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Forum 'Causerie'
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Posté le: 08. Jan 2018, 07:43
Posté le: 09. Jan 2018, 07:33
Posté le: 10. Jan 2018, 09:42
Inscrit le: 04.09.17 | Messages: 2718 | Ablation thyroïde ca... |
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Le travail, variable d'ajustement économique !
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Les enfants, crânes à remplir,
Les parents, esclaves enchaînés,
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Viols, abus, dégradations,
Humiliations, dépersonnalisation, dans le silence des cités aux demeures bourgeoises,
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Les bras armés de la politique la plus indigente,
Les faux prêcheurs de l'amour,
Tous unis dans une ronde sans fin,
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Chaque instant de notre vie,
Chaque cellule de nos corps,
Sont maintenant convertibles en part du dieu Monnaie .
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
De toutes nos émotions, joie, tristesse, peur et colères sont les plus interdites, les plus réprimées,
Seule la Honte a droit de cité illimité.
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Que reste-t'il de notre humanité ?
Que reste-t'il de nos êtres ?
Avons nous vraiment encore une once de liberté ?
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Ouvrez vos yeux !
La révolte bouillonne en moi.
Et en vous ? La sentez vous ?
Ou garderez vous encore vos yeux fermés ?
Laurent Bernard Schapira
Ouvrez vos yeux !
Le travail, variable d'ajustement économique !
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Les enfants, crânes à remplir,
Les parents, esclaves enchaînés,
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Viols, abus, dégradations,
Humiliations, dépersonnalisation, dans le silence des cités aux demeures bourgeoises,
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Les bras armés de la politique la plus indigente,
Les faux prêcheurs de l'amour,
Tous unis dans une ronde sans fin,
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Chaque instant de notre vie,
Chaque cellule de nos corps,
Sont maintenant convertibles en part du dieu Monnaie .
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
De toutes nos émotions, joie, tristesse, peur et colères sont les plus interdites, les plus réprimées,
Seule la Honte a droit de cité illimité.
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Que reste-t'il de notre humanité ?
Que reste-t'il de nos êtres ?
Avons nous vraiment encore une once de liberté ?
Le monde est fou !
Ouvrez vos yeux !
Ouvrez vos yeux !
La révolte bouillonne en moi.
Et en vous ? La sentez vous ?
Ou garderez vous encore vos yeux fermés ?
Laurent Bernard Schapira
Posté le: 13. Jan 2018, 07:45
Bien le Bonjour,
"La Tolérance
Je ne possède pas la vérité, mais je bâtis ma propre vérité jour après jour. Je comprends et j'accepte que les autres puissent évoluer en empruntant des routes différentes des miennes.
Je traite ces gens avec respect et je leur demande de faire de même à mon égard. Je laisse aux autres le loisir de grandir à leur propre rythme, dans la souffrance ou dans la joie, selon leurs préférences ou selon leur chemin de vie."
Excellent week-end à Tous.
C.
"La Tolérance
Je ne possède pas la vérité, mais je bâtis ma propre vérité jour après jour. Je comprends et j'accepte que les autres puissent évoluer en empruntant des routes différentes des miennes.
Je traite ces gens avec respect et je leur demande de faire de même à mon égard. Je laisse aux autres le loisir de grandir à leur propre rythme, dans la souffrance ou dans la joie, selon leurs préférences ou selon leur chemin de vie."
Excellent week-end à Tous.
C.
_________________
"Dans l'ignorance, on conserve ses certitudes"
Jean-Joseph Lattuada
Posté le: 14. Jan 2018, 08:36
Bien le Bonjour,
"La Souplesse
Je laisse derrière moi tout ce qui peut nuire à ma liberté intérieure. Je ne prétends jamais avoir entièrement raison ni détenir à moi seule toute la Vérité. Je m'adapte à toutes les situations. Je m'ouvre à toutes les théories et j'y prends ce qui me convient. Comme un arbre dans le tempête, je sais plier quand il le faut et me relever quand le vent a cessé. La souplesse de mes croyances et de mes pensées se reflète ainsi dans mon corps."
Excellent Dimanche à Tous.
C.
"La Souplesse
Je laisse derrière moi tout ce qui peut nuire à ma liberté intérieure. Je ne prétends jamais avoir entièrement raison ni détenir à moi seule toute la Vérité. Je m'adapte à toutes les situations. Je m'ouvre à toutes les théories et j'y prends ce qui me convient. Comme un arbre dans le tempête, je sais plier quand il le faut et me relever quand le vent a cessé. La souplesse de mes croyances et de mes pensées se reflète ainsi dans mon corps."
Excellent Dimanche à Tous.
C.
_________________
"Dans l'ignorance, on conserve ses certitudes"
Jean-Joseph Lattuada
Inscrit le: 04.09.17 | Messages: 2718 | Ablation thyroïde ca... |
Posté le: 18. Jan 2018, 15:08
Inscrit le: 04.09.17 | Messages: 2718 | Ablation thyroïde ca... |
Posté le: 18. Jan 2018, 15:09
Alors voilà,
Je n’ai jamais eu à m’occuper d’un enfant maltraité,
jamais eu à faire de déclaration aux autorités,
jamais eu à envoyer d’enfants aux hôpitaux pédiatriques sous un faux motif.
Mais j’ai vu des enfants à qui on disait,
parfois plusieurs fois,
dans une même consultation,
ces phrases là :
Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !
Et j’ai vu des parents houspiller, écarter l’enfant, repousser encore et encore, et j’ai vu l’enfant revenir à l’assaut, revenir encore et encore, assoiffé de tendresses impossibles,
et finalement laisser tomber les bras,
et partir dans un coin,
La tête basse, les mains lourdes, les doigts ouverts,
comme si l’amour était tombé par terre,
Et se pouvait ramasser.
Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !
J’ai vu ces enfants se coller à moi,
vouloir monter sur les genoux du docteur,
être docteur avec le docteur,
ne pas quitter le cabinet,
parfois entourer mon cou de leurs bras,
Pointer ÇA et ÇA du doigt,
Puis demander à quoi ÇA sert :
une toise en bois,
un stéthoscope,
un otoscope,
un marteau réflexe,
un abaisse-langue,
etc, etc, etc, etc,
alouette, gentille alouette,
Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !
J’ai jamais vu d’enfants frappés.
Jamais jamais jamais.
Mais ceux qui cherchent au sol,
l’amour d’une mère,
le geste d’un père,
Et qui s’en vont,
Le front bas,
les mains lourdes,
les doigts ouverts,
comme si l’amour était tombé par terre
Et se pouvait ramasser,
Et se pouvait ramasser,
Et se pouvait ramasser,
J’en ai vu des dizaines,
Et mes plus vieux confrères,
eux,
ils en ont pleuré des milliers.
Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !
J’en peux plus de toi !
Bordel, t’as pas bientôt fini de me coller ?
Tu m’ennuies !
Tu vas voir, ce soir !
Va-t-en !
Allez zou ! Dans la salle d’attente, je veux plus te voir !
(Ecrit par une femme médecin)
Source : http://www.alorsvoila.com/
Je n’ai jamais eu à m’occuper d’un enfant maltraité,
jamais eu à faire de déclaration aux autorités,
jamais eu à envoyer d’enfants aux hôpitaux pédiatriques sous un faux motif.
Mais j’ai vu des enfants à qui on disait,
parfois plusieurs fois,
dans une même consultation,
ces phrases là :
Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !
Et j’ai vu des parents houspiller, écarter l’enfant, repousser encore et encore, et j’ai vu l’enfant revenir à l’assaut, revenir encore et encore, assoiffé de tendresses impossibles,
et finalement laisser tomber les bras,
et partir dans un coin,
La tête basse, les mains lourdes, les doigts ouverts,
comme si l’amour était tombé par terre,
Et se pouvait ramasser.
Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !
J’ai vu ces enfants se coller à moi,
vouloir monter sur les genoux du docteur,
être docteur avec le docteur,
ne pas quitter le cabinet,
parfois entourer mon cou de leurs bras,
Pointer ÇA et ÇA du doigt,
Puis demander à quoi ÇA sert :
une toise en bois,
un stéthoscope,
un otoscope,
un marteau réflexe,
un abaisse-langue,
etc, etc, etc, etc,
alouette, gentille alouette,
Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !
J’ai jamais vu d’enfants frappés.
Jamais jamais jamais.
Mais ceux qui cherchent au sol,
l’amour d’une mère,
le geste d’un père,
Et qui s’en vont,
Le front bas,
les mains lourdes,
les doigts ouverts,
comme si l’amour était tombé par terre
Et se pouvait ramasser,
Et se pouvait ramasser,
Et se pouvait ramasser,
J’en ai vu des dizaines,
Et mes plus vieux confrères,
eux,
ils en ont pleuré des milliers.
Tiens-toi !
Tu m’énerves !
Ne me touche pas !
Arrête de faire chier !
J’en peux plus de toi !
Bordel, t’as pas bientôt fini de me coller ?
Tu m’ennuies !
Tu vas voir, ce soir !
Va-t-en !
Allez zou ! Dans la salle d’attente, je veux plus te voir !
(Ecrit par une femme médecin)
Source : http://www.alorsvoila.com/
Inscrit le: 04.09.17 | Messages: 2718 | Ablation thyroïde ca... |
Posté le: 18. Jan 2018, 15:15
Citation: |
Alors voilà, l’autre jour, à la fac de L., j’ai donné une conférence.
Les larmes aux yeux, une étudiante a confié ses doutes, « Comment savoir qu’on aide ? Soigne ? Et si je fais des bêtises ?… ». Et surtout : comment être HUMAIN ? Les chefs à l’hôpital, explique-t-elle, sont parfois méprisants, tyranniques, et souvent imperméables à leurs questionnements. « Qu’est-ce qu’on peut faire, monsieur Beaulieu ? a-t-elle demandé. – Alors d’abord, ne pas m’appeler monsieur. » [Chaque fois qu’on m’appelle monsieur, un chaton meurt quelque part dans le monde (notez que, statistiquement, c’est probablement vrai. On a tous un super pouvoir. J’ai une copine, chaque fois qu’elle claque des doigts, un feu passe au vert quelque part…)]. Eh, toi, là, oui, toi ! L’étudiant ou l’étudiante qui me lit ! Sache qu’il y aura toujours des chefaillons, des Napoléons en croq’s, tellement malheureux et peu sûrs d’eux qu’ils n’ont d’autres moyens pour se rassurer que de chier sur la gueule des autres jusqu’à la noyade pour se sentir légitime et « socialement validé » (ce point est valable dans TOUS les milieux professionnels). Imaginez maintenant, chaque fois que cela vous arrive, que ce chef tient une pancarte avec marqué en grosses lettres rouges : « JE ME COMPORTE COMME UNE RACLURE PARCE QUE J’AI VRAIMENT PAS CONFIANCE EN MOI ET TELLEMENT PEUR » Le voilà votre super pouvoir : vous, vous savez ce qui le détermine à être un gros tas de merde, alors que lui, il n’en sait rien. Ce qui signifie que vous en connaissez plus que lui sur la nature humaine. Souriez : vous venez de devenir soignant et soignante. |
Source : http://www.alorsvoila.com/
Posté le: 18. Jan 2018, 15:24
Inscrit le: 03.05.04 | Messages: 4021 | OP TT 2012 Tirosint ... | près Lausanne, Suisse | | 70+
Posté le: 18. Jan 2018, 15:52
Inscrit le: 04.09.17 | Messages: 2718 | Ablation thyroïde ca... |
Posté le: 18. Jan 2018, 16:41
Hihi Fanny
Un dernier pour la route...un très beau texte sur le temps de la maturité
J’ai compté mes années et j'ai découvert qu’à partir de maintenant, j’ai moins de temps à vivre que ce que j’ai vécu jusqu’à présent...Je me sens comme ce petit garçon qui a gagné un paquet de friandises: la première il la mangea avec plaisir, mais quand il s’aperçut qu’il lui en restait peu, il commença réellement à les savourer profondément.
Je n’ai plus de temps pour des réunions sans fin où nous discutons de lois, des règles, des procédures et des règlements, en sachant que cela n’aboutira à rien.
Je n’ai plus de temps pour supporter des gens stupides qui, malgré leur âge chronologique n’ont pas grandi.
Je n’ai plus de temps pour faire face à la médiocrité.
Je ne veux plus assister à des réunions où défilent des égos démesurés. Je ne tolère plus les manipulateurs et opportunistes.
Je suis mal à l´aise avec les jaloux, qui cherchent à nuire aux plus capables, d’usurper leurs places, leurs talents et leurs réalisations.Je déteste assister aux effets pervers qu’engendre la lutte pour un poste de haut rang. Les gens ne discutent pas du contenu, seulement les titres. Moi, mon temps est trop précieux pour discuter des titres. Je veux l’essentiel, mon âme est dans l’urgence... il y a de moins en moins de friandises dans le paquet.
Je veux vivre à côté de gens humains, très humains.
Qui savent rire de leurs erreurs, qui ne se gonflent pas de leurs triomphes. Qui ne se sentent pas élu avant l’heure, qui ne fuient pas leurs responsabilités. Qui défendent la dignité humaine, et qui veulent marcher à côté de la vérité et l’honnêteté.
L’essentiel est ce que tu fais pour que la vie en vaille la peine.
Je veux m´entourer de gens qui peuvent toucher le cœur des autres...Des gens à qui les coups durs de la vie leurs ont appris à grandir avec de la douceur dans l’âme.
Oui...je suis pressé de vivre avec l’intensité que la maturité peut m´apporter. J’ai l’intention de ne pas perdre une seule partie des friandises qu´il me reste...Je suis sûr qu’elles seront autant, sinon plus exquises que toutes celles que j´ai mangées jusqu’à présent.
Mon objectif est d’être enfin satisfait et en paix avec mes proches et ma conscience. J’espère que la vôtre sera la même, parce que de toute façon, vous y arriverez...
( " Le temps précieux de la maturité " - Mário Raul de Morais Andrade - Poète, Romancier, Musicologue Brésilien.)
Un dernier pour la route...un très beau texte sur le temps de la maturité
J’ai compté mes années et j'ai découvert qu’à partir de maintenant, j’ai moins de temps à vivre que ce que j’ai vécu jusqu’à présent...Je me sens comme ce petit garçon qui a gagné un paquet de friandises: la première il la mangea avec plaisir, mais quand il s’aperçut qu’il lui en restait peu, il commença réellement à les savourer profondément.
Je n’ai plus de temps pour des réunions sans fin où nous discutons de lois, des règles, des procédures et des règlements, en sachant que cela n’aboutira à rien.
Je n’ai plus de temps pour supporter des gens stupides qui, malgré leur âge chronologique n’ont pas grandi.
Je n’ai plus de temps pour faire face à la médiocrité.
Je ne veux plus assister à des réunions où défilent des égos démesurés. Je ne tolère plus les manipulateurs et opportunistes.
Je suis mal à l´aise avec les jaloux, qui cherchent à nuire aux plus capables, d’usurper leurs places, leurs talents et leurs réalisations.Je déteste assister aux effets pervers qu’engendre la lutte pour un poste de haut rang. Les gens ne discutent pas du contenu, seulement les titres. Moi, mon temps est trop précieux pour discuter des titres. Je veux l’essentiel, mon âme est dans l’urgence... il y a de moins en moins de friandises dans le paquet.
Je veux vivre à côté de gens humains, très humains.
Qui savent rire de leurs erreurs, qui ne se gonflent pas de leurs triomphes. Qui ne se sentent pas élu avant l’heure, qui ne fuient pas leurs responsabilités. Qui défendent la dignité humaine, et qui veulent marcher à côté de la vérité et l’honnêteté.
L’essentiel est ce que tu fais pour que la vie en vaille la peine.
Je veux m´entourer de gens qui peuvent toucher le cœur des autres...Des gens à qui les coups durs de la vie leurs ont appris à grandir avec de la douceur dans l’âme.
Oui...je suis pressé de vivre avec l’intensité que la maturité peut m´apporter. J’ai l’intention de ne pas perdre une seule partie des friandises qu´il me reste...Je suis sûr qu’elles seront autant, sinon plus exquises que toutes celles que j´ai mangées jusqu’à présent.
Mon objectif est d’être enfin satisfait et en paix avec mes proches et ma conscience. J’espère que la vôtre sera la même, parce que de toute façon, vous y arriverez...
( " Le temps précieux de la maturité " - Mário Raul de Morais Andrade - Poète, Romancier, Musicologue Brésilien.)
Posté le: 20. Jan 2018, 05:35
Posté le: 21. Jan 2018, 11:23
Bonjour,
L'envie de partager ce message écrit par un habitant d'un quartier de Paris, témoin d'une rixe, il y a une semaine, qui a coûté la vie à Hismaël, 15 ans, lequel a voulu s'interposer entre 2 jeunes.
Afin de faciliter la lecture, j'ai fait des paragraphes. Je cite :
[b]"J'ai assisté à toute la scène de ma fenêtre, à quelques mètres en face de moi. Les bruits des jets de bouteilles et les cris ont attiré mon attention. Des jeunes qui me semblaient très jeunes en train de s'agiter dans tous les sens, des coups qui partaient devant les piétons désemparés face à cette trentaine d'adolescents qui avaient pour seul but de blesser physiquement la bande opposée de quelque manière que ce soit.
Et puis il y a eu celui allongé au sol qui ne bougeait plus, ses amis qui comprennent la gravité de l'état de celui-ci qui était déjà entre la vie et la mort. Les hurlements de douleur (tristesse) de certains, les pleurs, la panique, la peur... Un passant héroïque qui pratique un massage cardiaque, puis le pompier pendant plus de 20 minutes jusqu'à l'arrivée du Samu. Et ses amis qui ne l'ont pas dissuadé de participer à la rixe, ont déjà décampé depuis un moment. Ce sera une dizaine d'autres personnes qui tenteront corps et âmes de le sauver, en vain...Il aura passé les derniers instants de sa courte vie allongé sur un trottoir, entouré d'inconnus.
Je voyais les policiers fouiller dans les poubelles et sous les voitures. L'arme aurait-elle été dissimulée, l'arme... ? Et puis j'apprends dans les nouvelles qu'il est mort poignardé.
Je n'arrive pas à comprendre comment à 15 ans un samedi après-midi, au lieu de se demander quelle paire de Nike tu vas porter, tu t'es demandé quel couteau tu allais choisir pour le planter. La vie n'est pas un jeu vidéo, quand elle s'arrête c'est pour de bon, tu peux chercher le reset, tu ne trouveras pas le bouton. Pour faire ce geste, il fallait avoir un coeur de pierre à court d'amour. Son coeur à lui ne bat plus tout court.
La sagesse se fait rare, tachez de l'inculquer aux plus jeunes avant que d'autres destins ne soient brisés. Paix à ton âme mon garçon."
=> https://www.lci.fr/faits-divers/his.....our-de-match-2076038.html
Je cite également Le Parisien :
"Un gamin qui avait une vraie fibre artistique
«Il avait une influence très positive et même s’il avait déménagé dans le XIXe arrondissement, il revenait ici très souvent. C’était un gamin du quartier qui avait une vraie fibre artistique», se souvient Yves Benayoun, vice président de la MJC."[/b]
C.
L'envie de partager ce message écrit par un habitant d'un quartier de Paris, témoin d'une rixe, il y a une semaine, qui a coûté la vie à Hismaël, 15 ans, lequel a voulu s'interposer entre 2 jeunes.
Afin de faciliter la lecture, j'ai fait des paragraphes. Je cite :
[b]"J'ai assisté à toute la scène de ma fenêtre, à quelques mètres en face de moi. Les bruits des jets de bouteilles et les cris ont attiré mon attention. Des jeunes qui me semblaient très jeunes en train de s'agiter dans tous les sens, des coups qui partaient devant les piétons désemparés face à cette trentaine d'adolescents qui avaient pour seul but de blesser physiquement la bande opposée de quelque manière que ce soit.
Et puis il y a eu celui allongé au sol qui ne bougeait plus, ses amis qui comprennent la gravité de l'état de celui-ci qui était déjà entre la vie et la mort. Les hurlements de douleur (tristesse) de certains, les pleurs, la panique, la peur... Un passant héroïque qui pratique un massage cardiaque, puis le pompier pendant plus de 20 minutes jusqu'à l'arrivée du Samu. Et ses amis qui ne l'ont pas dissuadé de participer à la rixe, ont déjà décampé depuis un moment. Ce sera une dizaine d'autres personnes qui tenteront corps et âmes de le sauver, en vain...Il aura passé les derniers instants de sa courte vie allongé sur un trottoir, entouré d'inconnus.
Je voyais les policiers fouiller dans les poubelles et sous les voitures. L'arme aurait-elle été dissimulée, l'arme... ? Et puis j'apprends dans les nouvelles qu'il est mort poignardé.
Je n'arrive pas à comprendre comment à 15 ans un samedi après-midi, au lieu de se demander quelle paire de Nike tu vas porter, tu t'es demandé quel couteau tu allais choisir pour le planter. La vie n'est pas un jeu vidéo, quand elle s'arrête c'est pour de bon, tu peux chercher le reset, tu ne trouveras pas le bouton. Pour faire ce geste, il fallait avoir un coeur de pierre à court d'amour. Son coeur à lui ne bat plus tout court.
La sagesse se fait rare, tachez de l'inculquer aux plus jeunes avant que d'autres destins ne soient brisés. Paix à ton âme mon garçon."
=> https://www.lci.fr/faits-divers/his.....our-de-match-2076038.html
Je cite également Le Parisien :
"Un gamin qui avait une vraie fibre artistique
«Il avait une influence très positive et même s’il avait déménagé dans le XIXe arrondissement, il revenait ici très souvent. C’était un gamin du quartier qui avait une vraie fibre artistique», se souvient Yves Benayoun, vice président de la MJC."[/b]
C.
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"Dans l'ignorance, on conserve ses certitudes"
Jean-Joseph Lattuada
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