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Mon Opération et la periode post operatoire
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Opération
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Posté le: 10. Fév 2012, 23:22
Bonjour , je tenais a raconter mon expérience de Thyroïdectomie a part que dans les sujets déjà ouvert car je tient aussi a poser une ou deux question !
Je vais donc comme demander au dernier café thyroide par Aurore75( que j'embrasse au passage ) mon opération !
Tout commence en octobre , ou après des résultats catastrophique de TSh ( inexistante ) et une T3 a 18 que le pr A décide que vu qu'il y a résistance (et une forte ) au traitement de passer au choses sérieuses et me dirige vers le pr Tr qui me donne un rendez vous le 29 novembre .
Le 29 novembre venu , il m'apprends que ma maladie de basedow est sévère et évolutive et qu'on ne peut pas attendre un état d'eurothyroidie pour m'opérer , mon corps opérant une trop grande résistance au traitement neomercazole malgré les grosses doses , et fixe l'opération au 19 décembre je rentre le 18 décembre donc.
Je passe un mois dans l'attente de ce que je considere comme ma delivrance , mon nouveau depart ...Mais rien ne se passera comme prevu ...
A une semaine de l'opération mes mains commence a me faire tres mal au niveau des articulations et plus les jours passent plus ca se propage , a un jour de mon entrée , mes épaules , mon dos mes pieds sont touchés , je panique et ne comprends rien .
Je rentre donc le 18 decembre et suis accueilli par un aide soignant adorable , qui me met dans ma chambre , ou je serait avec une jeune fille de mon age , qui vient pour un probleme de paratyroides , on passe notre journée a fumer et parler de nos operations et nos vies
Mais rapidement viens la nuit et le premier épisode de mon calvaire , mon corps commence a me tirer des cris de douleurs , mes douleurs musculaires s'empire , je dois prendre ma douche et je n'arrive plus trop a bouger mes épaules et mes avant bras , l'équipe de nuit est arrivé , je sonne l'infermiere , une femme blonde et très ronde arrive , aigrie et l'air méchante et me dit de me débrouiller que je assez grande pour le faire , j'essaye de lui explique , elle refuse de m'écouter ...Je venais de rencontrer un de mes bourreaux .
Je me ''débrouille'' donc tant bien que mal pour me doucher malgré la douleur et repart dans ma chambre , il est 23 h , je me fait opérer a 10h30 . Je ne trouve le sommeil , et apparement l'infermiere ne trouve plus la prescription de calmants qu'on devait me donner , je dois faire sans , et mes douleurs vont de pire en pire , on me refuse des anti-douleurs et on me balance un demi dalfalgan .
Humiliée , stressée et triste , je sort , je vais fumer , il est minuit , malgré l'interdiction , je ne ferait que ca jusqu'à 6 h du mat , je n'ai que ca pour mes douleurs . Je sort de l'hôpital pour essayer de trouver un réseau wifi , que je trouve heureusement , je peux parler un peu a mon copain . Mais en revenant vers 6h du mat , je m'écroule devant le bâtiment , prise de nausées et commence a vomir violemment , un brancardier est la pas loin , il s'approche me regarde vomir , a quatre pattes par terre et ne réagit pas et part .
Je remonte tant bien que mal et m'endors .
8h on me réveille , il faut reprendre une douche , heureusement cette fois j'ai une gentille infermiere , assez jeune qui m'aide , j'arrive a peine a marcher , mes muscles ne répondent plus très bien . On me donne du Thé et je n'ai plus que 1h d'attente . Les brancardiers arrivent , on m'enlève mes lunettes et on me descends dans ma super blouse transparente et pas sexy du tout ! On mène au bloc , je vois le docteur s et pleins d'interne , pas de signes du pr Tr , anesthésiste me racontes des blagues , puis viens le moment de l'endormissement , j'ai refusé d'être endormi avec un masque , ca sera la piqure , on me l'enfonce dans le bras , je ressens une douleur effroyable et je pense une dernière fois a mon copain avant de sombrer ....
Je me réveille , sans trop savoir ou je suis , on me secoue , on me dit qu'il est 14h00 et que je suis en salle de réveille . J'ai mal partout , je me sens déboussolé , et j'ai chaud très ! Je tente d'enlever le drap , l'infermiere m'empêche et me dit que je suis nue en dessous et qu'il y a un homme dans le lit d'a coté , je lui réponds que je m'enfous , la pudeur m'importe peu dans ce moment ,, je continue sous les effets de la morphine a délirer et a vouloir essayer de me lever fumer quand je sens une douleur au niveau de la vessie , j'ai besoin d'uriner apparemment , on m'apporte bassine , je n'arrive pas , du tout , un interne vient et me tâte le ventre et demande a ce qu'on m'apporte une sonde , on aura tiré 1,2 l de ma pauvre vessie et ca sera la sonde pour 2 jours comme ca...( et par mon cauchemar d'infermiere blonde de nuit entre autres...qui fut assez violente..)
Il est 18h on me sort de la salle de réveil pour me remettre dans ma chambre , j'aperçois mon père et je me met a pleurer en chuchotant , c'est fini , c'est fini ...Je croyait vraiment être sorti de mes soucis ....
Je commence a parler avec mon père qui m'annonce que deux de mes amis ne vont pas tarder a arriver , je me rends compte de ma voix caverneuse et rauque , j'ai mal aux cordes et je sens quelque chose cloche mais je n'y prête plus attention avec l'arrivé de mes amis , que je supplie de m'emmener fumer .
Je descends donc avec ma perf et mes amis qui me soutiennent . Au bord du malaise , je fume , ca me fait du bien malgré tout , je n'entends plus rien , on me remonte a moitié evanoui , l'equipe medicale m'engueule .
Les effets de la morphine complètement estompé je me rends compte que je n'ai plus mes douleurs musculaires , un soucis de moins .
Je suis sensée sortir le lendemain de l'opération .
On me file un somnif et une perf de tramadol et je m'endors .
Le lendemain matin viens Pr M et son équipe , le pr tr m'annonce que je devrais rester encore un peu , ma calcémie n'est pas bonne , ca me déprimé , c'est difficile de ne pas pouvoir parler avec mon copain et devoir rester enfermer , alors je passe mon temps a m'échapper du service pendant des heures et cela durant les 5 jours ou on me gardera , ce qui me causera bien des engueulades ...
le 3 eme jour apres avoir remarquer que je ne pouvais pas manger sans m'ettoufer , on me passe un objet dans le nez dont je me souviens plus le nom , qui me fait extrement mal et on m'annonce que ma corde vocale gauche ne bouge plus et est en position fermé , il faudra une rééducation , je pleure , pour moi ancienne junior de l'opera du Caire , c'est de trop ...
Mon calcium remonte assez et le 22 on me laisse sortir
Completement crevée , je me retrouve chez mon pere avec en cadeau mes soeurs et ma mere qui sont venu du caire , qui ne seront que source de stress et de bruits , impossible de se reposer !! pendant 3 jours , je peine a faire quoi que ca soit.
le soir du 25 decembre , ironiquement je dis a mon copain que j'aimerai bien y retourner a l'hosto , tellement le bruit et ma famille me genent ...Malheursment ca se realisera une heure plus tard ...
Je met a table quand je commence a sentir une boule sur ma gorge , je me dit c'est rien et continue a manger , arriver au dessert , je sens ma gorge enflée et je commence a ne plus réussir a respirer correctement ...
Mon père m'emmène au urgences
Avec ma corde vocale en rade et l'autre traumatisé je ne fait que gémir , je n'arrive pas a hurler alors que c'est ce que je veux faire avec la douleur que je ressent ...
J'arrive on me met dans un brancard et débarque un interne et Mme G qui devait partir assez énervée de revenir sur ses pas , on m'examine , on veut me rouvrir la gorge , malheureusement ils ne peuvent pas vraiment rouvrir je n'ai pas d'agrafes ni de fils , mais de la colle . On me fait des gazs du sang ( ca fait super maaaaal ) et une radio des poumons , j'ai la gorge enflée , ca se propage jusqu'au bas de mon visage , et a ma poitrine , j'ai du mal a respirer , j'ai très mal . On me donne une perf de tramadol , qui ne fera aucun effet , on me monte dans le service endocrino
Arrivé la bas , effroyable supprise ma chere blondasse est la ...
Elle me fout dans un lit sans aucun égard et me lance qu'on viendra me revoir dans une heure .
Elle ne repassera que 5 h plus tard ...Pendant ce temps je subis la pire douleur de mon existence et je n'arrive plus a bouger , je n'arrive pas a atteindre la sonnette d'alarme , j'ai l'impression de mourir . Quand enfin elle revient , je lui dis , elle me réponds '' Il y a bien pire mademoiselle , si vous voulez voir de la douleur et de la souffrance , montez donc a l'etage au dessus , ce que vous avez c'est du pipi chat " ecoeurer je réclame une autre infermiere , la blondasse se vexe et m'envoie une autre infermiere , qui me donner des somnifs ( sans l'accord de personne..) Je l'ai supplié , il n'y avais plus personne dans le service pour les ordonnances de medicaments ...Sans elle je pense que je n'aurai pas pu dormir
Le lendemain on m'annonce que ma calcémie est mauvaise , mais on me dit rien sur le gonflement , j'ai beau demander on me réponds et on me répondra toujours que personne ne sait , je resterai cette fois 6 jours , jusqu'au 31 Décembre ou je supplierai le pr tr de me laisser sortir ...
Je suis maintenant a 9 semaines de l'opération et alors la ...Je n'ai toujours pas retrouvé ma corde vocale et j'ai une fatigue extrême , qui me pourrit la vie , je pensais aller mieux , voila pourquoi j'ai fait l'operation si j'avais su que ca serait pire je ne l'aurai pas fait , surtout pas a quelques mois du bac ...Je sens que même apres qu'on me l'ai retirer elle me pourrie ma vie , cette thyroidie m'aura voler mon adolescence et le début de l'age adulte ...
Je fatigue de trop , un brouillard mental permanent , des malaises , des nausées , je dors plus de 15 h mais je suis jamais reposée , je vis un enfer...
Est ce que je suis la seule comme ca après une opération ?
Est ce vraiment la thyroide ?.....
Merci a ceux qui auront le courage de me lire , même si je suis pas très positive ...
Mais je tient aussi a remercier les personnes auquels j'ai pu parler au café du 7 , qui m'ont quand meme redonner un peu de joie dans ma sombre traversé !
EDITION : Je tient a marqué pour les futurs operé que mon recit n'engage que moi , ils y a des patients que j'ai rencontré a l'hopital qui sont tres satisfaits de leur sejour.
C'est a dire que je deconseille pas pour autant l'hopital , je ne suis pas vous , vous n'etes pas moi . Et je tenais a raconter mon experience pour me liberer un peu d'un poids et suis assez decue de devoir me justifier ! [/b]
Je vais donc comme demander au dernier café thyroide par Aurore75( que j'embrasse au passage ) mon opération !
Tout commence en octobre , ou après des résultats catastrophique de TSh ( inexistante ) et une T3 a 18 que le pr A décide que vu qu'il y a résistance (et une forte ) au traitement de passer au choses sérieuses et me dirige vers le pr Tr qui me donne un rendez vous le 29 novembre .
Le 29 novembre venu , il m'apprends que ma maladie de basedow est sévère et évolutive et qu'on ne peut pas attendre un état d'eurothyroidie pour m'opérer , mon corps opérant une trop grande résistance au traitement neomercazole malgré les grosses doses , et fixe l'opération au 19 décembre je rentre le 18 décembre donc.
Je passe un mois dans l'attente de ce que je considere comme ma delivrance , mon nouveau depart ...Mais rien ne se passera comme prevu ...
A une semaine de l'opération mes mains commence a me faire tres mal au niveau des articulations et plus les jours passent plus ca se propage , a un jour de mon entrée , mes épaules , mon dos mes pieds sont touchés , je panique et ne comprends rien .
Je rentre donc le 18 decembre et suis accueilli par un aide soignant adorable , qui me met dans ma chambre , ou je serait avec une jeune fille de mon age , qui vient pour un probleme de paratyroides , on passe notre journée a fumer et parler de nos operations et nos vies
Mais rapidement viens la nuit et le premier épisode de mon calvaire , mon corps commence a me tirer des cris de douleurs , mes douleurs musculaires s'empire , je dois prendre ma douche et je n'arrive plus trop a bouger mes épaules et mes avant bras , l'équipe de nuit est arrivé , je sonne l'infermiere , une femme blonde et très ronde arrive , aigrie et l'air méchante et me dit de me débrouiller que je assez grande pour le faire , j'essaye de lui explique , elle refuse de m'écouter ...Je venais de rencontrer un de mes bourreaux .
Je me ''débrouille'' donc tant bien que mal pour me doucher malgré la douleur et repart dans ma chambre , il est 23 h , je me fait opérer a 10h30 . Je ne trouve le sommeil , et apparement l'infermiere ne trouve plus la prescription de calmants qu'on devait me donner , je dois faire sans , et mes douleurs vont de pire en pire , on me refuse des anti-douleurs et on me balance un demi dalfalgan .
Humiliée , stressée et triste , je sort , je vais fumer , il est minuit , malgré l'interdiction , je ne ferait que ca jusqu'à 6 h du mat , je n'ai que ca pour mes douleurs . Je sort de l'hôpital pour essayer de trouver un réseau wifi , que je trouve heureusement , je peux parler un peu a mon copain . Mais en revenant vers 6h du mat , je m'écroule devant le bâtiment , prise de nausées et commence a vomir violemment , un brancardier est la pas loin , il s'approche me regarde vomir , a quatre pattes par terre et ne réagit pas et part .
Je remonte tant bien que mal et m'endors .
8h on me réveille , il faut reprendre une douche , heureusement cette fois j'ai une gentille infermiere , assez jeune qui m'aide , j'arrive a peine a marcher , mes muscles ne répondent plus très bien . On me donne du Thé et je n'ai plus que 1h d'attente . Les brancardiers arrivent , on m'enlève mes lunettes et on me descends dans ma super blouse transparente et pas sexy du tout ! On mène au bloc , je vois le docteur s et pleins d'interne , pas de signes du pr Tr , anesthésiste me racontes des blagues , puis viens le moment de l'endormissement , j'ai refusé d'être endormi avec un masque , ca sera la piqure , on me l'enfonce dans le bras , je ressens une douleur effroyable et je pense une dernière fois a mon copain avant de sombrer ....
Je me réveille , sans trop savoir ou je suis , on me secoue , on me dit qu'il est 14h00 et que je suis en salle de réveille . J'ai mal partout , je me sens déboussolé , et j'ai chaud très ! Je tente d'enlever le drap , l'infermiere m'empêche et me dit que je suis nue en dessous et qu'il y a un homme dans le lit d'a coté , je lui réponds que je m'enfous , la pudeur m'importe peu dans ce moment ,, je continue sous les effets de la morphine a délirer et a vouloir essayer de me lever fumer quand je sens une douleur au niveau de la vessie , j'ai besoin d'uriner apparemment , on m'apporte bassine , je n'arrive pas , du tout , un interne vient et me tâte le ventre et demande a ce qu'on m'apporte une sonde , on aura tiré 1,2 l de ma pauvre vessie et ca sera la sonde pour 2 jours comme ca...( et par mon cauchemar d'infermiere blonde de nuit entre autres...qui fut assez violente..)
Il est 18h on me sort de la salle de réveil pour me remettre dans ma chambre , j'aperçois mon père et je me met a pleurer en chuchotant , c'est fini , c'est fini ...Je croyait vraiment être sorti de mes soucis ....
Je commence a parler avec mon père qui m'annonce que deux de mes amis ne vont pas tarder a arriver , je me rends compte de ma voix caverneuse et rauque , j'ai mal aux cordes et je sens quelque chose cloche mais je n'y prête plus attention avec l'arrivé de mes amis , que je supplie de m'emmener fumer .
Je descends donc avec ma perf et mes amis qui me soutiennent . Au bord du malaise , je fume , ca me fait du bien malgré tout , je n'entends plus rien , on me remonte a moitié evanoui , l'equipe medicale m'engueule .
Les effets de la morphine complètement estompé je me rends compte que je n'ai plus mes douleurs musculaires , un soucis de moins .
Je suis sensée sortir le lendemain de l'opération .
On me file un somnif et une perf de tramadol et je m'endors .
Le lendemain matin viens Pr M et son équipe , le pr tr m'annonce que je devrais rester encore un peu , ma calcémie n'est pas bonne , ca me déprimé , c'est difficile de ne pas pouvoir parler avec mon copain et devoir rester enfermer , alors je passe mon temps a m'échapper du service pendant des heures et cela durant les 5 jours ou on me gardera , ce qui me causera bien des engueulades ...
le 3 eme jour apres avoir remarquer que je ne pouvais pas manger sans m'ettoufer , on me passe un objet dans le nez dont je me souviens plus le nom , qui me fait extrement mal et on m'annonce que ma corde vocale gauche ne bouge plus et est en position fermé , il faudra une rééducation , je pleure , pour moi ancienne junior de l'opera du Caire , c'est de trop ...
Mon calcium remonte assez et le 22 on me laisse sortir
Completement crevée , je me retrouve chez mon pere avec en cadeau mes soeurs et ma mere qui sont venu du caire , qui ne seront que source de stress et de bruits , impossible de se reposer !! pendant 3 jours , je peine a faire quoi que ca soit.
le soir du 25 decembre , ironiquement je dis a mon copain que j'aimerai bien y retourner a l'hosto , tellement le bruit et ma famille me genent ...Malheursment ca se realisera une heure plus tard ...
Je met a table quand je commence a sentir une boule sur ma gorge , je me dit c'est rien et continue a manger , arriver au dessert , je sens ma gorge enflée et je commence a ne plus réussir a respirer correctement ...
Mon père m'emmène au urgences
Avec ma corde vocale en rade et l'autre traumatisé je ne fait que gémir , je n'arrive pas a hurler alors que c'est ce que je veux faire avec la douleur que je ressent ...
J'arrive on me met dans un brancard et débarque un interne et Mme G qui devait partir assez énervée de revenir sur ses pas , on m'examine , on veut me rouvrir la gorge , malheureusement ils ne peuvent pas vraiment rouvrir je n'ai pas d'agrafes ni de fils , mais de la colle . On me fait des gazs du sang ( ca fait super maaaaal ) et une radio des poumons , j'ai la gorge enflée , ca se propage jusqu'au bas de mon visage , et a ma poitrine , j'ai du mal a respirer , j'ai très mal . On me donne une perf de tramadol , qui ne fera aucun effet , on me monte dans le service endocrino
Arrivé la bas , effroyable supprise ma chere blondasse est la ...
Elle me fout dans un lit sans aucun égard et me lance qu'on viendra me revoir dans une heure .
Elle ne repassera que 5 h plus tard ...Pendant ce temps je subis la pire douleur de mon existence et je n'arrive plus a bouger , je n'arrive pas a atteindre la sonnette d'alarme , j'ai l'impression de mourir . Quand enfin elle revient , je lui dis , elle me réponds '' Il y a bien pire mademoiselle , si vous voulez voir de la douleur et de la souffrance , montez donc a l'etage au dessus , ce que vous avez c'est du pipi chat " ecoeurer je réclame une autre infermiere , la blondasse se vexe et m'envoie une autre infermiere , qui me donner des somnifs ( sans l'accord de personne..) Je l'ai supplié , il n'y avais plus personne dans le service pour les ordonnances de medicaments ...Sans elle je pense que je n'aurai pas pu dormir
Le lendemain on m'annonce que ma calcémie est mauvaise , mais on me dit rien sur le gonflement , j'ai beau demander on me réponds et on me répondra toujours que personne ne sait , je resterai cette fois 6 jours , jusqu'au 31 Décembre ou je supplierai le pr tr de me laisser sortir ...
Je suis maintenant a 9 semaines de l'opération et alors la ...Je n'ai toujours pas retrouvé ma corde vocale et j'ai une fatigue extrême , qui me pourrit la vie , je pensais aller mieux , voila pourquoi j'ai fait l'operation si j'avais su que ca serait pire je ne l'aurai pas fait , surtout pas a quelques mois du bac ...Je sens que même apres qu'on me l'ai retirer elle me pourrie ma vie , cette thyroidie m'aura voler mon adolescence et le début de l'age adulte ...
Je fatigue de trop , un brouillard mental permanent , des malaises , des nausées , je dors plus de 15 h mais je suis jamais reposée , je vis un enfer...
Est ce que je suis la seule comme ca après une opération ?
Est ce vraiment la thyroide ?.....
Merci a ceux qui auront le courage de me lire , même si je suis pas très positive ...
Mais je tient aussi a remercier les personnes auquels j'ai pu parler au café du 7 , qui m'ont quand meme redonner un peu de joie dans ma sombre traversé !
EDITION : Je tient a marqué pour les futurs operé que mon recit n'engage que moi , ils y a des patients que j'ai rencontré a l'hopital qui sont tres satisfaits de leur sejour.
C'est a dire que je deconseille pas pour autant l'hopital , je ne suis pas vous , vous n'etes pas moi . Et je tenais a raconter mon experience pour me liberer un peu d'un poids et suis assez decue de devoir me justifier ! [/b]
Dernière édition par Cherry P' le 29. Fév 2012, 06:27; édité 2 fois
Inscrit le: 22.11.10 | Messages: 487 | Hyperparathyroïde | PARIS |
Posté le: 11. Fév 2012, 00:43
Bravo, Cherry, d'avoir eu le courage de raconter ton opération.
J'espère, comme ce fut le cas pour moi, que cela t'aidera aussi à évacuer tout ce que tu as vécu à la Pitié Salpétrière.
La manière dont ta douleur physique a été ignorée voire niée durant ton hospitalisation est tout à fait inadmissible.
Cette maladie, qui t'a pourri la vie pendant des années, a vraisemblement affaibli ton organisme. Ne te décourage de ne pas retrouver tout de suite une bonne santé. Il faudrait que tu sois suivie par un excellent généraliste.
Comme je te l'ai dit au café thyro, je t'ai trouvé pleine de vie et très forte. Tu as un potentiel qui ne demande qu'à s'exprimer.
Bises.
Aurore.
ps : tiens, j'ai une idée : je vais remettre le lien de mon opération; Les intervenants pourront se faire une idée sur laquelle de nous deux a eu l'intervention la plus cauchemardesque à la Pitié.
Message
J'espère, comme ce fut le cas pour moi, que cela t'aidera aussi à évacuer tout ce que tu as vécu à la Pitié Salpétrière.
La manière dont ta douleur physique a été ignorée voire niée durant ton hospitalisation est tout à fait inadmissible.
Cette maladie, qui t'a pourri la vie pendant des années, a vraisemblement affaibli ton organisme. Ne te décourage de ne pas retrouver tout de suite une bonne santé. Il faudrait que tu sois suivie par un excellent généraliste.
Comme je te l'ai dit au café thyro, je t'ai trouvé pleine de vie et très forte. Tu as un potentiel qui ne demande qu'à s'exprimer.
Bises.
Aurore.
ps : tiens, j'ai une idée : je vais remettre le lien de mon opération; Les intervenants pourront se faire une idée sur laquelle de nous deux a eu l'intervention la plus cauchemardesque à la Pitié.
Message
Inscrit le: 29.09.11 | Messages: 304 | Opéré le 2 avril d'u... | correze | | 60+
Posté le: 11. Fév 2012, 16:00
Inscrit le: 02.05.04 | Messages: 907 | Hashimoto+basedow.Hy... | malakoff (92) | | 60+
Posté le: 11. Fév 2012, 16:39
Bonjour
Que l'hôpital soit loin d'être un hôtel 3 étoiles, c'est à peu près certain.
Quand l'infirmière relativise votre sentiment d''horreur", c'est que juste dans le service du dessous et du dessus, se trouvent la réa cardio post transplantation, la réanimation médicale et neurologique...
Le mécontentement des patients est à considérer. Mais je me permets de souligner que c'est un vrai facteur de risque de fumer juste avant une intervention, puis juste après avec une perfusion dans le bras. La fatigue et l'énervement sont bien évidemment, dans toute pathologie, des facteurs de survenue de complication. Et la, dans cette histoire, on ne peut pas accuser que les soignants. Je lis que vous n'étiez pas dans votre chambre quand ils venaient, qu'ils devaient vous chercher, et que vous ne vous êtes pas reposée pendant votre hospitalisation. Je lis aussi que votre famille semble avoir été génératrice d'une intense fatigue au retour. Tout ceci peut expliquer en partie que vos cellules aient eu à pomper plus de calcium et généré une hypocalcémie.
La période d'hyperthyroidie que vous avez subie, l'intervention faite dans des conditions inhabituelles puisque le traitement n'avait pas permis l'euthyroidie, sont des facteurs d'instabilité émotionnelle.
N'écrivez pas des choses que vous pourriez regretter de voir diffuser. Si vous êtes vraiment mécontente, la CRUQ de l'hôpital peut vous recevoir.
Et aussi, prenez du temps pour vous, pour "digérer" ces moments difficiles, pour ne pas rester écorchée par cette hospitalisation.
Et enfin, dernier conseil, ... fumez moins, on croit que le tabac calme, c'est le contraire, il augmente la pression artérielle et accélère le coeur.
Bon rétablissement.
Que l'hôpital soit loin d'être un hôtel 3 étoiles, c'est à peu près certain.
Quand l'infirmière relativise votre sentiment d''horreur", c'est que juste dans le service du dessous et du dessus, se trouvent la réa cardio post transplantation, la réanimation médicale et neurologique...
Le mécontentement des patients est à considérer. Mais je me permets de souligner que c'est un vrai facteur de risque de fumer juste avant une intervention, puis juste après avec une perfusion dans le bras. La fatigue et l'énervement sont bien évidemment, dans toute pathologie, des facteurs de survenue de complication. Et la, dans cette histoire, on ne peut pas accuser que les soignants. Je lis que vous n'étiez pas dans votre chambre quand ils venaient, qu'ils devaient vous chercher, et que vous ne vous êtes pas reposée pendant votre hospitalisation. Je lis aussi que votre famille semble avoir été génératrice d'une intense fatigue au retour. Tout ceci peut expliquer en partie que vos cellules aient eu à pomper plus de calcium et généré une hypocalcémie.
La période d'hyperthyroidie que vous avez subie, l'intervention faite dans des conditions inhabituelles puisque le traitement n'avait pas permis l'euthyroidie, sont des facteurs d'instabilité émotionnelle.
N'écrivez pas des choses que vous pourriez regretter de voir diffuser. Si vous êtes vraiment mécontente, la CRUQ de l'hôpital peut vous recevoir.
Et aussi, prenez du temps pour vous, pour "digérer" ces moments difficiles, pour ne pas rester écorchée par cette hospitalisation.
Et enfin, dernier conseil, ... fumez moins, on croit que le tabac calme, c'est le contraire, il augmente la pression artérielle et accélère le coeur.
Bon rétablissement.
Inscrit le: 21.06.10 | Messages: 411
Posté le: 11. Fév 2012, 16:41
| Cancer papillaire | Montréal |
Posté le: 11. Fév 2012, 16:59
Posté le: 11. Fév 2012, 17:24
Tartiflette a écrit: |
Je viens de lire le récit de cette opération et je trouve les qualificatifs un peu "forts".
Pour les gaz du sang "ça fait super maaal" : désolée, j'ai une puce de ton âge qui en a régulièrement et n'a jamais dit que c'était super douloureux, ce que je peux confirmer puisque j'ai eu cette analyse à plusieurs reprises. En ce qui concerne la piqure de l'anesthésie tu parles de "douleur effroyable" : cela me surprend beaucoup car je n'ai jamais ressenti de "douleur effroyable" lors des piqures que l'on m'a faites pour m'endormir. Tu parles "d'un objet dans le nez.... qui fait extrêmement mal" : tu as eu une fibroscopie pour vérifier l'état de tes cordes vocales. Comme j'ai des polypes dans les fosses nasales et les sinus, un ORL me fait régulièrement ce genre d'examen. Je dois y être habituée car non, cela ne fait pas "extrêmement mal". De plus les fibroscopies de l'estomac se font désormais par le nez et c'est nettement moins désagréable qu'il y a quelques années. J'ai noté les mots "calvaire" "bourreau" "cauchemar" "impression de mourir" : je pense que les mots dépassent ta pensée. Par contre "la pire douleur de mon existence" c'est tout à fait possible pour l'instant Par contre, tu n'es pas sérieuse dans la mesure où tu me sembles beaucoup fumer et à 20 ans tu te réserves des douleurs bien plus "effroyables" que celles que tu décris si tu continues ainsi et des angoisses autres que celle de cette intervention. Je ne dis pas que tu n'as pas eu mal mais que tes mots ne correspondent probablement pas à ce que tu as réellement ressenti. Tu vas me haïr, mais ma fille de 21 ans aurait pu écrire ce message à ma place : il y a 4 ans on lui a bloqué 14 vertèbres avec deux tiges de 40 cm, 10 vis fixées dans les lombaires et 4 crochets. Elle n'est pas plus courageuse ou résistante à la douleur qu'une autre, simplement, elle n'avait pas le choix. |
Le ressenti d'une personne a l'autre varie , je suis quelqun d'extrement sensible , il suffit de me pincer pour que cela me fasse assez mal , pour la fibro , c'est normal que ca me fasse mal et meme tres , j'ai les cavités nasales presque fermé tellement elles sont etroites , je ne peux pas respirer par le nez . Durant les gazs de sang , la personne qui me la realiser s'y est repris a 6 fois sur le meme endroit , et oui desolée ca fait mal . Pour ce qui est de l'anesthésie , le produit se propagant , voila ce qui m'a fait mal et je m'excuse si tu trouve ca exagerer , c'est que j'ai ressenti ne tient qu'a moi meme , on est pas tous les memes , donc je ne supporte pas les comparaisons , ni qu'on remette en cause ce que je ressent , vu qu'on est pas a ma place
Posté le: 11. Fév 2012, 17:30
marion a écrit: |
Bonjour
Que l'hôpital soit loin d'être un hôtel 3 étoiles, c'est à peu près certain. Quand l'infirmière relativise votre sentiment d''horreur", c'est que juste dans le service du dessous et du dessus, se trouvent la réa cardio post transplantation, la réanimation médicale et neurologique... Le mécontentement des patients est à considérer. Mais je me permets de souligner que c'est un vrai facteur de risque de fumer juste avant une intervention, puis juste après avec une perfusion dans le bras. La fatigue et l'énervement sont bien évidemment, dans toute pathologie, des facteurs de survenue de complication. Et la, dans cette histoire, on ne peut pas accuser que les soignants. Je lis que vous n'étiez pas dans votre chambre quand ils venaient, qu'ils devaient vous chercher, et que vous ne vous êtes pas reposée pendant votre hospitalisation. Je lis aussi que votre famille semble avoir été génératrice d'une intense fatigue au retour. Tout ceci peut expliquer en partie que vos cellules aient eu à pomper plus de calcium et généré une hypocalcémie. La période d'hyperthyroidie que vous avez subie, l'intervention faite dans des conditions inhabituelles puisque le traitement n'avait pas permis l'euthyroidie, sont des facteurs d'instabilité émotionnelle. N'écrivez pas des choses que vous pourriez regretter de voir diffuser. Si vous êtes vraiment mécontente, la CRUQ de l'hôpital peut vous recevoir. Et aussi, prenez du temps pour vous, pour "digérer" ces moments difficiles, pour ne pas rester écorchée par cette hospitalisation. Et enfin, dernier conseil, ... fumez moins, on croit que le tabac calme, c'est le contraire, il augmente la pression artérielle et accélère le coeur. Bon rétablissement. |
Le fait que je partait souvent m'a valu des engueulades au regard de ma santé , je reparaissait toujours a l'heure des passages ce que je n'ai pas marqué , et que je ne pense pas devoir marquer , je n'avais pas a justifier mes actes devant qui que ca soit je pensais , alors qu'apparement non
Je connais les effets du tabac et en prends entiere responsabilité
Inscrit le: 07.11.08 | Messages: 521 | Nodules ex Basedow | Banlieue parisienne |
Posté le: 11. Fév 2012, 17:44
Bonjour Cherry,
Tu as raison, ta douleur t'es propre et tu as le droit de le dire.
Tu as également surement du croiser quelques dragons, ils existent bien dans certains hopitaux, j'en ai vu refuser de se lever pour aller chercher de la morphine à des personnes se tordant de douleur, (alors qu'il existait une prescription....)
Par contre, à ton âge on n'est pas encore un vrai drogué de la cigarette, alors diminue, et dès que tu le sens ARRETE en te faisant aider si c'est trop dur.
Vis ta vie de jeune fille, mais ménage tes faiblesses niveau santé, prends tes médicaments, tache d'avoir ce minimum de sagesse...
Tu as raison, ta douleur t'es propre et tu as le droit de le dire.
Tu as également surement du croiser quelques dragons, ils existent bien dans certains hopitaux, j'en ai vu refuser de se lever pour aller chercher de la morphine à des personnes se tordant de douleur, (alors qu'il existait une prescription....)
Par contre, à ton âge on n'est pas encore un vrai drogué de la cigarette, alors diminue, et dès que tu le sens ARRETE en te faisant aider si c'est trop dur.
Vis ta vie de jeune fille, mais ménage tes faiblesses niveau santé, prends tes médicaments, tache d'avoir ce minimum de sagesse...
Inscrit le: 22.11.10 | Messages: 487 | Hyperparathyroïde | PARIS |
Posté le: 11. Fév 2012, 18:08
Pas le temps de faire une longue réponse pour l'instant.
Je voulais juste vous dire que je vous admire, Marion et tartiflette de pouvoir juger avec une telle autorité et une telle suffisance Cherry et affirmer que sa douleur était dans sa tête, que sa chute de calcémie venait de la cigarette (et de sa famillle !!) et que sais-je encore. Et sa corde vocale bloquée quant elle hurlait de douleur et qu'aucun son ne sortait , cétait aussi psychique, je suppose. Et quand elle a vomi à quatre pattes devant la pavillon et que personne ne s'est inquiété, c'est aussi dans sa tête.
A vous lire, tout juste si Cherry ne devrait pas en prime s'excuser pour son addiction à la cigarette.
Bravo aussi pour vos conseils d'arrêter de fumer. Tout le monde le sait, il suffit de dire à un accroc à la cigarette d'arrêter de fumer pour qu'il cesse aussitôt.
Une phrase me vient à l'esprit ! "moins on comprend, plus on juge".
Pour avoir vu Cherry toute une soirée au café thyro, je peux dire (et tous les participants seront de mon avis) qu'elle est très courageuse et saine, et n'est pas du tout le genre à geindre et à vouloir faire pitié.
Et je ne vois pas de quel droit on peut ainsi balayer d'un revers de main son témoignage. Il est évident que le seuil de la douleur était très augmenté chez elle.
Cherry emploie quelques superlatifs et avoue avec beaucoup de sincérité avoir donné un peu de fil a retordre aux infirmières. Son récit est spontané, c'est tout. Tout ce qu'elle dit, elle l'a vécu.
J'ajoute que Cherry a fait beaucoup de chant au Caire et qu'elle se retrouve avec une voix méconnaissable (pour elle) en raison sans doute d'une atteinte du nerf récurrent qui lui paralyse une corde vocale. Elle ne s'en plaint même pas.
Je voulais juste vous dire que je vous admire, Marion et tartiflette de pouvoir juger avec une telle autorité et une telle suffisance Cherry et affirmer que sa douleur était dans sa tête, que sa chute de calcémie venait de la cigarette (et de sa famillle !!) et que sais-je encore. Et sa corde vocale bloquée quant elle hurlait de douleur et qu'aucun son ne sortait , cétait aussi psychique, je suppose. Et quand elle a vomi à quatre pattes devant la pavillon et que personne ne s'est inquiété, c'est aussi dans sa tête.
A vous lire, tout juste si Cherry ne devrait pas en prime s'excuser pour son addiction à la cigarette.
Bravo aussi pour vos conseils d'arrêter de fumer. Tout le monde le sait, il suffit de dire à un accroc à la cigarette d'arrêter de fumer pour qu'il cesse aussitôt.
Une phrase me vient à l'esprit ! "moins on comprend, plus on juge".
Pour avoir vu Cherry toute une soirée au café thyro, je peux dire (et tous les participants seront de mon avis) qu'elle est très courageuse et saine, et n'est pas du tout le genre à geindre et à vouloir faire pitié.
Et je ne vois pas de quel droit on peut ainsi balayer d'un revers de main son témoignage. Il est évident que le seuil de la douleur était très augmenté chez elle.
Cherry emploie quelques superlatifs et avoue avec beaucoup de sincérité avoir donné un peu de fil a retordre aux infirmières. Son récit est spontané, c'est tout. Tout ce qu'elle dit, elle l'a vécu.
J'ajoute que Cherry a fait beaucoup de chant au Caire et qu'elle se retrouve avec une voix méconnaissable (pour elle) en raison sans doute d'une atteinte du nerf récurrent qui lui paralyse une corde vocale. Elle ne s'en plaint même pas.
Inscrit le: 02.05.04 | Messages: 907 | Hashimoto+basedow.Hy... | malakoff (92) | | 60+
Posté le: 11. Fév 2012, 19:08
Citation: |
moins on comprend, plus on juge |
Qui comprend vraiment ce qui se passe dans la tête et dans la vie des autres ? Défendre systématiquement le point de vue de celui qui se plaint est aussi un parti pris et un jugement.
Les mots utilisés dans le message de Cherry témoignent d'une grande souffrance, (Catastrophique, Résistance, Delivrance, Panique, on passe notre journée a fumer, calvaire, aigrie, bourreaux, Humiliée , stressée et triste, Interdiction, une douleur effroyable, cauchemar , effroyable, la pire douleur, ecoeurer, la blondasse se vexe, supplié, pourrit la vie, je vis un enfer) .
Aller dans le sens de celui qui écrit des mots comme ceux la, ce n'est pas l'aider.
Cherry, il serait bien pour toi, vu ton jeune âge, et l'intensité de ta souffrance ressentie, que tu consultes au plus vite un professionnel qui t'écoutera.
Parler de ces évènements t'aidera à analyser et comprendre ton douloureux vécu, et pourra te permettre de retrouver petit à petit la joie de vivre que tu avais auparavant.
Inscrit le: 21.06.10 | Messages: 411
Posté le: 11. Fév 2012, 19:10
Je n'ai jamais dit que les douleurs de Cherry étaient psychiques, mais qu'il fallait relativiser.
Je ne nie pas le fait que nous ne sommes pas tous égaux face à la douleur, mais il est inutile d'affoler les personnes qui vont se faire opérer et il y a des qualificatifs à utiliser avec précaution. Ce forum est ouvert à tous (inscrits ou non) et si un futur opéré vient lire ce témoignage, il va angoisser encore plus alors qu'il n'y a pas lieu.
Je ne nie pas le fait que nous ne sommes pas tous égaux face à la douleur, mais il est inutile d'affoler les personnes qui vont se faire opérer et il y a des qualificatifs à utiliser avec précaution. Ce forum est ouvert à tous (inscrits ou non) et si un futur opéré vient lire ce témoignage, il va angoisser encore plus alors qu'il n'y a pas lieu.
Dernière édition par Tartiflette le 29. Fév 2012, 08:04; édité 1 fois
Inscrit le: 25.10.11 | Messages: 2289 | TT (goitre multi-nod... | 77 | | 50+
Posté le: 11. Fév 2012, 20:19
Bonjour
je viens de lire cette discussion et je la trouve bien regrettable. Sans vouloir mettre de l'huile sur le feu, je pense que les réactions vis-à -vis du récit de CherryP sont un peu violents :
-chaque personne à sa propre sensibilité à la douleur, qui peut également varier d'un moment à l'autre de la vie et dans un moment de faiblesse on peut ressentir les choses plus fortement qu'à d'autres moments de sa vie.
-Cherry a ressenti son séjour à l'hôpital comme un moment traumatisant et n'a pas rencontré beaucoup de compréhension et de soutien. Je trouve qu'elle a le droit d'exprimer son ressenti - et elle a bien précisé que ça n'appartient qu'à elle. Par ailleurs, elle a eu la sagesse d'ouvrir un poste propre à son récit et ne l'a pas mis dans le récit des opérations, certainement pour ne pas angoisser d'autres personnes. (il y a bien d'autres récits qui peuvent inquiéter .... et plein de gens qui disent bien qu'il s'agit d'une minorité de cas !) Elle a besoin d'exprimer ses sentiments, et je pense que nous devrons être là pour l'écouter.
- Elle a peut-être utilisé des mots un peu (trop) forts, en même temps elle n'a pas cité de noms, donc elle n'accuse personne personnellement.
Il était important pour elle de se libérer de son vécu et nous n'avons, à mon avis, ne pas le droit de la juger pour celà.
On peut toujours trouver pire, mais ça n'enlève rien de sa douleur, sa détresse. Si nous voulons l'aider, ce n'est pas en lui demandant de taire ses sentiments que nous allons réussir à le faire.
Cherry, je n'ai pas pu te rencontrer mardi dernier, mais je tiens à t'exprimer mon soutien, soigne toi bien, essaie de te détacher de la cigarette (je sais d'expérience que c'est difficile mais on se sent mieux après, promis !) - tu attaqueras ça quand tu te sentiras mieux et tu auras récupéré de tes pb de thyroïde .... et n'hésites pas à demander une aide de professionnels (que ce soit pour arrêter de fumer que pour te débarasser de ton traumatisme).
Je te souhaite plein de courage. Bises
je viens de lire cette discussion et je la trouve bien regrettable. Sans vouloir mettre de l'huile sur le feu, je pense que les réactions vis-à -vis du récit de CherryP sont un peu violents :
-chaque personne à sa propre sensibilité à la douleur, qui peut également varier d'un moment à l'autre de la vie et dans un moment de faiblesse on peut ressentir les choses plus fortement qu'à d'autres moments de sa vie.
-Cherry a ressenti son séjour à l'hôpital comme un moment traumatisant et n'a pas rencontré beaucoup de compréhension et de soutien. Je trouve qu'elle a le droit d'exprimer son ressenti - et elle a bien précisé que ça n'appartient qu'à elle. Par ailleurs, elle a eu la sagesse d'ouvrir un poste propre à son récit et ne l'a pas mis dans le récit des opérations, certainement pour ne pas angoisser d'autres personnes. (il y a bien d'autres récits qui peuvent inquiéter .... et plein de gens qui disent bien qu'il s'agit d'une minorité de cas !) Elle a besoin d'exprimer ses sentiments, et je pense que nous devrons être là pour l'écouter.
- Elle a peut-être utilisé des mots un peu (trop) forts, en même temps elle n'a pas cité de noms, donc elle n'accuse personne personnellement.
Il était important pour elle de se libérer de son vécu et nous n'avons, à mon avis, ne pas le droit de la juger pour celà.
On peut toujours trouver pire, mais ça n'enlève rien de sa douleur, sa détresse. Si nous voulons l'aider, ce n'est pas en lui demandant de taire ses sentiments que nous allons réussir à le faire.
Cherry, je n'ai pas pu te rencontrer mardi dernier, mais je tiens à t'exprimer mon soutien, soigne toi bien, essaie de te détacher de la cigarette (je sais d'expérience que c'est difficile mais on se sent mieux après, promis !) - tu attaqueras ça quand tu te sentiras mieux et tu auras récupéré de tes pb de thyroïde .... et n'hésites pas à demander une aide de professionnels (que ce soit pour arrêter de fumer que pour te débarasser de ton traumatisme).
Je te souhaite plein de courage. Bises
Posté le: 11. Fév 2012, 20:46
Tartiflette a écrit: |
Je n'ai jamais dit que les douleurs de Cherry étaient psychiques, mais qu'il fallait relativiser.
Pour la corde vocale paralysée, je sais ce que cela fait puisque c'est pour cette raison que je n'aie eu qu'une lobectomie et non une ablation totale de la thyroide (le nerf récurrent a été touché). Je ne nie pas le fait que nous ne sommes pas tous égaux face à la douleur, mais il est inutile d'affoler les personnes qui vont se faire opérer et il y a des qualificatifs à utiliser avec précaution. Ce forum est ouvert à tous (inscrits ou non) et si un futur opéré vient lire ce témoignage, il va angoisser encore plus alors qu'il n'y a pas lieu. |
Comme j'ai pu le dire a une futur operer au café thyroide , on n'est a la place de personne .
il y a sur ce forum des personnes operer a la pitié qui sont tres contente de leur sejour ! et d'autre aussi qui ont mieux vecu leur basedow puis leur operation si il y en a eu que moi ;et d'autres qui ont pu avoir pire peut etre
Et je m'excuse si j'en pu en angoisser mais c'est ce que je ressent , ce sont les mots qui me viennent a l'esprit , je ne peux pas dire ca a été rose pour moi , j'ai toujours dis les choses tel qu'elles sont et voila comment c'etait pour moi
Inscrit le: 22.11.10 | Messages: 487 | Hyperparathyroïde | PARIS |
Posté le: 12. Fév 2012, 01:42
marion a écrit: | ||
Qui comprend vraiment ce qui se passe dans la tête et dans la vie des autres ? Défendre systématiquement le point de vue de celui qui se plaint est aussi un parti pris et un jugement. Les mots utilisés dans le message de Cherry témoignent d'une grande souffrance, (Catastrophique, Résistance, Delivrance, Panique, on passe notre journée a fumer, calvaire, aigrie, bourreaux, Humiliée , stressée et triste, Interdiction, une douleur effroyable, cauchemar , effroyable, la pire douleur, ecoeurer, la blondasse se vexe, supplié, pourrit la vie, je vis un enfer) . Aller dans le sens de celui qui écrit des mots comme ceux la, ce n'est pas l'aider. Cherry, il serait bien pour toi, vu ton jeune âge, et l'intensité de ta souffrance ressentie, que tu consultes au plus vite un professionnel qui t'écoutera. Parler de ces évènements t'aidera à analyser et comprendre ton douloureux vécu, et pourra te permettre de retrouver petit à petit la joie de vivre que tu avais auparavant. |
Je suis stupéfaite par tes propos. A défaut de montrer une certaine empathie, il devrait être possible de faire preuve d'un minimum de compréhension et d'intelligence.
Tu disais dans un autre post : "Les nombreux travaux actuels sur la notion de résilience permettent de prouver à quel point il est possible de revivre une vie belle, même après un traumatisme physique ou psychologique grave et prolongé." . C'est très exactement ce que disent ceux qui n'ont rien compris à la résilience et qui croient qu'il s'agit d'une sorte de grâce qui touche une personne.
Le chemin presque incontournable de la résiliencce passe d'abord par la reconnaissance de ce que la personne a vécu. Et je suis choquée que Cherry soit en position de devoir se justifier alors qu'elle était en droit d'attendre un minimum de bienveillance et ...de reconnaissance de son parcours.
Tous les mots de Cherry que tu as repris avec tellement de tact en les écrivant en petit dans ton post, j'aurais pu les utiliser quand j'ai raconté mon opération. Sauf les mots "bourreau douleur calvaire" mais, à la grande différence de Cherry, je n'ai pas souffert physiquement pendant mon hospitalisation. Mais j'ai quitté l'hôpital le lendemain en véritable état de choc.
Tu conseilles très aimablement à Cherry de voir un psy à cause des termes qu'elle a utilisé dans son récit. Je pense qu'il serait bien qu'elle se fasse aider mais pas pour les mêmes raisons que toi : Cherry vient de vivre plusieurs années très dures, avec une maladie qui lui bouffait l'existence et sans l'aide de sa famille qui comprend très mal l'intensité de ses troubles. N'importe qui aurait besoin dans une telle situation d'une aide.
Heureusement que des intervenantes ici (Anne -Clara et Cahincaha) ont fait preuve de compréhension.
Ce n'est pas mon cas ici qui est important. J'aimerais juste dire que plus d'un an après mon intervention à la Pitié d'un petit adénome parathyroïdien, je reste marquée par la méchanceté et la dureté de deux infirmières (surtout de l'une), et par tout ce qui s'est passé sur le plan médical de parfaitement choquant :
- endormie quatre heures pour trouver un morceau de bidoche de deux centimètres,
- la promesse écrite que je serais opérée par M, l'interne qui m'assure la veille au soir que je serai bien opérée par M. (j'ai été opérée par une assistante aidée d'un interne ou par par l'interne aidée de l'assistante )
- l'opération réalisée sans le moindre cliché d'où sans doute un cafouillage et l'ablation pour rien du thymus
- l'impossibilté de savoir quand j'ai quitté le lendemain l'hôpital si c'était bien l'adénome parathyroïdien qui avait été reséqué (personne ne pouvait le dire: on me parlait simplement d'un morceau de chair bizarre qjui pouvait ressembler à un adénome et pourtant il y avait eu un extemporané).
- une fatigue terrible pendant un mois avec une patate en prime sur le cou pendant de nombreux mois (je cicatrise très bien et l'explication des médecins est que les vaisseaux lympathiques avaient été complètement endommagés) et mon cou reste abîmé.
- un méchant nodule thyroïdien qu'on m'a gentiment laissé et qui est une épée de Damocles.
J'ai été opérée en 97 d'un cancer de l'ovaire à la Clinique Saint Jean de Dieu : une opération lourde pourtant mais une partie de plaisir ( et beaucoup moins de fatigue) à côté de mon opération à la Pitié.
Je suis ravie quand ça se passe très bien à la Pitié pour une intervenante. Je pense à Smile opérée par M en personne récemment (peut-être en secteur privé) et qui est absolument ravie. Il est important que tous les témoignages puissent avoir leur place sur le forum sans provoquer des réactions de rejet.
Dernière édition par aurore75 le 12. Fév 2012, 13:20; édité 1 fois
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