentation du nombre des déclarations (et encore... nous savons tous que beaucoup de patients concernés n'ont PAS fait de déclaration) - mais on constate qu'il est largement perfectible, car ce n'est pas normal qu'une bonne partie de ces déclarations ne soient finalement pas "exploitables" parce qu'il manque des éléments...

On ne peut donc pas se baser uniquement sur le nombre de déclarations pour dire qu'il y a eu beaucoup plus de signalements avec la nouvelle formule, car le taux de notification sur 2011, pour le Levothyrox AF (du genre "0,075 pour 100.000 mois-traitement" n'est absolument pas comparable au taux de signalements reçus via le portail en 2017-2018 (sans parler de l'influence des réseaux sociaux et notamment de Facebook, qui étaient encore balbutiants en 2010-11...)

Reste que cette enquête, à l'époque, avait montré que toute substitution d'une spécialité par une autre pouvait provoquer des déséquilibres et des effets indésirables parfois importants, et avait abouti à la "non-substituabilité" du Lévothyrox, et ça c'est une bonne chose...

... sauf que cet épisode aurait AUSSI dû inciter l'ANSM et Merck à être beaucoup plus prudents au moment du changement de formule, avec davantage de tests AVANT, une meilleure information... et qu'il n'aurait sans doute JAMAIS fallu autoriser cette substitution en situation de monopole (le générique Biogaran venait tout juste d'être arrêté, fin 2016)...

Comme nous l'a dit un ancien responsable de l'ANSM, cette situation de monopole était anormale et le marché français aurait dû être ouvert aux alternatives dès la pénurie du Levothyrox de 2013, qui avait montré les risques de cette situation... planifier et autoriser une substitution forcée à grande échelle dans de telles conditions (sans informer au préalable les patients, ni même les médecins - car même la SFE n'a été mise au courant qu'à l'automne 2016 !), c'était totalement inconscient !

Et on en paie encore le prix, 3 ans plus tard...

Beate

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Beatehors ligne
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Posté le: 29. Jan 2020, 23:12
Merci. Ce message m'a été utile ! ont dit : dilette, ki, Malori
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kihors ligne
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Merci Beate d’avoir été aussi réactive et d’être venue dans ces articles tempérer l’optimisme de l’ansm… voire modérer son hypocrisie.

Parce que :
- si selon le précédent rapport, les cas graves n’ont pas augmenté avec la NF,
- si selon celui-ci, ils ont même diminué,
on pourrait conclure que la NF a amélioré notre santé. CQFD

Heureusement, personne n’est dupe

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le 4ème rapport de pharmacovigilance a écrit:
La très forte diminution des notifications, des symptômes de nature et de distribution superposables ceux décrits lors de l'enquête précédente et conformes au profil attendu dans une population traitée par hormone thyroïdienne à visée substitutive, ainsi que l'absence de signal émergent, suggèrent aux rapporteurs que la poursuite du suivi tel qu’engagé en mars 2017 et amendé en novembre 2018 pour ce 4ème rapport n'est plus appropriée. Ils proposent d'interrompre ce suivi en considérant la poursuite de l’analyse des cas marquants comme suffisante.


Je me trompe ou la conclusion du rapport préconise une interruption du suivi au moment où 150 000 patients sous Euthyrox, sans doute les plus vulnérables, vont devoir changer de spécialité.

Ils n'iraient pas jusqu'à casser le thermomètre pour faire tomber la fièvre, hein ?

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Rappel :
1) Pour un médicament à marge thérapeutique étroite,la différence entre dose efficace et dose toxique est faible.
2) Octobre 2017 : "L'effet nocebo de masse a joué un rôle important" selon Pr. Rodien.

Aujourd'hui, dans l'article ci-dessus, le Pr. Rodien réécrit l’histoire :
Citation:
Il y a d’un côté ceux qui pensent qu’il s’agit d’un problème de toxicité, de l’autre ceux qui estiment qu’il s’agit d’un effet nocebo lié à l’emballement médiatique, analyse le Pr Patrice Rodien. Mais il faut sortir de cette opposition car aucune de ces hypothèses n’est prouvée de façon scientifique. À ce jour, nous n’avons pas d’explication rationnelle


Entre l’effet nocebo et la toxicité, il y aurait donc une troisième voie d’après ce professeur :
peut-être sa responsabilité de président de la SFE qui, à défaut d’informer, a désinformé


Dernière édition par ki le 11. Fév 2020, 07:23; édité 2 fois

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kihors ligne
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Le Figaro toujours :

Citation:
Rappel des faits. En mars 2017, le laboratoire pharmaceutique allemand Merck met sur le marché une nouvelle version du Lévothyrox, suite à une demande de l’ANSM de 2012 qui s’inscrivait dans la droite ligne de ce qu’avait fait son homologue américain. La Food and Drug Administration (FDA) s’était en effet aperçue que le principe actif du médicament - l’hormone thyroïdienne lévothyroxine - s’altérait au contact des excipients. Des analyses avaient ainsi montré qu’au contact du lactose, près du tiers de la quantité de principe actif disparaissait au bout de six mois.



Pardon? Au bout de six mois, un cp de 100 ug ne contiendrait plus que 70 ug ?
Je serais curieuse de consulter ces analyses. Chiche !

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bobettehors ligne
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Posté le: 11. Fév 2020, 10:20
Merci. Ce message m'a été utile ! dit : dilette
Répondre en citant
ki a écrit:
Le Figaro toujours :

Citation:
Rappel des faits. En mars 2017, le laboratoire pharmaceutique allemand Merck met sur le marché une nouvelle version du Lévothyrox, suite à une demande de l’ANSM de 2012 qui s’inscrivait dans la droite ligne de ce qu’avait fait son homologue américain. La Food and Drug Administration (FDA) s’était en effet aperçue que le principe actif du médicament - l’hormone thyroïdienne lévothyroxine - s’altérait au contact des excipients. Des analyses avaient ainsi montré qu’au contact du lactose, près du tiers de la quantité de principe actif disparaissait au bout de six mois.



Pardon? Au bout de six mois, un cp de 100 ug ne contiendrait plus que 70 ug ?
Je serais curieuse de consulter ces analyses. Chiche !


Si le journaliste n'a pas inventé, alors je n'y comprends plus rien, puisque les documents que nous connaissons et présentés devant la FDA, cités notamment par M°C. L. , disent que que la spécialité, équivalente au Lévo ancien aux USA, répondait aux spécifications... quelqu'un ment effrontément ou n'a rien compris aux documents ??? quelle est la source de l'info du journaliste ?

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kihors ligne
Membre bienfaiteur
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Oui, toute la question est là :

Où est l'étude de stabilité qui a comparé l'ancienne et la nouvelle formule ?

Brandir la FDA pour se justifier, quel toupet !
L'équipe du Pr Toutain l'a montré : selon les critères FDA la nouvelle formule n'aurait jamais été validée car elle n'aurait pas passé les tests FDA de bioéquivalence individuelle.

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